Tron chaud devant

Voici donc le DSK de l’UMP ! C’est actuellement la valse des plaintes en tous genres, des deux côtés de l’Atlantique. Peut être voulait- on montrer que nous pouvions faire aussi bien, sinon mieux que Américains. Pour l’instant pas de garde à vue, de menottes et de photos patibulaires de l’accusé entre deux policiers…Serait-on moins bons, ou plus laxistes comme semble le supputer les tabloïds new-yorkais. Le secrétaire d’état, Georges Tron du fond de son bureau, crie au scandale, au complot, mais reste curieusement libre… A Draveil son fief, les habitants en cœur reconnaissent que Georges est un peu le Clooney du coin. Nos politiques seraient-ils, tous partis confondus et tous poils confondus, des séducteurs obsédés invétérés  ?  Addictes au pouvoir et au sexe, ou mieux encore, à l’abus de pouvoir. La griserie de ce dernier, l’ivresse de la séduction, la promotion canapé n’est plus ce qu’elle était. C’est à croire que tout fout le camp. Le beau politique ténébreux, sourire ravageur fraîchement aspergé d’after shave de qualité, la tempe grisonnante, ne fait plus recette si ce n’est dans la rubrique à scandales des chattes écrasées. Les chiennes de garde vont pourvoir s’en donner à cœur joie. Il semblerait, et ça vient de sortir,  que le politique outrepasse largement ses prérogatives, son spectre d’investigation pourtant fort étendu. La moralité du politique, déjà bien trop souvent mise en cause, au niveau financier ou trafique d’influence n’a pas fini d’être mise au banc des accusés si l’on fouille dans la phase cachée, la sphère privée de nos élus. La campagne présidentielle 2012 nous promet quelques beaux scandales juteux, si l’on veut laver plus blanc que blanc dans une grande lessive moralisatrice.

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