Séismes à répétition au Chili
Le Chili ne cesse de connaître des séismes, le premier fut politique en décembre 2009. La droite retrouve le pouvoir après 20 ans de gouvernements de centre-gauche, sous les traits de Sebastian Pinera, un prospère entrepreneur milliardaire de 60 ans qui succède à la présidente socialiste Michelle Bachelet. Selon le magazine Forbes cet ancien sénateur, qui a fait fortune dans le secteur des cartes de crédit et l’aéronautique civile, est l’un des hommes les plus riches du monde. Cette page tout juste tournée, les éléments s’en sont mêlés comme pour ponctuer ce changement radical dans la vie politique du Chili. Le 27 février, tremblements de terre et tsunami ont endeuillé le pays faisant d’après l’estimation du président lui-même près de 22 milliards d’euros de dégâts. Des répliques perturbent sérieusement le jour de son investiture. Faisant un bilan de la situation, il déclare avec clairvoyance :”C’est vrai que le Chili est un pays plus pauvre” qu’avant la catastrophe. Dernier épisode en date de cette série noire, une gigantesque coupure d’électricité plonge une grande partie du pays dans les ténèbres. Curieux concours de circonstances et signes de mauvaises augures pour celui qui doit porter son pays vers des cieux plus cléments.
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