Woerth le défait

eric-woerth1Eric tombe; adieu veau, vache, cochon, couvée

L’Homme de ces biens, quittant d’un œil  marri

Sa fortune ainsi répandue,

Va s’excuser à ses amis

En grand danger d’être battu.

Le récit en farce en fut fait;

A l’UMP

On l’appela Woerth le défait.

Fusent des rires sous cape

Scintillent les dagues accéréees

Rien ne lui sera épargné

Au vainqueur d’hier

Au vaincu d’aujourd’hui

Cette nomenclatura UMP lâche

Celui même qu’elle adulait

Elle s’en rit et se repait

De le voir arborer ses taches

Le sourire entendu des députés

Jouxte un Sénat aux airs courroucés

Ainsi va la vie narrée

D’un ministre défait

La peur n’empêche en rien le danger

De son escalade prodigieuse

S’ensuit une chute vertigineuse

Roi des airs, flirtant avec les sommets

De sa pyramide UMP

Il barbote au ruisseau

Dans la fange, grogui, défait

L’équilibre s’est rompu par excès

Le voilà qu’il trébuche ce vautour des cimes

Ce grand prédateur halé

Dévisse sans fin et s’abime

promis aux plus sombres abîmes

Oublions le, cachons le

Dans quelques placards dorés

D’une administration zélée

Celui, qui hier encore, était promis

Aux plus hautes instances

Aux arcanes d’un pouvoir en transe

Son sort est scellé et c’est ainsi

Qui l’eut cru ?

Qui l’eut dit ?

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Un commentaire pour “Woerth le défait”

  1. Michel dit :

    Quelle inspiration !

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