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Fronde à l’assemblée nationale

Jeudi 16 septembre 2010

Vote solennel à l’Assemblée Nationale du projet de réforme sur la retraite s’est passé dans une ambiance frondeuse de l’opposition. Les députés de l’opposition avaient enfilé leur écharpe tricolore en guise de protestation. La nuit fut agité et la matinée au bord de l’hystérie, les noms d’oiseaux fusent. C’est une agitation une  confusion totale qui s’empare de l’hémicycle quand son président, Bernard Accoyer (UMP) décide d’arrêter la succession des députés de l’opposition qui utilisent  les cinq minutes d’explications légales, pour retarder le vote définitif. Le PS l’accuse de “forfaiture” et appelle à sa démission. Il sera même poursuivi dans les couloirs de l’Assemblée par des députés furieux, tout cela sous les yeux des caméras. Du jamais vu, l’affaire est plutôt cocasse et pourtant rien ni n’a changé le résultat prévisible du vote. Le projet est adopté par 329 voix contre 233. Le projet de loi controversé doit maintenant être adopté par le Sénat. Cela promet d’ici là de belles empoignades.

Pour Didier Migaud, les comptes sont bons

Vendredi 26 février 2010

didier-migaudDepuis le décès de Philippe Séguin le 7 janvier, sa succession était devenue un véritable casse-tête. De nombreux noms avaient circulé, les derniers en date furent Alain Lamassoure, ancien ministre des Affaires européennes, puis du budget, ou Anne-Marie Idrac, secrétaire d’État au Commerce extérieur. C’est le socialiste Didier Migaud, 57 ans, juriste de formation, qui passe de son poste de président de la commissions des Finances de l’Assemblée Nationale à celui de président de la Cour des Comptes. Le choix du président Sarkozy, qui vient aussi de nommer Michel Charasse au conseil constitutionnel, confirme sa stratégie d’ouverture à une certaine gauche. Certes moins connu que Philippe Séguin, sa très grande connaissance des rouages budgétaires de l’État a fait de Didier Migaud, l’homme de la situation, respecté de tous. Cette nomination est unanimement saluée comme : “Le poste juste pour un homme juste”. Celui qui rêvait de devenir ministre du budget devient le magistrat inamovible d’une institution que son prédécesseur avait tenté de dépoussiérer par la rendre plus proche des Français.