Vous avez dit dopé, oui mais…

Les affaires de dopage se suivent et se ressemblent. C’est à croire, qu’en tout champion il y a un dopé qui sommeille, se désintoxique ou s’ignore. Que ce soit en tennis, en cyclisme en athlétisme et  cette fois-ci en natation, pour être sur la première marche du podium, faut-il se doper ?  On peut se demander si le nombre d’affaires qui défraient la chronique découle d’un meilleur contrôle ou d’une généralisation du dopage dans notre vie quotidienne. Dans l’affaire Bousquet,  comme ce fut le cas pour Contador ou bien Gasquet qui avait, il y a peu, franchi la ligne blanche,chaque défense semble attester que c’est actuellement un véritable casse-tête, pour ne pas dire un art, quand on est sportif de haut niveau, d’éviter les produits dopants.  Ces derniers se généralisent à tel point qu’ils se cachent même dans la viande d’animaux dopés qui, bien évidemment, s’ ingèrent à l’insu de notre plein gré et du leur. Cela sous entend que pour assumer notre quotidien,  tout en chacun est en permanence un dopé qui s’ignore. Bientôt pour faire du sport de compétition,  il faudra s’entrainer certes,  mais surtout cesser d’être accro à tous les médicaments en libre circulation ou qui la favorise. Tous ces produits qui nous permettent d’ être plus performant, de nous soigner  pour vivre et travailler plus, sans avoir besoin d’une inacceptable retraite.  Si  nous poussons le raisonnement à l’absurde, rien ne sera plus naturel que de se doper, seul bémol, pour faire du sport il sera  interdit de se faire prendre,  faute d’être capable de se sevrer.

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