Archive pour novembre 2010

On m’a demandé de vous virer

Samedi 20 novembre 2010

Pour tous les  nostalgiques de la rubrique de Stéphane  Guillon sur France Inter, l’humoriste vient de faire paraître chez Stock la compile de ses derniers chroniques écrites de septembre 2008 à juin 2009. Le titre est évocateur et tiré du contexte tendu de ses derniers heures, “On m’a demandé de vous calmer”.  “Un bon humoriste est un humoriste” mort lance Guillon, lors de son interview au grand journal de Canal +, quelque peu amer et nostalgique de ce qu’il a taxé de belle époque. Souhaitons qu’avec ce livre, un bon lecteur soit aussi un lecteur mort, mais de rire, à la lecture de ce florilège de billets irrévérencieux .

Pour relire la genèse d’un licenciement annoncé,  vous pouvez cliquer sur les liens ci -dessous.

Radio France, Guillon sans garde-fou, le PDG saute.

Mais de qui se moque-t-on ?

Alors là, ça ne rigole plus …du tout !

Come back de la chanteuse Line Renaud

Vendredi 19 novembre 2010

Line Renaud, 82 ans, après un breack de 30 ans où elle s’est consacrée au cinéma, au théâtre et à la télévision, revient à ses premières amours, la chanson. Celle, que l’on surnommait la “demoiselle d’Armentières” à ses débuts, disait pourtant ne plus vouloir chanter. “Hervé ( Saouzanet) a fini par me convaincre qu’il y avait une attente, que les jeunes générations voulaient découvrir la chanteuse” confie-t-elle, en parlant de son fidèle collaborateur. Tous comptes faits, “Cet album, c’est un vrai cadeau que la vie me fait ! “, ajoute Line Renaud. Comme quoi il n’y a que la foi qui sauve ! Cadeaux, deux mois avant Noël, des compositions sont arrivées de partout signées, Mylène Farmer, Christophe Mahé, Julien Clerc ou Alain Chamfort. Voilà que du neuf et pas de réchauffé. Pour conclure, la cerise sur le gâteau, Line Renaud se produira pour la première fois à l’Olympia. Comme quoi pour elle l’heure de la retraite ne sonnera jamais.

Aung San Suu Kyi enfin libre

Jeudi 18 novembre 2010

C’est fait, après sept ans de résidence surveillée, Aung San Suu Kyi a enfin été libérée le 13 novembre 2010 par la junte Birmane. Une foule compacte de sympathisants s’est amassée pour l’occasion devant la villa occupée par la prix Nobel de la Paix 1991. Dès le lendemain de sa libération on peut constater qu’elle n’a rien perdu de sa verve et lance un appel à la liberté d’expression. L’heure est à la joie, à l’espoir retrouvé pour les opposants à la junte. Elle souhaite travailler “main dans la main avec les autres force démocratiques”  et déclare que : “Le moment est venue où la Birmanie a besoin d’aide”. Maintenant reste à savoir ce qui est prévu à l’avenir pour celle qui a été en détention quinze des vingt et une dernières années. Il est peu probable que la junte laisse l’opposante rejouer un rôle déterminant dans le pays sans broncher.

Pour en savoir plus vous pouvez lire les articles consacrés à l’opposante Birmane

De la résidence surveillée au cachot

Ban Ki-moon demande la libération immédiate de Aung San Suu KYi

Aung San Suu Kyi nouvelle condamnation cousue de fil blanc

Aung San Suu Kyi sera-t-elle exclue de son parti ?

La junte Birmane légalise la triche électorale

Mascarade d’élection en Birmanie

Red, quand des retraités voient rouge

Mercredi 17 novembre 2010

Red, pour retraités extrêmement dangereux, est un film d’action et surtout une comédie délirante tout droit tiré d’une BD illustrée par Cully Hamner sur un scénario de Warren Ellis . Dans ce film de Robert Schwentke, Bruce Willis toujours aussi dézingué, est accompagné par Morgan Freeman, Richad Dreyfus, Brian Cox et de l’excellent John Malkovich qui a bien failli manquer à l’appel. Notons aussi la performance d’Helen Mirren qui n’a rien à envier à Rambo. C’est l’histoire d’une ancienne unité d’élite que la CIA a mis à la retraite. Le contraste entre leur nouvelle vie et leur ancienne vie explosive rend le quotidien souvent insupportable. Ils essaient alors de compenser comme ils peuvent. Quelle aubaine quand leurs anciens employeurs essaient de les éliminer à tour de rôle. C’est l’occasion inespérée de se réassocier pour faire parler la poudre. Pas de prise de tête dans cette comédie premier degré, déconnade menée bon train par un casting de haut vol qui n’a d’autre but que de nous faire passer un bon moment.

Söderling tombeur des français

Mardi 16 novembre 2010

Robin Söderling remporte le Master 1000 de Paris et devient du coup numéro 4 mondial. Il fut lors de ce tournoi le briseur des espoirs français qui ont pourtant fait vibrer très fort leur public. Alors que Michaël Londra avec fougue avait défait Djokovic, le tenant du titre en quart de finale, il a dû s’incliner de peu en demi finale face à l’inébranlable Robin Söderling. Gaël Montfils quant à lui réussissait  le coup de la carrière, en battant pour la première fois Roger Federer. Pour lui alors tous les espoirs étaient permis, il accédait pour la deuxième fois consécutive à la finale du Master de Paris. Mais c’était sans compter sur Robin Söderling qui ne laissa rien passer et brisa le rêve du camp français en balayant Gaël Montfils en un 6-1,7-1 sans appel. Tout le monde y croyait, mais encore une fois le Suédois a montré qu’il  était un adversaire redoutable.

Quelle surprise !

Lundi 15 novembre 2010

Annoncé grillé, fini il y a peu, François Fillon, surnommé “Droopy” ou encore “mister nobody” en 2007,  semble être le grand gagnant de ce remaniement qui met fin aux atermoiements des 5 derniers mois. Tout ça pour ça serait-on tenté de dire. Clou du mystère de polichinelle,  le premier ministre démissionne un samedi soir et se voit renommé le dimanche matin, c’est peu.  Le message est clair, on ne change pas une équipe qui gagne tout en faisant un jeu de chaises musicales et on resserre à droite. C’est pour Nicolas Sarkozy une manière de plébisciter son collaborateur pour ses compétences et sa discrétion mais peut être aussi une façon d’éliminer un présidentiable potentiel gênant. Rafarin, qui voyait en Jean-Louis Borloo le symbole fort d’un changement nécessaire, s’est lourdement fourvoyé. Ce dernier vient de faire une sortie remarquée,  refusant d’appartenir au nouveau gouvernement et choisissant la liberté . Choix courageux qui réjouit ses amis centristes.

Let’s Recap…récapitulons

Dimanche 14 novembre 2010

La bonne excuse

Samedi 13 novembre 2010

A priori, depuis quelques temps, la SNCF n’arrête pas de s’excuser. Les gens fort mécontents déplorent sans cesse les retards qui sont devenus monnaie courante. Mais voilà il y avait pourtant des excuses très en retard, puisqu’elles se sont faites attendre depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Pour la première fois la SNCF officiellement, par la voix de son président actuel Guillaume Pépy, a exprimé “sa profonde peine” et “ses regrets”, pour son rôle dans le transport de 76 000 juifs vers les camps de la mort. Il ne faut pas voir là une déclaration spontanée mais le fruit d’un chantage, d’une pression financière. Si la SNCF ne faisait pas amende honorable, elle se voyait privée d’accéder à des appels d’offres pour la construction de lignes ferroviaires en Floride et en Californie. Pour montrer combien elle regrette, la SNCF s’est dite prête à aménager un lieu de mémoire près de la gare de Bobigny, d’où partait les convois du camp de Drancy. Comme quoi pour obtenir des excuses en bonne et due forme, faut-il encore y mettre les moyens.

Cohn-Bendit toujours aussi vert

Vendredi 12 novembre 2010

Ce week-end Europe Écologie et les Verts s’apprêtent à fusionner lors des assises de Lyon. A cette occasion, Nicolas Hulot sera, en quelque sorte, la vedette américaine. Pour Pascal Durant c’est : ” une présence symbolique particulière”. Cécile Duflot, secrétaire nationale des verts, affiche sa satisfaction devant la validation à 85,1% des nouveaux statuts. Mais le “Shtroumph grognon” comme la patronne des Verts qualifie Daniel Cohn-Bendit, est plutôt déçu. Pour lui, initiateur du projet, “on a réussi-pas tout à fait-le rassemblement des écologistes” et la gauche “n’est pas tout à fait prête” pour gagner. Dany multiplie les interventions médiatiques, jouant le trublion au sein d’une gauche qui a bien du mal à trouver ses marques pour les prochaines présidentielles. Il accuse le PS de rester hégémonique particulièrement au niveau des Cantons. En ce qui concerne Jean-Luc Mélenchon, le courant ne passe pas du tout, pour lui il va jusqu’à “labourer sur les terres du FN” et qualifie ses propos “d’insoutenables, d’intolérables”. Passé maître dans l’art de la rhétorique et du tacle à tout va, rien d’étonnant que Daniel Cohn-Bendit devienne prochainement consultant foot à Canal+.

G 20, sommet du cynique capitalisme mondial

Jeudi 11 novembre 2010

Au moment où les 20 pays les plus riches du monde vont se réunir à Séoul et que notre président va s’y rendre avec son nouvel avion flambant neuf, il est difficile de regarder les actualités mondiales sans avoir un certain vertige. Le patchwork des annonces est stupéfiant. A Londres les jeunes anglais veulent tout casser parce qu’on va tripler leurs frais d’inscription, en France la loi sur les retraites vient d’être promulguée au grand dam d’une jeunesse prise en otage. Séoul n’est certes pas la préoccupation du président Haïtien René Préval qui doit faire face à une épidémie de choléra qui a déjà fait plus de 600 morts. Après le récent passage de l’ouragan Tomas et les 22 000 morts d’un séisme catastrophique qui a laissé un pays exsangue, pour lui  l’actualité est : sauve qui peut la vie. Pourtant le G 20, même s’il n’a pas été invité et semble l’ignorer,  ne l’oubliera certainement pas à l’heure du paiement de la facture. Mais voilà le débat pour ce nouveau sommet des 20 pays les plus riches au monde sera : en quelle monnaie devra-t-il la régler?