Archive pour la catégorie ‘science’

Coup de coeur de la Semaine de Nalair

Dimanche 22 décembre 2013

Le professeur Carpentier restera certainement le coup de coeur de la fin de l’année. Ce qui est amusant c’est que l’on peut lire dans la presse, la France invente le coeur artificiel. C’est curieux comme la France sait jouer les pique assiettes à des moments. L’homme machine vient de nous marcher sur les pieds. Un petit pas pour l’homme un grand pas pour l’humanité.

James Cameron, encore un sommet

Mercredi 28 mars 2012

C’est l’homme de tous les défis et en voici un nouveau à son actif. James Cameron, 57 ans, a plongé lundi 26 mars à 10 898 m dans la fosse des Mariannes au large des Philippines dans le Pacifique. Le cinéaste canadien qui ne perd jamais le nord, après avoir mis 2h36 pour avoir atteint son objectif, y reste 2h 30 et filme en 3D ce qu’aucun humain avant lui n’avait vu. En plus d’avoir fait Titanic; Abyss ou Avatar, le cinéaste est un maître dans le documentaire en 3 D. Voilà un événement qui va non seulement faire date au niveau scientifique mais aussi au niveau cinématographique. Ce Méliès canadien est vraiment un diable dans sa boite verte de 7m de long digne d’une cabine Apollo. A peine sorti de son suppositoire technologique, il twitte : ” Je ne me suis jamais senti aussi bien en touchant le fond. Hâte de faire partager ce que je suis en train de voir”. Il n’y manquera pas du reste puisque déjà les TV et le cinéma sera là pour relayer cet exploit de sa vie ordinaire. Il nous parle encore d’”un endroit très lunaire, très désert, très joli, j’ai eu l’impression de passer d’une planète à l’autre”. Ce un comble de descendre si bas pour atteindre un sommet, décidément James Cameron n’a pas encore fini de nous étonner.

Le nucléaire, non merci

Mercredi 30 mars 2011

Tepco lance un SOS à EDF au CEA et à AREVA, mais est-il déjà pas trop tard ! Le Japon lors du séisme n’a pas voulu en un premier temps de l’ingérence d’un pays étranger, mais là l’heure est plus qu’alarmante, et Tepco ne sait plus comment gérer la crise, et demande de toute urgence une expertises de certains ingénieurs français. Près de 4500 tonnes d’eau on été déversées sur le réacteur 3 pour le refroidir, on craint maintenant des ruissellements radioactifs jusqu’aux rives de l’océan Pacifique. C’est une perte de contrôle totale de la situation et les français expliquent : ” Ils attendent notamment notre expertise sur les traitements des eaux contaminées, après découverte de fuites sur les réacteurs”. Du plutonium a été détecté à 5 endroits différents dans le sol. L’heure est grave pour ne pas dire dramatique à la centrale de Fukushima. Le Vice Président de Tepco est incapable à l’heure actuelle de déterminer une date de sortie de crise, cela durera certainement des décennies. Au moment où bien des pays remette en cause la sécurité nucléaire et pense tout bonnement exclure cette énergie de leur avenir, Areva vient d’annoncer son entrée en Bourse. Décidément en France on se marche sur la tête au quotidien.

Quand la télé fait des bulles

Lundi 28 juin 2010

jean-philippe-lefevre

Une émission consacrée entièrement à  la Bd c’est une première. C’est la chaîne Public Sénat qui l’héberge. Le point de départ fut une rubrique BD dans l’émission littéraire Bibliothèque Médicis. Elle devient, voilà déjà  5 ans, “le  monde des bulles” présentée par Jean-Philippe Lefèvre. Une émission de 30 min hebdomadaire est diffusée le vendredi à 23h, culture oblige. Il a reçu, selon son coup de cœur, déjà 1200 auteurs en 230 émissions à raison de 3 invités à chaque fois. Actuellement l’émission se propose de faire un Tour de France des lieux marqués  par la BD. Première étape Bordeaux où il interview des auteurs qui se sont installés dans la région. Le 3 juillet ,pour sa prochaine émission la guerre en BD,  Jean-Philippe Lefèvre plante le décors dans l’ancien camp de Srurthof en Alsace, haut lieu de l’Histoire. La question que se pose l’animateur  est la suivante : La bande dessinée peut-elle contribuer à l’effort de mémoire ?  Voilà une émission à découvrir et à consommer sans modération.

Nouvelle aventure extrême pour Jean-Louis Etienne

Jeudi 8 avril 2010

jean-louis-etienneLorsque Generali Artic Observer, la rozière (du nom de l’inventeur, Pilâtre de Rozier), s’est envolée en direction de l’Alaska en début de semaine, Jean-Louis Étienne déclare : “Je n’ai pas eu une petite, mais une énorme émotion au départ. C’était quelque chose d’extraordinaire”. Son ballon ovoïde d’une hauteur de 28 mètres qui contient 2 200 m3 d’hélium dans un ballon interne et 500 m3 d’air chaud dans le cône inférieur, n’est en rien comparable à une montgolfière. Il doit survoler le pôle Nord géographique pour un nouveau défi en ligne de mire, la traversée de l’Arctique en ballon libre, une première. Le “savanturier”, comme le surnomme la famille Piccard,va effectuer seul à bord un vol de 7 à 10 jours, dans des conditions extrêmes. A une altitude moyenne de 300m, Jean-Louis Étienne effectuera entre autres des mesures du champ magnétique et de dioxyde de carbone (CO2) afin de tenter de mieux comprendre la provenance de ce gaz à effet de serre. Pour la énième mission, cet amoureux des pôles de 63 ans, le sourire en bannière, force le respect et montre combien toute quête scientifique n’a qu’un seul et unique moteur, la passion. Quant à l’homme, il est aussi gonflé que son ballon.

Il y a 40 ans les USA s’offraient la Lune

Mercredi 22 juillet 2009

neil-armstrongNeil Amstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins ont été invités à faire une déclaration commune en vue de la commémoration de l’événement qui, en 1969, fit rêver la terre entière. Mais voilà, quarante ans plus tard, les trois compères ne partagent plus la même vision de la conquête de l’espace.  Ces trois hommes ont vécu certainement l’aventure la plus folle et la plus onéreuse de l’histoire de la Nasa, mais certains n’ont plus les yeux plein d’étoiles. Neil Armstrong, n’a jamais aimé être dans les spolights et a fait le moins d’apparitions possibles. Buzz Aldrin a connu l’alcoolisme et la dépression à son retour sur Terre, de ce fait il a décidé de s’effacer de la scène publique. Seul Michael Collins a multiplié les interventions, a publié trois livres et signé des centaines d’autographes pour chercher à rappeler à tous qu’il faisait parti d’Apollo 11, frustré certainement de ne pas avoir, comme ses deux compagnons, foulé le sol de la Lune. Il a déclaré à “Times“  que les trois astronautes étaient ” d’aimables étrangers” les uns pour les autres.  Le coût économique colossal de l’opération pourrait, en réactualisant les sommes, être chiffré à quelques 110 milliards d’euros. Rassurez-vous, l’avancé technologique que cela a nécessité a fait que les retombées économiques, depuis 40 ans, ont rapporté au minimum cinq fois la mise initiale. Si en 1969 les USA se sont offerts la Lune, les américains n’ont pas pour cela perdu le Nord. Business is Businees, what else !