Archive pour janvier 2009

En 2009, Laure Manaudou ne se mouillera plus

Jeudi 22 janvier 2009

Lassée, Laure Manaudou met un terme à sa saison 2009. La championne olympique 2004 renonce notamment aux championnats du monde à Rome, l’été prochain. Une décision également motivée par ses “douleurs à l’épaule et maux de tête très intenses qui perturbent ses séances d’entraînement”. Laure n’est plus à même de mobiliser à plein ses qualités physiques et mentales indispensables à la recherche des meilleures performances. Il ne fallait guère être devin, pour constater que depuis quelques temps, Laure Manaudou n’était plus dans le bain.

Russie Ukraine, des rapports énergiques

Mercredi 21 janvier 2009

Après les négociations entre le Premier ministre russe Vladimir Poutine et son homologue ukrainienne Ioulia Tymochenko, un accord a été trouvé sur les tarifs et un contrat de livraisons de 10 ans a été signé entre les compagnies énergétiques des deux pays. Il faut dire que Ioulia Tymochenko n’est pas une néophyte dans ce type de transaction. Déjà en 1991, elle est devenue la directrice de gestion de la société Ukrainian Oil Corporation (UOC). En 1995, Ioulia Tymochenko prend la présidence de l’United Energy System of Ukraine, fondée par l’UOC, ce qui lui permet de faire fortune et de se créer un important réseau de connaissances.  En 2005 au classement Forbes, Ioulia Tymochenko est alors la troisième femme la plus puissante de la planète. Question de contrats et de gros sous, à priori ça gaze plutôt pas mal pour elle .

Barack Obama ou l’espoir d’un nouveau rêve

Mardi 20 janvier 2009

Par le voyage de 225km, qui a donné le coup d’envoi des festivités pour l’investiture du premier président noir des Etats-Unis, Barack Obama suit les traces d’Abraham Lincoln qui avait emprunté le même itinéraire en 1861.

L’attente est immense, le symbole du changement total. Même si le futur président est conscient des difficultés qui l’attendent, il multiplie les symboles forts. Barack Obama suit les pas d’un autre de ses modèles, en prenant la parole sur les marches du Lincoln Memorial, où Martin Luther King, le leader noir assassiné, a prononcé en 1963 son fameux discours “I have a dream” sur l’égalité entre Noirs et Blancs.

“Ensemble, nous savons que l’Amérique se trouve à la croisée des chemins : un pays en guerre et une économie en panne, un rêve américain qui semble s’évaporer. Le temps est venu de nous relever une fois encore”, a-t-il lancé. Un nom sonne comme celui d’un rêve américain enfin retrouvé, Barack Obama.

Le premier Dakar sud américain moto pour Coma

Lundi 19 janvier 2009

Déjà vainqueur en 2006 du Paris-Dakar, l’espagnol Marc Coma, leader depuis le premier jour et vainqueur de 3 spéciales, remporte avec une immense avance ce premier Dakar sud américain. En 2007, alors que le Paris Dakar avait été annulé, il a obtenu tout de même cette année-là, le titre de Champion du Monde de Rally Cross Country. Peu importe le continent pourvu qu’il y ait l’ivresse. Pour Marc Coma, c’est la victoire de la maturité. Quant au Dakar auto,  Giniel de Villiers parachève son triomphe. Mais rappelons l’expression de Gilles Lalay, vainqueur moto du Paris-Dakar 1989 : “Le Dakar n’est pas une course qui se gagne mais plutôt une épreuve qui ne se perd pas”.

Hortefeux au Travail

Dimanche 18 janvier 2009

Voilà que nous sommes passé  de la rumeur, au réel “mini-remaniement” gouvernemental. Brice Hortefeux  quitte le ministère de l’Immigration. L’occasion pour lui de dresser son bilan. Pour la seule année 2008, le ministre a dépassé ses objectifs avec 29 796 “éloignements” sur les 26 000 prévus. Une performance qui permet au ministre de se voir décerner le titre de “Stakhanov de l’expulsion” par l’association RESF. Besson remplace Hortefeux qui remplace Bertrand qui remplace Devedjian.Un jeu des chaises musicales certes mais avec la part du lion pour Brice Hortefeux qui hérite aussi de la ville. Nous voilà  fixé sur le profil d’un  nouveau gouvernement lifté de près. Mais la cerise sur le gâteau c’est la nomination contre toute attente de Kosciusko-Morizet à l’économie numérique, sorte de placard doré des nouvelles technologies.

George W. Busch : c’est l’heure des adieux

Samedi 17 janvier 2009

S’il a reconnu “des revers”, le président sortant a défendu ses résultats dans la lutte contre le terrorisme. Il est vrai que sa présidence sera marquée par deux événements phares. Tout d’abord le 11-septembre, ou “la pire attaque contre l’Amérique depuis Pearl Harbour”, puis la guerre en Irak, son Vietnam à lui. Il a souligné “la vitalité de la démocratie américaine” avec l’accession de Barack Obama à la plus haute fonction, “un moment d’espoir et de fierté”. Il a présenté ses “voeux de réussite” à son successeur. Puis, terminant par le traditionnel “que Dieu bénisse l’Amérique et son futur président”, Georges W. Bush s’en est allé. Il ne laissera certainement pas le souvenir d’un grand président, quittant une Amérique en pleine crise, au bord du gouffre. Beaucoup considère son bilan peu glorieux pour ne pas dire calamiteux.

Martin Hirsch, grand coordonnateur des jeunes

Vendredi 16 janvier 2009

Une première sous la Ve République, Martin Hirsch sera le grand coordonnateur pour la jeunesse sous la tutelle du premier ministre. En écho aux critiques des syndicats étudiants, Hirsch a déclaré qu’il n’était “ni le chouchou ni le gadget de personne” et qu’il allait s’occuper de “tous les jeunes” pour lesquels il faudra “inventer” des mesures d’aide spécifiques.

Et les moyens alors? Interrogé sur la question, il a botté en touche : “On aura des moyens suffisants à la hauteur de ce que me paraît nécessaire pour pouvoir lancer des programmes assez vite” a-t-il répondu laconique. Il aime à dire que “[son] but, c’est comment être utile Maintenant, Martin Hirsch va devoir s’employer à le démontrer.

Les politiques américains sont-ils tous des “va-t-en-guerre”?

Jeudi 15 janvier 2009

Le dernier à utiliser ce terme c’est le vice-président Joe Biden qui a déclaré à des dirigeants du Congrès à propos de la crise économique: “Nous sommes en guerre”. Abus de langage et tour de rhétorique la liste est longue de ceux qui ont usés et abusé du terme. Lyndon Johnson inaugure cette pratique dans les années soixante en déclarant la guerre à la pauvreté. Richard Nixon avait lui aussi déclaré la guerre au cancer et une autre à la drogue. Rappelons qu’Obama a fait campagne contre l’utilisation abusive que Busch faisait de sa guerre contre le terrorisme pour justifier sa politique. Alors que le vice président du futur locataire de la maison blanche emploie les mêmes ficelles, à priori, ce n’est pas bon signe.

Un Golden Globe à titre posthume

Mercredi 14 janvier 2009

L’acteur australien Head Ledger avait crevé l’écran dans “Le secret de Brokeback Mountain” pour lequel il avait été élu meilleur acteur en 2005 au NYFCC Award mais aussi à San Francisco, Phoenix et Las Vegas. Il est mort il y a un an à l’âge de 28 ans, mais obtient à titre posthume un Golden Globe du second rôle masculin pour son rôle de Joker dans “Batman, le chevalier noir”. “Pour tous ceux d’entre nous qui pourront apprécier son travail, il nous manquera pour l’éternité mais il ne sera jamais oublié” a dit le réalisateur Christopher Nolan, en recevant le trophée en son nom.

Claude Berri : “The End”

Mardi 13 janvier 2009

“Il n’y a pas longtemps que je pense à la mort…” écrivait Claude Berri, mais elle vient pourtant de le terrasser à l’âge de 74  ans. Claude Berri, né Claude Langmann en 1934, non content d’avoir obtenu à 28 ans un Oscar pour son deuxième court-métrage, “Le Poulet” (1963), savait tout faire. Il fut acteur, réalisateur mais surtout un producteur phare du cinéma français. Sa filmographie est impressionnante. Il a produit les plus grands : Eric Rohmer, Maurice Pialat, André Techiné, Patrick Chéreau, Jean-Jacques Annaud, Claude Zidi, Alain Chabat, Les Inconnus, Costa-Gavras. Deux de ses fils sont comme lui accros de cinéma. L’un était acteur, Julien Rassam, l’autre Thomas Langmann, est devenu producteur comme papa. Question ciné la relève est assurée. Claude Berri avait le sens du succès, il le flairait : la preuve avec “Bienvenue chez les Ch’tis”, son plus gros score de tous les temps, plus de 20 millions de spectateurs… Joli Happy End Mr Berri!