Sans queue ni tête, et alors ?

Il était bien tentant pour la plume acérée des critiques cinématographiques de rebondir sur le titre du dernier long métrage de Jeanne Labrune qui arrive aujourd’hui sur nos écrans. L’Express n’a pas raté l’occasion en titrant son article : “Tout est dit dans le titre du film”. Le Figaro et quelques autres magazines ou quotidiens ne sont guère plus tendre. La critique en général semble unanime pour tacler cette démonstration qui marque le retour de la réalisatrice,6 ans après une trilogie de comédies : ça ira mieux demain, c’est le bouquet ou encore Cause toujours. Jeanne Labrune ayant fait des études de littérature et philosophie, revient semble-t-il à ses premières amours, avec “Sans queue ni tête”, mêlant ici prostitution et psychanalyse. Elle n’a pas convaincu et alors ? Ce mélange détonnant reste un nouveau champ d’investigation  pour l’incroyable Isabelle Huppert qui n’a jamais fini de nous étonner en passant son temps, pour notre plus grand plaisir, à briser son image. Rien que pour apprécier et assister à ce nouveau challenge de l’égérie de Chabrol, ce film vaut certainement que l’on s’y intéresse. De plus quand la critique s’acharne à ce point sur une œuvre, cela cache soit une perle soit un nanar. Donc si vous êtes joueur courrez y et faites vous une opinion personnelle, cela reste encore la meilleure.

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