Articles taggés avec ‘l’ONU’

Damas front de la guerre civile Syrienne

Samedi 21 juillet 2012

Bachar al Assad a-t-il quitté Damas ? On ne sait pas grand chose de fiable de son actuelle situation dans le pays, une chose est certaine, Damas est actuellement un des fronts les plus importants et les plus virulents de cette guerre civile. Après avoir chancelé, suite à l’étêtement du système répressif de Bachar,  le pourvoir du dictateur reste apparemment intact, et son apparition télévisuelle voudrait en attester. De violents combats ont lieu actuellement dans les rues de la capitale Syrienne et le pouvoir a lancé sa répression, chars en avant, pour tenter une nouvelle fois de mater la répression dans un nouveau bain de sang. Après un troisième veto de la Russie et de la Chine au conseil de sécurité de l’ONU, pour protéger leurs intérêts, la communauté internationale reste impuissante face aux massacres perpétués par Assad et ses complices. Cependant  la mission de l’ONU a été prolongée à l’unanimité, une manière de rester les observateurs impuissants qui pourront peut être témoigner sur les horreurs de cette guerre civile. Le Ramadan commence aujourd’hui, interdisant dès le lever du soleil toute nourriture, toute relation sexuelle, mais à priori tuer ne doit pas couper le jeune.

Houla, le massacre de trop ?

Mercredi 30 mai 2012

Houla serait-il le massacre de trop?  Le médiateur international Kofi Annan a été horrifié par les derniers massacres. À Houla une centaine de personnes ont péri, dont une cinquantaine d’enfants. Bachar el-Assad reste inflexible et continue à accuser  le terrorisme armé qui ne respecte pas le plan Annan, mais aussi des pays comme l’Arabie saoudite et le Qatar qui arment les insurgés de l’Armée syrienne libre (ASL). Pourtant selon des témoignages recueillis par le Haut-Commissariat à l’ONU aux droits de l’homme, la majorité des victimes ont été exécutées dans leurs propres maisons par des miliciens pro Assad. Les capitales occidentales expulsent les ambassadeurs syriens. C’est le cas à Paris ou pour la première fois Mardi soir, le président François Hollande, après avoir notifié l’expulsion de l’ambassadrice syrienne Lamia Chakkour, n’a pas exclu une intervention armée dans le cadre d’une résolution de l’ONU, même si une solution autre que militaire est souhaitable. Laurent Fabius traite Assad “d’assassin de son peuple” et ajoute “qu’il doit quitter le pouvoir”. Bachar el-Assad profite toujours de la situation, entre une Russie qui émet des doutes sur la véracité de l’action imputable à l’armée gouvernementale tout en demandant” une enquête objective et impartiale” à l’ONU, et le fait que les USA soient en campagne présidentielle. Quant à la Chine elle condamne le massacre certes, mais pas le gouvernement syrien. Donc il est bien évident que toute évolution du conseil de sécurité de l’ONU semble improbable. Le temps joue toujours  pour le pouvoir de Bachar el-Assad et lui laisse encore les mains libres afin d’organiser et de perpétuer une répression sanglante en toute impunité.

Des casques bleus pour la Syrie

Mardi 24 avril 2012

La situation en Syrie reste toujours aussi préoccupante . En dépit de la trêve de nombreux civils meurent encore sous les pilonnages de l’ armée gouvernementale. La présence d’observateurs, n’a fait que ralentir le processus sur les lieux où ils sont. Dès qu’il partent les combats reprennent. C’est ainsi que 28 civils ont été tués à Hama, un autre près de Damas et cinq soldats dans les régions de Deraa et Hama selon l’observatoire syrien des droits de l’homme(OSDH). Il est évident que le cessez-le-feu n’est absolument pas respecté puisque l’OSDH a recensé plus de 200 morts depuis sa signature. Pour la première fois, une résolution du conseil de sécurité a été votée à l’unanimité,Russie comprise.Il s’agit pour l’ONU d’envoyer en tant qu’observateurs, 300 casques bleus qui devraient arriver la semaine prochaine. Ban ki Moon a insisté pour que les observateurs de l’ONU soient entièrement libres de leurs mouvements, et que les autorités leur fournissent des moyens de transports aériens. C’est bien entendu pas du tout ce qu’il se passe actuellement. En attendant le jeu du chat et de la souris entre les belligérants risque d’alourdir sérieusement la tuerie, et comme toujours les civils payent le plus gros de la facture.

Après la Libye la Syrie ?

Lundi 31 octobre 2011

Alors que la situation en Syrie est plus que jamais au bord de la rupture et risque de tourner en une véritable guerre civile particulièrement meurtrière, Damas campe sur ses positions.  Alors que la mort de Kadhafi a certainement donné un nouvel élan à l’opposition syrienne, le régime durcit les répressions, les arrestations et bloque les activités en ligne des opposants. Vendredi la Syrie a connu de nouveau une journée particulièrement violente. La Ligue arabe menace Bachar al Assad, d’une intervention internationale si son régime ne s’engage pas sur un calendrier de réformes et n’entame pas sérieusement un dialogue avec l’opposition actuellement en exil. Ban Ki-moon demande de son côté ” La fin immédiate des opérations militaires contre les civils”. Il reste que les blocages russes et chinois au conseil de sécurité de l’ONU, rendent, dans l’immédiat, toute intervention peu probable.  Bien entendu, Assad est conscient du fait que les occidentaux vont mettre la pression, aussi hausse-t-il le ton. A l’instar de Kadhafi, Assad défi les occidentaux et menace d’embraser la région. Pour bien préciser les choses il leur pose cette question :” voulez-vous voir un nouvel Afghanistan, ou des dizaines d’Afghanistan ?” Suite aux intimidations et aux méfiances de part et d’autres, verrons-nous à terme,  la Syrie finir comme la Libye ?

Demande d’adhésion d’un Etat de Palestine à l’ONU

Samedi 24 septembre 2011

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a réaffirmé avec détermination sa volonté de présenter une demande d’adhésion d’un Etat Palestinien à l’ONU, et la remet en main propre à Ban Ki moon. La Palestine serait alors le 194e Etat membre des Nations unies. Il est évident que de nombreux diplomates ont  tout fait pour le dissuader et il a déclaré : ” L”administration américaine a fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire échec à notre projet. Mais nous allons aller de l’avant, en dépit des obstacles, et des pressions car nous voulons obtenir nos droits, nous sommes le seul peuple au monde encore sous occupation”. La crainte d’un nouvel embrasement entre les Palestiniens et les Israéliens est ce que certains pays reprochent à cet acte unilatéral. Pour les Européens, le plus important est avant tout de relancer les négociations actuellement dans l’impasse. Washington a dès à présent  annoncé sa vonlonté d’opposer son veto lors du conseil de sécurité. L’assemblée générale davantage acquise à la cause palestinienne pourrait lui conférer le statut d’observateur. D’une manière ou d’une autre, les Palestiniens ont rendez-vous avec leur histoire.

Ban Ki moon sans rival

Vendredi 24 juin 2011

Le Sud Coréen Ban Ki-moon, 67ans,  a été réélu sans grande surprise, le mardi 21 Juin lors de l’Assemblée Générale de l’ONU pour un second mandat. Sans rival déclaré, et après avoir reçu le soutien des quinze pays du Conseil de Sécurité,  l’affaire était entendue et ne fut qu’une formalité. Il est vrai que cette élection  ne manque pas d’originalité, puisqu’elle se déroule par acclamation. Son mandat ne s’achèvera donc pas le 31 décembre 2011, comme prévu, mais bel et bien le 31 décembre 2016. Si beaucoup s’”entendent à dire qu’il n’a pas le charisme de son prédécesseur Kofi Annan, il n’empêche que durant le printemps Arabe, ce bourreau de travail a su prendre des positions courageuses. Il s’est impliqué personnellement dans la crise Ivoirienne et n’a pas ménagé ses critiques à l’égard du Libyen Mouammar Kadhafi ou du Syrien Bachar-Al-Assad qui depuis boycotte tout entrevue. Ce fils d’agriculteur,détenteur d’un master d’administration publique à Harward, spécialiste des relations internationales. En 2001, il fut chef de cabinet de Han Seung-soo alors président de l’Assemblée générale de l’ONU, et devint ministre de la diplomatie sud-coréenne en 2004. Ban Ki-moon,ainsi maintenu dans son poste, remercie et déclare : “Rarement les Nations Unies n’ont été aussi utiles, plus que jamais elles sont nécessaires.” Il a rajouté une note d’espoir à son message : “Ensemble, aucun défi n’est trop grand. Ensemble rien n’est impossible”. Nous voulons bien y croire !

Gbabo signe et persiste

Lundi 20 décembre 2010

La situation de Côte d’Ivoire s’aggrave d’heure en heure. Après les évènements dramatiques de jeudi dernier où la manifestation des partisans d’Alassane Ouattara a été réprimée dans le sang, l’armée loyaliste de Gbagbo quadrille Abidjan. Charles Blé Goudé leader des “jeunes patriotes” appelle à la violence. L’ultimatum, lancé à Laurent Gbagbo par l’Union européenne de quitter le pouvoir dans les plus brefs délais sous peine de sanctions, est resté vain. Pour toute réponse, le président ivoirien exige le départ de la mission de l’ONU et de la force militaire française Licorne, qu’il accuse de grave ingérence. Le secrétaire générale de l’ONU, Ban Ki-moon, a rejeté cette demande, mettant en garde Laurent Gbagbo contre toute attaque des soldats onusiens. Actuellement on compte sur place 10 000 Casques bleus et la force Licorne environ 900 hommes. Laurent Gbagbo, de plus en plus isolé, négociera -t-il une sortie pacifique ou fera-t-il basculer le pays dans une nouvelle guerre civile ? Pour l’instant, tout reste possible.

Deux présidents pour la Côte d’Ivoire

Mardi 7 décembre 2010

Au terme du second tour des élections présidentielles en Côte d’Ivoire, la commission électorale indépendante (CEI) a crédité Alassane Ouattara de 54,1% des voix, ce qui fait de lui le nouveau président en titre. A cette annonce de nombreux pays et organisations internationales félicitent le nouvel élu. Coup de théâtre, le conseil constitutionnel désavoue le vote pour fraude et proclame alors la victoire du chef d’Etat sortant. Dans la foulée une cérémonie d’investiture est organisée et retransmise en direct à la télévision nationale. Des protestations internationales s’élèvent. L’ONU, les États Unis et la France entre autres demandent à Laurent Gbagbo de respecter le vote démocratique. Fort de l’allégeance le l’armée, il refuse en bloc le désaveux de la communauté internationale et notamment de l’ONU. Il déclare : “J’ai observé quelques exemples graves d’ingérence… Notre souveraineté est quelque chose que je vais défendre”. Voilà 10 ans que la Côte d’Ivoire n’avait pas connu d’élections démocratiques, à priori leur organisation vient de se conclure par un abus de pouvoir que l’on peut qualifier de coup d’État. Thabo Mbeki mandaté par l’Union africaine pour tenter de trouver une solution pacifique juge le situation “grave, très grave”. Actuellement le pays a deux présidents mais aussi deux premiers ministres et le bras de fer continue.

Ban Ki-moon porte-parole du Quartette en Cisjordanie

Vendredi 26 mars 2010

ban-ki-moonSuite aux récents événements qui enflammèrent de nouveau le Proche-Orient, le secrétaire générale de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est rendu en Cisjordanie pour tenter de relancer le processus de paix. Il assure l’Autorité palestinienne du “soutien ferme” du Quartette (ONU, États-Unis, UE, Russie), qui vient de se réunir à Moscou, favorable à un État palestinien “viable et indépendant”. Le président de l’ONU déclare que le blocus de la bande de Gaza par les Israéliens “cause des souffrances inacceptable”. Il s’est fait le porte-parole du Quartette qui, “condamne la décision du gouvernement israélien prévoyant la construction de nouveaux logements à Jérusalem-Est”, étincelle qui a mis le feu aux poudres. Les Palestiniens voudraient faire de ce secteur la capitale de leur futur État mais Israël s’y oppose considérant l’ensemble de la Ville sainte comme sa capitale “indivisible et éternelle”. Israël exclut tout gel de la colonisation de Jérusalem-Est à majorité arabe, dont l’annexion en 1967 n’a pourtant jamais été reconnue par la communauté internationale. Jérusalem reste et demeure à ce jour la capitale éternelle, pomme de discorde entre les deux communautés.

Kadhafi menace la Suisse

Vendredi 5 mars 2010

mouammar-kadhafiLes relations entre Tripoli et la Suisse sont décidément de plus en plus tendues. Nouvelle escalade du numéro un libyen Mouammar Kadhafi qui, à l’occasion de la fête du Mouloud qui commémore la naissance du prophète Mahomet, appelle au jihad, ou guerre sainte, contre la Suisse : “Boycottez cette race mécréante, apostate, qui agresse des maisons d’Allah” invective-t-il. Il semble qu’un règlement de comptes personnels, liés à l’arrestation d’Hannibal Kadhafi et de sa femme sur plaintes d’employés de maison à Genève, ne soit pas étranger au différent entre les deux pays. L’interdiction de la construction de minarets votés par les Suisse en novembre, voilà un prétexte tout trouvé, un cheval de bataille qu’enfourche celui qui voulait rayer la Suisse de la carte, rien que ça. L’ONU et Paris jugent ses propos inadmissibles. Quant au monde arabe, jugeant que Kadhafi agit avant tout pour des raisons personnelles, il reste prudent. Plusieurs pays pensent même boycotter le prochain sommet arabe de Tripoli en Mars prochain.