Articles taggés avec ‘cinéma’

Mort d’un Virtuose…

Jeudi 6 janvier 2011

Le Crabe, après avoir passé des fêtes relativement pépères, continue sa fauche inexorable avec l’un des “Virtuoses” du grand écran. Pete Posthethwaite, encore une vraie “gueule”du cinéma, pommettes saillantes et joues creuses, nous quitte à l’âge de 64 ans. Le nom de cet acteur britannique ne vous dira certainement pas grand chose, mais si vous l’avez croisé sur la toile, un tel talent ne s’oublie pas. Il fut remarquable dans le Dernier des Mohicans, Usual Suspects, Roméo + Juliette ou encore, Au nom du Père. Mais c’est son rôle dans “Les Virtuoses” où il excellait en dirigeant avec ferveur une fanfare locale, composée de mineurs désabusés, qui lui avait valu une nomination aux Oscars en 1993. Pete Posthethwaite, promu officier de l’Ordre de l’Empire britannique (OBE) en 2004, est apparu récemment dans Inception, alors que la maladie le rongeait déjà… Steven Spielberg disait de lui qu’il était “le meilleur acteur du monde”, voilà un bel hommage, par une référence tout de même.

S’il pleut allez au ciné… voir Même la Pluie

Mercredi 5 janvier 2011

Le 5e long métrage de Iciar Bollain “Même la Pluie” est un film inspiré de faits réels sur un des thèmes les plus cruciaux de notre passé et de notre futur, la bataille  pour l’eau. Est-ce un hasard s’il a été sélectionné par l’Espagne pour la représenter à la prochaine cérémonie des Oscars ? Ou encore, quoi de plus étonnant que cette épopée moderne fasse l’ouverture de la deuxième édition du Festival de Cinéma Européen des Arcs après avoir fait celle du Festival de Toronto 2010 et celle de la 55e semaine Internationale de Cinéma de Valladolid ? Même la Pluie c’est aussi opposition de deux personnages, Sebastian l’ambigu réalisateur, joué par Gael Garcia Bernal et Costa, un producteur obsédé par le financement de son film, interprété par Luis Tosar. C’est le choc épique entre la survie d’un peuple et l’achèvement d’une œuvre cinématographique. Au travers de différentes critiques on perçoit bien que ce film fait mouche, rien que quand on lit, film ‘passionnant et maîtrisé”. Sur le site de “Tout le Cinéma”, la conclusion de l’article dédié est : “très bon film”. Alors que demande le peuple, si ce n’est de s’y précipiter pour se faire sa propre opinion!

L’Iran condamne ses cinéastes

Jeudi 23 décembre 2010

En apprenant la condamnation du cinéaste iranien Jafar Panhi, le monde du cinéma et les intellectuels français ont décidé de se mobiliser. Rappelons que le cinéaste n’avait pu se rendre ni au festival de Cannes, où il était membre du Jury, ni à la Mostra de Venise. Soupçonné déjà en avril “de préparer un film contre le régime”, il avait été arrêté, puis libéré sous caution. Mais l’affaire a suivi son cours et Jafar Panhi vient d’être condamné pour “activité et propagande contre le pouvoir” à 6 ans de prison, ainsi qu’à l’interdiction de réaliser des films et quitter le pays pendant 20 ans”. Une manière de lui faire payer au prix fort, le fait d’avoir pris fait et cause pour Mirhossein Moussavi et l’opposition , durant les élections présidentielles de 2009. Mohammad Rasoulof, un de ses collaborateurs a été arrêté en même temps et condamné à une peine similaire. Bernard Henri Lévy s’enflamme et déclare que Téhéran “a déclaré la guerre à ses artistes et à la société civile toute entière”. Décidément la justice iranienne, toujours aussi expéditive et impartiale, se joue en permanence de la communauté internationale.

La dernière vague

Lundi 13 septembre 2010

Cette année Claude Chabrol sera le grand absent du festival “De la page à image” organisé par le cinéma associatif Le Hublot du Croisic dont il était la parrain. En 2004, le cinéaste tombé amoureux de la Côte Sauvage et avait décidé de poser ses valises dans sa maison croisicaise qu’il adorait. “C’était quelqu’un de formidablement généreux et tellement drôle”, a confié à l’Associated Press Mickaël Gauthier, directeur du cinéma le Hublot. Le festival ouvrira ses portes le 12 octobre sous la présidence de Vincent Perez, et c’est avec beaucoup d’émotion qu’un hommage lui sera rendu comme il se doit. “Il venait tous les ans et aurait certainement été parmi nous cette année encore. Il était plein d’humour et d’amour pour le cinéma”. En 2011, Claude Chabrol souhaitait être présent pour les vingt ans du cinéma Le Hublot. MicKaël Gauthier rajoute : “…Il nous manque déjà énormément”. Il n’est pas le seul, à l’ heure qu’il est,  à penser ça.  Le cinéma français paye actuellement un lourd tribu à l’insatiable camarde. Deux semaines après la mort d’Alain Corneau, voilà un autre “monstre sacré” qui nous quitte. Cette rentrée commence à ressembler à un film de mauvais goût.

Dessin dans la série au Bar devant un petit noir…

Première histoire d’amour avec le 7e art pour Julien Doré

Samedi 3 avril 2010

julien-doreEnsemble, nous allons vivre une très très grande histoire d’amour…est une comédie à la Française réalisée par Pascal Thomas. Pour ce film le réalisateur annonce la couleur sans détours : “Je n’ai envie que de choses légères, frivoles, désinvoltes et vives, bref tout ce qui peut-être considéré comme superficiel et futile par notre époque balourde… Être à contre courant me ravit.” Quitte à être fou autant l’être jusqu’au bout, aussi, dans le rôle du jeune premier de comédie, de fantaisie, il a choisi le chanteur Julien Doré devenu comédien pour l’occasion. Pascal Thomas justifie son choix en disant : “Julien Doré est beau, très photogénique et , tout en restant plus que charmant, il sait passer au mode comique et même burlesque.” Originaire de Nîmes l’acteur pour l’occasion a retrouvé son accent méridional. Le voilà dans un rôle  sur mesure pour faire craquer les filles, en premier sa partenaire dans le film, Marina Hands. Souscrivons à la demande du réalisateur qui préconise : “Ne pas en dire trop, en dire même très peu sur l’histoire,  est une politesse que l’on doit au spectateur.” Une passion amoureuse truffée de gags sur une musique de Reinhardt Wagner, un chanteur à succès en prime, tous les ingrédients sont à priori là, pour faire battre le cœur des midinettes.

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Jacques Audiard au delà de la gloire

Mardi 2 mars 2010

jacques-audiardSi le cinéma est riche de dynasties célèbres, Audiard est un label dans le 7e Art qui ravit l’Académie des César. Après Michel qui nous a si souvent époustouflé par la qualité de ses scenarii à la verve inimitable, voilà le fils Jacques qui réalise et finalise une marque de fabrique sans commune mesure. Son film, Un Prophète, déjà grand prix du festival de Cannes, Prix Louis Delluc 2009, Prix du meilleur film au festival de Londres et dans la course aux Oscars, rafle pas moins de neuf récompenses lors de la 35e cérémonie des César. Son acteur, Tahar Rahim, 28 ans , reçoit même,  et c’est une première, le prix du meilleur espoir masculin et du meilleur acteur. Quant à Audiard, coutumier du fait, il reçoit le prix du meilleur film et du meilleur réalisateur. Pour la petite histoire, il faut tout de même noter que Jacques Audiard avait déjà reçu trois César pour Sur mes lèvres en 2001 et huit pour De battre mon cœur s’est arrêté en 2006, excusez du peu. Au sommet de sa gloire, Un Prophète a battu tous les records, il ne manque plus maintenant qu’à installer sur son piédestal, un Oscar, on peut toujours y croire.

Brigh Star, une poésie cinématographiée

Mercredi 6 janvier 2010

jane-campionQui peut mieux parler des femmes qu’une femme ? Voilà le credo ce la cinéaste néo-zélandaise Jane Campion. La réalisatrice, dans la deuxième partie de sa filmographie, dépeint avec une grande sensibilité des univers féminins complexes au sein d’ambiances troublantes. Ses héroïnes vivent dans le déséquilibre, parce qu’elles ignorent leur corps (La leçon de piano, In the Cut), leurs émotions (Portrait de femme), leur intellect (Un ange à ma table, Sweetie, Holy Smoke). Dans Bright Star, Jane Campion campe chez Fanny Brawne, un être d’harmonie dont le doux rayonnement illumine les derniers jours d’un Keats rongé par la tuberculose. Cette cinéaste, à l’évidence éprise de mots, va jusqu’à inventer un style cinématographique qui traduit à l’écran la forme poétique. Ce film original et intelligent, salué par la critique comme un de ses meilleurs, semble une fois de plus destiné à un public choisi. Si l’on dit souvent qu’un artiste réalise toujours la même œuvre, celle de Jane Campion montrerait à coup sûr une femme à la recherche d’elle même, de son moi féminin. Pour amateurs, à consommer sans modération.

Pour Catherine Breillat, la crédulité n’a pas de prix

Jeudi 19 novembre 2009

catherine-breillatLa réalisatrice Catherine Breillat, dans Abus de faiblesse ( éd. Fayard), raconte sous forme de confession comment elle a été “dépouillée” par Christophe Rocancourt, un escroc français qui a beaucoup  vécu aux crochets des stars hollywoodiennes. Après avoir été partiellement paralysée,  suite à une attaque cérébrale, Catherine Breillat est à la recherche d’un acteur pour son nouveau film, Bad Love. Elle rencontre alors Christophe Rocancourt, un bad boy tout juste  sorti de prison, et avoue avoir été “bouleversée” par cet homme. Bilan pour la réalisatrice : “Il ne me reste rien, le dernier round m’a encore coûté 200 000 €. Ma stupidité semble insondable à ceux qui la découvrent. Un pigeon, une oie grasse à la surface. Christophe Rocancourt m’a dépouillée de tout ce que j’ai gagné dans ma vie”. Elle ajoute pour faire bonne mesure : ” “Ami”, pour lui, signifie victime. C’est un imposteur… Jamais il n’a pu escroquer 35 millions de dollars. Il n’a abusé que de la faiblesse, partout où elle suinte.” Catherine Breillat a payé cash et peut dire à l’instar de la Fontaine que ; “Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute”, cela vaut bien un nouveau livre sans doute ! Honteuse et confuse Catherine jura mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

Jocelyn Quivrin, mort passionnelle, ivre de vitesse

Mercredi 18 novembre 2009

jocelyn-quivrin“J’éprouve une véritable fascination pour les voitures de sport en général, et les Ferrari en particulier”, confie-t-il à Paris Match. Une passion née lorsqu’un ami de son père lui fait faire un tour de Testarossa. “J’avais 4 ans …Je ne voyais même  pas la route, mais ce fut un moment inoubliable avec des sensations complètement incroyables. Un mélange d’excitation et de peur. Depuis, la passion ne m’a jamais quitté.” Il arrive trop souvent que la passion mécanique sur route tue. Ce fut le cas dimanche soir sur l’A13, sous le tunnel de Saint-Cloud près de Paris. Jocelyn Quivrin perd le contrôle de son Ariel Atom, puissant biplace à la carrosserie ouverte plus radicale qu’une Porsche ou qu’une Ferrari. Il avait 30 ans. Il s’était illustré dans près de 30 films et de nombreux téléfilms où il semblait abonné aux seconds rôles. Il disait non  sans humour : “Je suis un jeune vieil acteur”. Compagnon à la ville comme à l’écran de l’actrice Alice Taglioni, ils avaient eu en mars dernier un petit garçon. Même s’il était moins connu que James Dean, il était tout de même considéré comme la relève du cinéma français, il meurt comme lui, trop jeune, au volant de son  bolide.

Nalair fait son cinéma: une histoire à suivre

Vendredi 6 novembre 2009

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Oyez, Oyez!!!

Nalair arrive avec un nouveau concept: un bimensuel thématique.

Le tout premier, du 9 au 15 novembre, est consacré au 7° art.

Vos propositions pour les prochains sujets (politique, people, sport…) sont les bienvenues.

Merci de votre visite.

Nalair