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Une histoire d’amour une histoire de tous les jours

Vendredi 16 octobre 2009

sandrine-kiberlainLa complicité d’anciens amants à la ville peut être un atout majeur ou une torture ultime. La partition de l’émoi partagé est tant et tant de fois lue et relue que tout cela sonne bien évidemment juste. Le film, sensible, évoque  Sur la route de Madison par sa façon délicate de traiter les amours de deux êtres parvenus à un carrefour de leur vie. Sur la musique et la voix nostalgique de Barbara, le temps s’égraine dans un concert de bons sentiments et rend palpable cet amour naissant aussi inattendu qu’improbable. Avec “Mademoiselle Chambon”, Stéphane Brizé offre un film précis et touchant. “C’est une histoire simple”, précise le cinéaste. Mais qui a-t-il de plus compliqué à rendre que la simplicité ! C’est tout l’art du dépouillement dans une époque où tout est trop. Ce film est à conseiller prioritairement aux contemplatifs, amateurs de films d’action, s’abstenir. La critique a sorti et accordé ses violons pour saluer la performance d’une équipe sans fausses notes.

Johnny Depp, ennemi public de la gente masculine

Mercredi 8 juillet 2009

johnny-deppMarion Cotillard, notre “Môme”, est une actrice comblée. Elle forme dans le nouveau film de Michael Mann “Public Ennemies”, avec Johnny Depp, un couple glamour comme Hollywood les affectionne. Elle interprète Billie Frechette, la fiancée du gangster John Dillinger, incarné par Johnny Depp, dont elle dit : “Johnny est un vrai gentleman. C’est quelqu’un qui a trouvé un équilibre dans sa vie de grande star américaine. Il est simple, facile d’accès et en même temps très créatif avec une espèce de folie. Sur le tournage il m’a beaucoup soutenu et je lui sais gré d’avoir fait parfois 30 prises de la même scène parce que je n’étais pas à l’aise avec mon accent.” Pour Marion, Michael Mann : “C’est un immense réalisateur, quelqu’un qui tourne des films d’homme dans lesquels les femmes ont toujours une place particulière.” Depp est l’homme par excellence dont toutes les femmes rêvent, il a tout pour lui, c’est désespérant, un véritable ennemi public pour la gente masculine. C’est à croire que ce rôle était pour lui, fait sur mesures.

Nicolas Cage new age

Vendredi 3 avril 2009

nicolas-cageNicolas Cage au top de son image, fait une promo éclair en France, très minutée. Il envoie un message simple mais efficace : “Je ne veux plus que mon image soit associée à la violence”. Du reste son contrat stipule un refus de poser pour une quelconque affiche, armé. En évoquant son dernier film “Prédictions” il dit : ” J’ai trouvé que le film correspondait avec mes propres visions philosophiques et avec mes croyances.” Ce n’est donc qu’en allant voir le film que vous découvrirez de quoi il s’agit. Cet ex “bad boy” prend de la distance avec son passé à l’écran comme dans la vie, il a même arrêté de boire. Maintenant, il soigne son image de bon père  de famille, sérieux, réfléchi, très professionnel, comme seuls les américains savent l’être. Quelques minutes chez Denisot ont montré qu’il savait ce qu’il disait, et le disait avec conviction, l’essentiel. ” Ce rôle présente en effet une des rares occasions de ma carrière où le scénario coïncide parfaitement avec mes sentiments. “Prédictions” a été une rencontre heureuse entre Koestler et moi.” Quand le journal La voix du Nord lui demande ; “Aimez-vous regarder la télé? il répond : “Non, très peu. Je préfère un bon bouquin.”  Là aucun doute, on nous l’a changé! Un autre Nicolas Cage est né, plus séduisant. Même s’il  dit préfèrer la fiction, la mutation elle, est bien réelle. A découvrir sans modération , ce Nicolas Cage new age !

Des dérapages de moins en moins contrôlés…

Dimanche 11 janvier 2009

L’acteur vedette de “Taxi” a maintenant un casier judiciaire certainement plus étoffé que sa filmographie. Le dernier dérapage en date a nettement franchi la ligne jaune. Après une violence altercation avec son ex-copine, cette dernière apeurée fait appel à un ami qui vient à sa rescousse. Samy Naceri a poignardé l’homme à la gorge lui infligeant une blessure nécessitant pas moins de trente points de suture et une veine tranchée. Par chance ses jours ne sont pas en danger.

Samy Naceri, de plus en plus incontrôlable dans la vie ordinaire, risque dorénavant de n’avoir plus que des premiers rôles de taulards.

Disparition d’un des ténors des seconds rôles, l’acteur Pat Hingle

Mercredi 7 janvier 2009

Un visage qui vous dit quelque chose, un nom qui vous échappe, au cinéma cela porte un nom : un second rôle. L’acteur Pat Hingle est mort à 84 ans. Il joua dans près d’une centaine de films, des séries télé et des pièces de théâtre, mais il restera toute sa carrière l’éternel célèbre anonyme. Repéré par Elia Kazan, il fut le faire valoir des plus grands du septième art comme, Warren Beatty, Nathalie Wood, Marlon Brando ou Clint Eastwood. Référence: il était le commissaire Gordon dans “Batman”. Après quatre décennies de cinéma, il devint producteur, mais ce qu’il préférait par-dessus tout, c’était le Théâtre !

Depardon et ses profils paysans, mis à l’honneur.

Dimanche 14 décembre 2008

Raymond Depardon a remporté le prix Louis-Delluc 2008, surnommé “le Goncourt du cinéma”, avec son film “la Vie moderne” troisième volet de sa trilogie sur le monde paysan. Le réalisateur est allé à la rencontre d’agriculteurs des Cévennes et les a suivis sur près de vingt ans. Ce film est un témoignage poignant mais aussi un hommage de Depardon à ses parents, agriculteurs eux-mêmes.

Rappelons que le prix récompense le meilleur film français sorti pendant l’année. La discussion fut rude et la concurrence prestigieuse. Les quinze critiques firent preuve à la fois d’audace et de constance, en choisissant une autre chronique rurale : l’Apprenti, de Samuel Collardey, pour le prix Louis-Delluc premier film.

100 ans et ça tourne toujours !

Samedi 13 décembre 2008

Manoel de Oliveira, réalisateur portugais, est né le 11 décembre 1908 à Porto (Portugal), il est le seul réalisateur de cinéma centenaire en activité. Vendredi, “jour officiel” de son anniversaire, car comme il l’explique lui même “comme beaucoup d’enfants de cette époque”, il a été enregistré le lendemain de sa naissance. Ce 12 décembre, Manoel de Oliviera fera ce pour quoi il vit ; filmer. Le cinéaste a prévu de tourner des plans à Lisbonne, espérant achever d’ici quelques jours son 46e long-métrage.

Pour lui “cesser de travailler, c’est mourir… Si l’on m’enlève le cinéma je meurs”, déclarait-il récemment. Depuis sa première réalisation en 1931, un documentaire muet sur sa ville natale, Porto (Douro, travail fluvial), le cinéaste a réalisé 44 longs-métrages, dont vingt depuis ses 80 ans. Son dernier film en date, en 2008, Christophe Colomb, l’énigme, évoque, avec émotion et humour, l’histoire du grand navigateur. Il a reçu l’année de ses 100 ans, sa première Palme d’or, pour l’ensemble de son œuvre au festival de Cannes2008. “J’apprécie énormément de la recevoir de cette façon-là, parce que je n’aime pas trop la compétition…c’est une belle façon de recevoir un prix”. Moralité : si la passion conserve, très souvent la compétition tue.

Cette fois pour Samy, ce n’est pas du cinoche.

Jeudi 6 novembre 2008

Samy Naceri avait pris la mauvaise habitude de conduire sans permis dans la série des ” Taxis”, ce qui fit de lui une icône auprès d’un public conquis : la transgression de la loi a toujours fait vendre au ciné.

Tous les excès lui étaient permis alors, jusqu’au moment où la réalité et la fiction se sont croisés. Naceri n’en était pas à son coup d’essai, plutôt coutumier du fait il s’en était jusque là pas trop mal tiré. Mais voilà le 14 octobre dernier notre héros ivre, sans permis de conduire, renverse une femme policier, allant jusqu’à se faire passer pour son frère lors de son interpellation ; la farce tourne à l’aigre et son histoire au vinaigre.

Absent de l’audience, le comédien de 47 ans a été reconnu coupable d’ “atteindre involontairement à l’intégrité physique” aggravé d’un “défaut de permis”. La procureure Anne-France Sarzier, peu charmée par ses prouesses au cinéma, avait requis un an de prison dont huit mois ferme et une amende de 8000€, fustigeant ” la façon de se défiler” de Samy Naceri, qui “a fait preuve de sa dangerosité”

Avis aux amateurs, la vie, la vraie, ce n’est pas du cinoche et ce type de comportement est plutôt irresponsable et moche. Moralité, la célébrité ne met pas toujours à l’abri de tout, surtout pas de la prison, la preuve est faite. La loi serait-elle la même pour tous ?

C’est l’histoire d’un film qui n’a pas failli sortir…

Mercredi 15 octobre 2008

Le Coluche d’Antoine de Caunes sort bien aujourd’hui sur les écrans.

Pourtant “Paul Lederman réclame  quelques 150 000€ de dommages et intérêts, mais aussi la modification du titre sur les affiches et le générique du film.

Les 500 copies étant prêtes, matériellement la diffusion devenait impossible à la date d’aujourd’hui.

Les éditions Léderman ont publiés en 2006 le livre Coluche, l’histoire d’un mec, titre du film d’Antoine de Caunes, donc il estime qu’il y a contrefaçon et là on ne rigole pas avec les droits d’auteur. ” Il cherche l’interdiction pure et simple du film, qui ne correspond pas à l’idée qu’il se fait de Coluche”, a dit le producteur, estimant que Lederman “s’arroge un droit moral, qu’il n’a pas, sur la mémoire” de l’humoriste.

Moralité c’est l’histoire de mecs qui se font un joli coup de pub gratos et cela ne nous tire aucun larme, c’est affligeant.

Cassel, Kassoviz : “la Haine”.

Lundi 13 octobre 2008

Cassel, Kassoviz ou l’histoire d’une embrouille.

Leur brouille est officielle depuis le 61ième festival de Cannes et à ce jour elle persiste. Vincent Cassel se montre sceptique et très ironique à l’idée de retravailler un jour avec le réalisateur culte de” la Haine”.

Mathieu kassovitz avait quant alui confié, en mai dernier avoir” des problèmes à régler” avec l’acteur, des problèmes qui ne les regardent disent-ils, qu’eux.

Seront-ils les NTM du cinoche quand les sirènes “du business” retentiront?