Articles taggés avec ‘l’UMP’

Les images de la semaine selon Nalair

Dimanche 25 novembre 2012

Coup de Trafalgar à l’UMP, Fillon conteste

Au bout d’une semaine Jean-François Copé reste un nouveau président de l’UMP contesté

Une crise qui profite à l’UDI

Vendredi 23 novembre 2012

Même si Jean-Louis Borloo avoue qu’il ne se réjouit pas du pataquès actuel lors des élections de l’UMP, il ne s’en étonne pas trop non plus. Il pense que c’est pour lui évident qu’il y ait scission et avec une droite toujours plus à droite décomplexée telle que la présente Jean-François Copé. Le deuxième fait qui a précipité les choses, c’est les motions de “droite forte” sont arrivés en tête.  Pour l’UDI, l’union des démocrates et indépendants,  c’est une véritable aubaine et les adhésions se multiplient quelques 6000 à 7000 depuis le début de la semaine. C’est en quelque sorte le parti qui représente maintenant  la droite modérée. Comme quoi le malheur des uns a toujours fait le bonheur des autres. Pour tenter de régler l’affaire de la présidence de l’UMP mais aussi bloquer l’hémorragie, Alain Juppé a proposé de créer une commission de cinq membres dont lui même, un représentant de chaque parti et deux autres avec leur accord conjoint, qui sera chargée de vérifier et trouver une solution à une situation jugée dangereuse pour le parti. Nous verrons certainement un accord à terme mais en attendant le mal est fait, une scission existe même si l’unité est artificiellement conservée.

Le grand perdant c’est l’UMP

Mardi 20 novembre 2012

Des primaires en forme de psychodrame pour l’UMP, c’est seulement au bout de 24 h que le gagnant est annoncé par le président de la Cocoe, Patrice Gélard. Jean-François Copé arrache ce poste avec les dents et à la hussarde, faisant mentir tous les pronostiques qui l’ont toujours considéré comme perdant. C’est donc avec seulement 98 voies de plus qu’il est élu à la présidence de l’UMP. Si François Fillon accepte sa défaite , comme il s’y était engagé, la décision de la Cocoe, il dénonce  “une fracture” au sein de l’UMP politique et morale. Voilà une reconnaissance bien amère et pleine de sous entendus, face à une droite décomplexée.

La main tendue par Copé n’est pas saisie par Fillon, qui ne s’apprécient pas et que tout oppose.  Dans une brève allocution qui parle de nombreuses irrégularités, mais décide de ne pas les contester. François Fillon va décider dans les jours à venir de son avenir politique. L’UMP reste certainement le grand  perdant de cette élection qui fut un spectacle affligeant.

Cadeau empoisonné de l’ère sarkozienne

Lundi 29 octobre 2012

Lors du débat pour les primaires de la présidence à l’UMP, François Fillon confirme que Nicolas Sarkozy dans l’affaire PSA avait demandé de “repousser son plan social” après les présidentielles. Bien entendu il joue sur les nuances, montrant il va de soi que c’était la meilleure façon d’agir et défendant l’inaction de son gouvernement, mais le fait est là. François Fillon parle de différence de la gestion du dossier PSA entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, accusant ce dernier de l’avoir mis les dirigeants du groupe Peugeot au banc des accusés comme étant “une entreprise mal gérée”. Mais là encore, si l’entreprise était si bien gérée que ça pourquoi aurait-elle demandé encore une fois de l’aide de l’Etat sous couvert de plan social. Deux politiques s’affrontent c’est une évidence, celle de Nicolas Sarkozy qui  s’engage à aider Peugeot après les présidentielles en contre partie de son silence et celle du gouvernement de gauche qui hérite d’un bébé mourant et qui doit le ranimer pour ne pas décevoir ceux qui l’ont porté au pouvoir. Affaire cornélienne, mais à priori le groupe Peugeot est gagnant gagnant. Bien évidemment François Fillon a démenti avoir dit ça, quant à Xavier Bertrand alors en charge de ce dossier, il est soudain frappé d’amnésie. Y a t-il une moralité à cette affaire, en politique et en affaires tous les coups sont permis, la preuve.

Philippe Varin président directeur général de PSA

Un mariage qui reste pas encore très gay

Jeudi 4 octobre 2012

L’église de France condamne l’homophobie et semble faire son mea culpa après l’incendie allumé par l’archevêque de Lyon, monseigneur Barbarin. En effet ce dernier avait déclaré que le mariage homosexuel allait entrainer “la polygamie” et même l”‘inceste”. Certains membres imminents de l’église Française expliquent que les préjugés ont la vie dure et que les mentalités ne changent que lentement, y compris dans notre communauté et les familles catholiques. Élisabeth Ronzin, présidente de SOS racisme, déclare: ” On ne peut pas condamner  l’homophobie, d’une part, et refuser l’égalité des droits entre personnes homo et hétérosexuelles”. Voilà un sujet qui va créer des vagues dans une société conservatrice comme celle de la France et l’UMP et gêner à son tour l’UMP, après les déclarations du maire UMP François Lebel. Ce dernier  n’y va pas par quatre chemins et  fait à son tour des sorties homophobes, associant le mariage homosexuel à “la pédophilie” et à “l’inceste”. Il semble que la tolérance ne soit pas le fort des catholiques de la droite parisienne hyper conservatrice à la limite, là encore, de l’intégrisme. Le débat promet,cela risque d’être consternant.

Copé Fillon, la guerre des chefs aura bien lieu

Jeudi 30 août 2012

Les primaires socialistes ont énormément fait rire la droite, à l’heure de l’omniprésence de Nicolas Sarkozy. Seulement voilà, ce ne sont pas encore les primaires de la droite pour la présidence en 2017, que l’on voit les leaders de l’UMP, s’étriper pour la seule présidence du parti. La guerre des chefs aura bien lieu, parce quand il y en a deux à priori, il y en a toujours un de trop. C’est la bataille des égos, des carriéristes et les coups ne volent pas très haut.

En 2017 passerons-nous d’un François à l’autre? C’est ce qu’aimerait  bien l’ex premier ministre, qui fut déjà spolié en partie de son rôle de premier ministre par l’omni présence, l’omni potence d’un totalitariste qui n’a pas fait long feu en 2012, face à sa renommée. Tout cela c’est sans compter sur un Jean-François Copé qui est ambitieux et compte bien le montrer. La guerre des chefs sera sans merci, et il ne sera pas simple non plus de taire toutes les dissidence qui risquent de faire imploser la belle unité de l’UMP déjà fort fissurée. Cela promet un bon match à venir avec toute une palette de coup bas, comme seuls des ambitieux en ont le secret.

Un strapontin doré pour Lionel Jospin

Mardi 17 juillet 2012

Nous avions vu Lionel Jospin dans l’entourage du candidat à la présidence, qui avait pris sa défense quand on attaquait François Hollande sur son manque de passé ministériel.  François Hollande, Président élu le nomme le 14 juillet à la tête d’une commission “chargée de la rénovation et de la déontologie de la vie publique”. Hochet présidentiel, ou réel besoin, tout cela reste dans le flou, mais contente des appétits retrouvés.  L’ancien premier ministre, ex candidat éreinté dès le premier tour qui au plus fort de sa honte avait été se murer à l’île de Ré, jurant ses grands dieux de ne plus vouloir de responsabilités politiques n’a pas résister à renaître de ses cendres comme le font de si nombreux de ses confrères jusqu’à ce que mort s’en suive. Voilà une certaine manière de renvoyer l’ascenseur à un premier ex premier ministre qui avait laissé à l’époque les rênes du PS à un certain François Hollande. Cette commission sera en plus de Lionel Jospin constituée de 13 autres personnalités dont Roselyne Bachelot ancienne ministre UMP qui ne s’est pas représentée à la députation mais qui a décidément l’art de rebondir. La commission réfléchira à des questions institutionnelles comme le non-cummul de mandats ou la rénovation des élections législatives. Voilà une manière sous le prétexte d’exploiter l’expérience de certains politiques de trouver encore une fois l’occasion de reprendre toujours les mêmes et de recommencer.

Premier tour des législatives

Mardi 12 juin 2012

On peut noter tout d’abord que ce vote n’a pas vraiment motivé les gens au premier tour et le grand gagnant est encore une fois l’abstention. Il est évident que ce mode qui intervient environ un mois après les présidentiels apparait comme un vote de confirmation pour la gauche qui obtient 46 % . Dès le premier tout 19 députés de gauche sont élus dont 6 ministres parmi lesquels le premier ministre Jean-Marc Ayrault et Laurent Fabius le ministre des affaires étrangères.

Même si la droite s’est bien défendue, l’hypothèse d’une cohabitation ne semble pas à l’ordre du jour. Si le PS échoue dans sa majorité absolue, il pourra toujours s’allier au écologiste et au front de gauche. L’UMP passerait pour la première fois depuis sa création en 2002 dans l’opposition. C”est le retour à la bipolarité, faute de proportionnelle,  et les petits partis sont les grands perdants de ce scrutin. Pour le second tour partout où le FN peut gagner, le PS se retire contrairement à l’UMP qui ne donne pas de consigne.

Quelques personnalités perdent ne verrons plus le palais Bourbon, c’est le cas entre autres de Rama Yade et Jean-Luc Mélenchon

Rendez-vous maintenant le 17 juin pour voir si les abstentionnistes signent et persistent ou jouent la différence.

Mélenchon fait l’unanimité à droite comme à gauche

Mardi 20 mars 2012

Il semble que la Mélenchon mania plaise à tous, mais particulièrement à la droite. Ce caillou dans la chaussure de l’ascension d’Hollande, permet à l’UMP d’espérer que le très charismatique ex socialiste fasse échouer le PS à nouveau. Quant aux socialistes, ils espèrent que les reports de  voix soient massifs au second tour en voyant bien entendu toujours leur leader passer cette barre sans difficulté. Ce serait un sacré coup de voir à nouveau l’alternance PS mise en échec sur le mode Jospiniste, qui hurlerait du fond de son exil en île de Ré : “France de Merde”. François Hollande a voulu recentrer le débat posément en expliquant sur France Info : “On ne peut pas faire d’une élection présidentielle simplement un moment de colère’. Sous entendu, Mélenchon surfe à merveille sur la colère légitime des gens, mais cela ne suffit pas, il faut un candidat susceptible d’incarner le réel changement et  je suis ce candidat. Beau rétablissement politique, mais au fond la réalité des urnes sera peut être tout autre. Il est certain que Mélenchon a marqué des points, tout d’abord lors de son débat face à Marine le Pen, puis en enflammant la Bastille. Quant à Nicolas Sarkozy qui soulignait les talents de tribun de Mélenchon, il a déclaré : “C’est notre meilleur allié contre Hollande…S’il monte encore , on lui fera une statue.” Déclaration pleine d’ironie mais de mépris aussi pour ceux qui croient en Mélenchon. S’en souviendront-ils ? C’est dans les urnes que l’on verra si c’est le cas.

La diversité n’est plus d’actualité

Mardi 27 décembre 2011

Il y a 5 ans Rachida et Rama Yade crevaient l’écran de l’équipe sarkozienne. De belles femmes typées pouvant affirmer que la diversité pouvait arriver au plus haut sommet de l’Etat, tout cela en fait n’était que poudre aux yeux. Depuis on a rien nettoyé au Karcher et la police tremble à Marseille entre deux règlements de compte, des zones de non droit pullulent mais tous les chiffres sont pipés comme ceux de la réussite de gens issus de la diversité. Déjà il faut qu’ils puissent demeurer en France parce que Mr Guéant s’occupe de charter de retour avec application. Rachida passée de Cosette à coqueluche des médias, n’est plus à ce jour en odeur de sainteté tout comme Rama Yade, jugée trop rebelle, pas assez suiveuse pour les instances de l’UMP. Rachida se bat et fait de la résistance contre le parachutage’ en force de Fillon qui veut devenir député dans une circonscription sans galère. Pas de chance pour la maire du V’” arrondissement qui fulmine pour ne pas disparaitre. Son père l’avait prévenu :” tu vas prendre des coups. Tu vas tomber. Elle le sait et va se battre pour ne pas se fare voler les bijoux de famille.