Aurillac à l’heure de la mégalo new-yorkaise

Quand on veut faire un grand coup médiatique, où que ce soit, il vaut mieux inviter quelqu’un qui vient de loin, d’ailleurs… Aurillac pour commémorer et fêter les 25 ans de son festival de théâtre de rue n’a pas manquer à la tradition en faisant appel à la “mégalomanie photographique” made in USA de Spencer Tunick. Dans la veine de la démesure à la Cristo, le photographe vêtu tout de noir braille ses ordres dans un mégaphone, entouré de 7 nains jaunes, ses collaborateurs débarqués fraîchement de New York et d’une foultitude de festivaliers au garde à vous. Objectif de la performance, puisque performance il y a, faire dévaler 2000 personnes nus un parapluie noir à la main, sponsorisé par l’entreprise Piganiol, le tout en hommage au surréaliste Magritte. Eut-il fallu pour faire encore plus dans l’extravagance, les faire tomber du ciel un chapeau melon noir sur la tête. Les hordes de nus sont de nos jours dans les pays occidentaux source d’art ou de revendications. Cela rappelle un groupe de jeunes femmes qui ont couru nues dans la neige, à Central park, pour s’insurger contre la guerre en Irak. L’anonymat de cette masse de corps nus évoque malheureusement, et cela donne des frissons, les extravagances nazis à Auschwitz et autres camp d’extermination. Le nu en masse et grégaire se banaliserait-il ?

Un commentaire pour “Aurillac à l’heure de la mégalo new-yorkaise”

  1. dumez dit :

    du grand n’importe naouak !!! à la hauteur des apéros géants et des !!!! je trouve même pas le nom tellement que cela m’horripile !!! l’idée n’importe pas … faut de la massssssse qui sait même pas que …

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