Articles taggés avec ‘Jean-Marc Ayrault’

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Dimanche 9 décembre 2012

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Jean-Marc Ayrault  lire en cliquant ici

Peut-on faire confiance à Mittal ?

Mardi 4 décembre 2012

L’annonce de Jean-Marc Ayrault de faire une nouvelle fois confiance à Mittal a eu l’effet d’une douche froide, pas seulement pour les syndicats et tous les employés de Florange mais aussi certainement pour Arnaud  Montebourg. Très vite les médias parlent de désaveux du ministre du Redressement productif qui s’était très fortement impliqué auprès des salariés, annonçant même la possibilité d’une nationalisation temporaire avec un repreneur en vue.

Il n’y a pas de fumée sans feu, l’incendie a bien été allumé par Jean-Marc Ayrauld quand, sans citer l’action de son ministre, il a annoncé une toute autre stratégie dans la résolution du cas Mittal. Reçu à l’Elysée, Arnaud Montebourg menace de démissionner et c’est François Hollande qui joue alors le rôle du pompier de service. S’en suivra, un communiqué, loin d’être spontané, du chef du gouvernement, notant le rôle essentiel, pour ne pas dire déterminant, qu’à jouer le Ministre du Redressement pour trouver un accord avec l’aciériste. Il est tout de même regrettable qu’un dossier dont est loin de connaître l’épilogue exacerbe les querelles intestines au sein du gouvernement. Quant à Mittal, il garde toutes les cartes en main et n,’est certainement pas une promesse non tenue près, au regard du passé.

Construction d’un aéroport qui bien du mal à décoller

Lundi 26 novembre 2012

Le gouvernement  qui semblait jusqu’à ce jour inflexible sur le dossier du nouvelle aéroport nantais suspens momentanément les hostilités. Il avait certainement sous estimée  une rébellion qui ne fléchit pas, répondant à la violence policière par la violence, ce qui fit de part et d’autres de multiples blessés. La virulence des opposants au projet, et la mobilisation permanente rencontrée par le gouvernement obligent ce dernier à jouer la carte de l’apaisement  en reportant  le début des travaux. A Notre -Dame-des Landes, les destructions des cabanes reconstruites sont suspendues, pourtant les opposants ne désarment pas, profitant de cette accalmie pour consolider leur position et aménager un véritable  branle-bas médiatique. Vient  l’heure, un peu tardive il est vrai, de la négociation, en souhaitant qu’elle soit  plus constructive que le passage en force du projet. L’annonce de Jean-Marc Ayrault d’une “commission des dialogues” prouve qu’il tente face aux heurts de reprendre la main. La construction de l’aéroport du grand Ouest a bien du mal à décoller. Voilà un nouveau dossier épineux qui oppose le PS à ses partenaires écologistes.

Fronde du parti communiste au Sénat

Vendredi 9 novembre 2012

Fronde de gauche au Sénat Jean-Marc Ayrault collectionne les camouflets. Les amis d’hier sont les ennemis d’aujourd’hui, quand on voit le comportement du PCF qui s’allie à l’UMP pour bloquer l’action du gouvernement on mesure fort bien que la maxime revisitée d’Alexandre Dumas père est plus que jamais d’actualité. Bruno le Roux président du groupe parlementaire PS à l’assemblée nationale s’agace et déclare : “”On marche sur la tête quand la gauche vote avec la droite”. Le premier ministre a convoqué les deux présidents de groupe parlementaire  Elianne Assassi et  André Chassaigne qui ont déclaré qu’il continueraient à camper sur leur position, tout en démentant faire parti de l’opposition. Tout cela montre combien les relations avec le Front de Gauche, auquel le PCF appartient, deviennent précaires. Il y a de l’eau dans le gaz, puisque le texte sur l’énergie avait été rejeté au même titre que la loi de programmation budgétaire. Ce n’est certes pas une première de voir ce vieux couple d’opposants se déchirer surtout quand il passe, et ce n’est pas si souvent, dans la majorité. Vont-ils consommer le divorce ? Pour l’instant l’heure est encore à la négociation, et le passage en force, d’après un proche du président, n’est pas d’actualité.

Le rapport Gallois pourquoi?

Jeudi 8 novembre 2012

“Un rapport de plus, un rapport pour rien,  un rapport qui dérange, un rapport qui ne sera pas suivi d’effets”, tout a été dit avant même que Louis Gallois le présente à Matignon. Il est vrai que si l’on prend le cas du rapport Attali, Nicolas Sarkozy n’a pas eu le temps ou l’envie de le mettre en place à un moment où l’on donnait pas cher de son image et ne penser qu’à sa réélection.

Le rapport Gallois, sera-t-il pour le gouvernement  le prétexte à recréer un dialogue constructif avec les entrepreneur en réduisant les charges patronales et salariales, sous forme de crédits d’impôts? Il est certain qu’il faut relancer une compétitivité en berne depuis maintenant 12 ans et non six mois, bien évidemment. La désindustrialisation de la France est frappante autant que navrante, engendrant une augmentation exponentielle  du chômage. Louis Gallois est un homme encré à gauche certes mais avant tout il a un passé de grand commis de l’État et de grand patron, il est bien difficile de mettre en doute son avis d’expert international. Mais le politique, et ce n’est pas simple, doit  faire la part des choses et des forces en présence. La réalité qui semble se profiler, c’est que tout le monde va en prendre  pour son grade,  demandant à chacun un sursaut de patriotisme et de conscience de l’intérêt national, autant demander la lune aux Français. Il y a cependant dans ce rapport des mesures qui fâchent  et sont dors et déjà mises à l’index, comme l’extraction du gaz de schiste, même au niveau de la recherche de solutions moins polluantes, pas question une nouvelle fois de prêter le flanc à des attaques croisées, droite, front de gauche et écolos réunis. Quant à  la remise à plat des 35h, après un cafouillage  de la communication de Jean-Marc Ayrault, elle est reportée aux calanques. Le  rapport Louis Gallois sera-t-il l’occasion de fixer le nouveau cap du gouvernement Ayrault ? Peut-on imaginer qu’un rapport serve un jour à quelque chose ? L’avenir nous le dira, mais l’on sait, dès à présent, que tout ce qui sera fait, sera critiqué,  pas besoin de lire dans les aruspices de la crise, ni être devin.

Ayrault de tous les maux

Jeudi 1 novembre 2012

Couac, couac, couac, l’harmonie des médias est à l’unisson. Ils s’impatientent,  ils s’ennuient, une façon de dire qu’ils n’ont plus rien à nous mettre sous la dent depuis que Trierweller est entrée dans le rang. Il est vrai que si l’on fait un petit retour en arrière, 2007 nous avait livré un hyper président, qui sautait partout et chaque matin, les médias avaient leur pâtée à digérer. Un repas entre généreux donateurs au Fouquet’s, une nuit au Carlton, une croisière sur le bateau de Boloré, un divorce et dans la foulée une idylle chez Disney suivie d’un voyage en amoureux en Egypte avec un top modèle qu’il épouse et à qui il fait un enfant… ouf. Entre temps il gouvernait de façon despotique et abreuvait la presse de projets et d’effets d’annonce à en attraper le tournis. Quant à Fillon, il pouvait errer tranquillement dans son bureau, faisant de la figuration et grimpant de ce fait dans les sondages. L’hyper Sarko parlait pour lui, décidait pour lui et pour tous les ministres qui, le petit doigt sur la couture, n’avaient qu’à répéter la parole impériale.  Pour Nicolas Sarkozy, nul besoin de se justifier,  c’était une affaire d’enfant  d’accaparait  les médias détenus par ses amis. Mais voilà maintenant, le rythme change, nous sommes au pays du gros mou à lunettes et des couac à répétition de son gouvernement. Couac, couac, couac, des ministres parlent, couac, couac, couac le premier ministre ne sait toujours pas imposer la pensée unique à ses faire valoir, couac, couac, couac on s’ennuie titre la presse hystérique. Comme il faut bien que les médias s’occupent, ils auscultent au plus près chaque intervention pour titrer: ” nouveau couac, encore un couac, toujours des couacs, harcelant sans cesse le gouvernement qui passe bien trop de temps à tenter de justifier un combat perdu d’avance et qui lamine pas à pas l’opinion publique tout aussi impatiente. Ah nostalgie quand tu nous tiens !

Marseille cause nationale

Vendredi 7 septembre 2012

Marseille est devenue une cause d’intérêt nationale. Cette déclaration de Jean-Marc Ayrault au terme d’un conseil spécial interministériel montre la volonté du gouvernement de tenter de reprendre la main dans la deuxième aggolméraqtion la plus importante de l’hexagone.  La sécurité au sein de la ville fosséenne est devenue pour le gouvernement un véritable challenge, parce que pour les habitants de certains quartiers la situation de non droit devient totalement insupportable.

La demande de la sénatrice Samia Ghali de l’intervention de l’armée semble avoir fait l’effet d’un électrochoc. Le premier ministre annonce : «Le destin de l’agglomération marseillaise, c’est donc une question d’intérêt national, sortir Marseille de ses difficultés c’est un impératif, engager l’ensemble de l’agglomération sur un projet commun est une obligation». Les Marseillais les plus pessimistes pensent que dans leur ville rien ne changera jamais, espérons qu’ils aient tord et que la bonne humeur revienne à l’heure du pastis, peuchère.

Najat Vallaud Belkacem est élue la ministre la plus sexy

Samedi 1 septembre 2012

Vous avez élu Najat Vallaud Belkacem comme la ministre la plus sexy du gouvernement Ayrault  2012. Cette jeune politique socialiste qui vient d’être nommée ministre de droits de la Femme et porte parole du gouvernement, n’est pas sans rappeler la jeune et pétulante beurette de service du gouvernement Fillon, Rachida Dati. Égalité des sexes, diversité, tout est dit pour que la Femme devienne un homme politique comme les autres.

Dès à présent vous pouvez voter pour le prochain sondage qui se situe sur la colonne de droite. Voici le choix:

Mademoiselle ou madame, quel est votre fantasme masculin pour la rentrée ?

Si je m’adresse en priorité à la gente féminine, il va de soi que tout le monde peut voter…à vos clics c’est parti…

Premier tour des législatives

Mardi 12 juin 2012

On peut noter tout d’abord que ce vote n’a pas vraiment motivé les gens au premier tour et le grand gagnant est encore une fois l’abstention. Il est évident que ce mode qui intervient environ un mois après les présidentiels apparait comme un vote de confirmation pour la gauche qui obtient 46 % . Dès le premier tout 19 députés de gauche sont élus dont 6 ministres parmi lesquels le premier ministre Jean-Marc Ayrault et Laurent Fabius le ministre des affaires étrangères.

Même si la droite s’est bien défendue, l’hypothèse d’une cohabitation ne semble pas à l’ordre du jour. Si le PS échoue dans sa majorité absolue, il pourra toujours s’allier au écologiste et au front de gauche. L’UMP passerait pour la première fois depuis sa création en 2002 dans l’opposition. C”est le retour à la bipolarité, faute de proportionnelle,  et les petits partis sont les grands perdants de ce scrutin. Pour le second tour partout où le FN peut gagner, le PS se retire contrairement à l’UMP qui ne donne pas de consigne.

Quelques personnalités perdent ne verrons plus le palais Bourbon, c’est le cas entre autres de Rama Yade et Jean-Luc Mélenchon

Rendez-vous maintenant le 17 juin pour voir si les abstentionnistes signent et persistent ou jouent la différence.

Le gouvernement Ayrault déjà au travail

Vendredi 18 mai 2012

Dès son annonce , nous pouvons constater que les engagements que François Hollande avait pris durant sa campagne se dessinent dans la formation du premier gouvernement Ayrault. Tout d’abord une parité totale avec 17 femmes et 17 hommes, une première sous la Ve République, mais aussi autour de quelques piliers un renouveau très fort. Le gouvernement voulu par le Président de la République  est aussi celui de la diversité avec 7 ministres issus de “minorités visibles”. Pour la première fois dans cette nouvelle équipe, où toutes les sensibilités du PS sont présentes,  elle prend les couleurs de la France.

La grosse surprise est venue bien entendu de l’absence de Martine Aubry au gouvernement . Elle déclare comprendre le choix de François Hollande, dans une telle période, et qu’il veuille gouverner avec quelqu’un de proche ce qui est bien normal. Elle dit qu’elle savait depuis  toujours que ce serait Jean-Marc Ayrault. Pour Martine Aubry c’était Matignon ou rien donc elle refuse tout autre ministère  même taillé pour elle, estimant qu’il ne valait pas la mairie de Lille et la présidence de la communauté de commune. Pour mettre fin à la langue de bois, cela vaut certainement mieux pour le début de ce quinquennat. Il est difficile de faire l’impasse sur les relations tendues qu’elle a avec le Président et que leur affrontements lors des primaires a laissé des blessures qui auraient rendu délicat toute cohabitation. Certainement que Martine Aubry sera plus utile, dans la prochaine bataille des législatives, en tant que secrétaire du PS plutôt qu’au gouvernement. Après une suite d’investitures très républicaines dans son ensemble, mis à part le départ en vacances inopiné de Éric Besson ex ministre de l’Industrie mais aussi ex PS. Dès la prise en main de leur dossier à 15h a eu lieu le premier conseil des ministres avant que François Hollande s’envole pour rencontrer Barack Obama accompagné par son ministre des affaires étrangères, le seul éléphant de ce ministère, l’ex premier ministre Laurent Fabius.