Révélations inattendues dans l’affaire Tristane Banon DSK

Suite à la plainte déposée par Tristane Banon, s’en suit une enquête préliminaire du parquet de Paris. Dans cette affaire une troisième personne semble jouer un rôle déterminant, c’est la mère de la plaignante, Anne Mansouret, vice présidente PS du conseil général de l’Eure. Entendue dans le cadre de l’enquête par la Brigade de la répression de la délinquance contre la personne, l’élue socialiste aurait confirmé le récit de sa fille et l’avoir dissuadée en un premier temps de porter plainte, avant d’accabler DSK, d’après L’Express.fr. Pour appuyer la plainte de sa fille,  elle confie aux enquêteurs avoir eu elle même “une relation consentie mais clairement brutale “avec l’ex-patron du FMI. Anne Mansouret dit avoir fait cette révélation pour battre en brèche le portrait de DSK par ses amis qui le présentent comme un “séducteur invétéré”, un” homme  à femmes”, mais qui est incapable de violence. Elle considère que DSK est “un prédateur qui ne cherche non pas à plaire mais à prendre” avec “l’obscénité d’un soudard”. La mère de Tristane Banon affirme s’être confié à son amie Brigitte Guillemette, ex femme de DSK, qui l’aurait appelé et à qui il aurait répondu : “Je ne sais pas ce qui m’a pris . J’ai couché avec la mère, j’ai pété un câble quand j’ai vu la fille”. Brigitte Guillemette, mère de Camille, toutes deux entendues dans le cadre de l’enquête,  dément formellement, même d’avoir été contactée et déclare: “Tout cela est faux et c’est ce que nous avons expliqué aux enquêteurs”. Dernière révélation en date, Tristane Banon serait appelée  à témoigner dans le cadre de l’enquête américaine lors d’une demande d’entraide. Alors que le volet américain semblait tourner en faveur de DSK, sur manque de crédibilité de la femme de chambre, la plainte de Tristane Banon pourrait relancer la procédure outre atlantique. Le clan Banon a resserré les rangs, dans cette joute judiciaire contre le clan DSK, et attaque sur tous les fronts.

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