Frédéric Mitterand ministre, to be or not to be

frederic-mitterandPeut-on mélanger littérature et politique ? Cela semble bien délicat dans l’affaire Mitterand. Les paroles s’envolent, les écrits restent les vidéos aussi, c’est du reste tout le problème de la classe politique actuelle. Certains politiques cherchent le pilori dans les raclures de bidet. Tout cela resemble à un combat de bas étage qui ne grandit pas le débat politique. Ne sommes nous pas avec l’affaire Cleanstream au coeur de la vilénie et du mensonge que fourbissent au quotidien les élus du peuple. Pourquoi s’étonnent-ils ensuite que l’on soit méfiant à leur égard. Jean-Yves Camus, politologue spécialiste du FN, n’a pas franchement tort quand il dit : “c’est la seule façon d’occuper le terrain”. Quant à Benoît Hamon, il se trompe de combat en se laissant sur  cette piste nauséabonde et en se faisant le chantre de la moralité. Il a déclaré sur Canal + : “Si on excuse tout parce que M. Mitterand est connu, eh bien moi je n’excuse pas”. Le moralisme primaire va mal au PS actuel qui ne cesse de produire du coup bas à discrétion. Il y a pourtant tant à faire, il devrait avant tout se concentrer sur son véritable travail d’opposant, en évitant les clowneries de bazar et les jeux de massacre digne d’une fête foraine. Frédéric Mitterand, même s’il n’a pas convaincu les irréductibles, a montré sur TF1, interrogé par Laurence Ferrari, qu’il n’avait besoin de personne pour se défendre. Seulement comme lui on peut déplorer que l’on fasse un amalgame et que “l’affaire Polanski devienne l’affaire Mitterand”.

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