Dites adieu Berthes au Dictateur

Si cette semaine vous voulez échapper à la dictature du Dictateur, allez voir Adieu Berthes ou l’enterrement de mémé des frères Podalydès. Même si ce ne sont pas les frères Dardenne ni les frères Taviani, il n’en reste pas moins que ces deux là c’est à croire qu’ils ne se quittent pas. C’est leur huitième collaboration et leur quatrième en tant que co  scénaristes. Bruno c’est l’ainé mais aussi le réalisateur, Denis le plus jeune est acteur et avoue que quand il était enfant, il était perdu sans son frère. Voilà une singulière manière de continuer leur jeux d’enfants que d’avoir des métiers qui le leur permettent toujours. C’est une film servi par un casting fabuleux, emprunt d’une douce mélancolie, de tendresse et d’humour. Bruno Podalydès a présenté ce film au 65e festival de Cannes pour sa septième participation. Le réalisateur traite encore là d’un de ses thèmes phares et récurents : “Comment se débat-on avec les contraintes du quotidien? Et avec les contradictions de l’existence?” C’est l’histoire de la découverte de la jeune Berthe au travers de sa correspondance, une grand-mère si discrète qu’on avait même oublié de lui rendre visite dans sa maison de retraite jusqu’à ce qu’elle se décide de passer de vie à trépas. Voilà pour Armand, joué par Denis Podalydès, homme charmant qui voudrait faire plaisir à tout le monde et ne sait pas trancher,  l’occasion de répondre à la question Qu’est-ce que vouloir?  C’est maintenant à vous de choisir entre la dictature d’un film martelé par les médias au budget de communication pharaonique et un film plus intime et plus discret joué par un doux dingue très attachant.

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