Alain Roche Nalair de rien

Face au PSG et sa machine de guerre que dire des Canaris sinon que déjà sur le papier, ils étaient cuits et archi-cuits. Si l’on compte bien le nombre de buts marqués par les joueurs de l’équipe championne de France on note 3 buts, cependant le score final est de 2 à 1 pour les parisiens. Le PSG signe sa première victoire lors de cette 3e journée de Ligue 1 au stade la la Beaujoire face au Nantais , mais n’ont pas vraiment impressionné. Pourtant Cavani marque dès la 24 e minute. Jusque là l’uruguayen remplit parfaitement son contrat avec ce deuxième but de la saison.

Mais c’est un véritable coup de Trafalgar quant à la 54e minutes Alex, sur un coup franc nantais dans son duel contre Djilobodji, propulse le ballon dans ses propres filets, permettant aux nantais d’égaliser.

Si Zlatan n’a pas encore marqué, il reste néanmoins la pièce décisive dans les buts de Cavani et de Lavezzi qui sauve la mise de son équipe à la 70e minute. En ce 54 e match Ibrahimovic détient toujours un palmarès impressionnant, avec 35 buts inscrits et 17 passes décisives. Une chose est certaine son duo avec Cavani fonctionne dès à présent et annonce des lendemains prometteurs. Seulement voilà le PSG a encore besoin de temps pour convaincre et en attendant Marseille caracole seul en tête de la Ligue 1.

Pour le PSG c’est un revers en ce qui concerne le mercato d’hiver. Malgré de gros moyens il semble que les stars du ballon rond ne cède pas à l’appel des Sirènes qatari. Après le refus du très médiatique David Beckam qui aurait permis de redorer le blason médiatique d’un club qui n’a pas su encore s’imposer parmi les grands Européens, c’est un nouveau revers avec le très coté Pato. C’est alors que les sélectionneurs un peu déconfis applique le plan B et recrute Carlos Tevez, considéré certainement à juste titre comme un attaquant de calibre international. Manchester n’offrant à ce personnage que la place de gardien du banc de touche il sera certainement possible de se mettre d’accord si toute fois cette fois encore le joueur ne s’y oppose pas. Il est certain que le championnat de ligue 1 Français ne fait pas rêver contrairement à ceux d’Angleterre, d’Italie ou d’Espagne. Suffira-t-il d’avoir des arguments financiers pour débaucher Tevez, cela reste encore à prouver.

L’OL a été 7 fois Champion de la Ligue 1 de 2002 à 2008, il est vrai qu’on finissait par s’habituer. Mais voilà tout a une fin ! La probable perte du titre en 2009 fait qu’Aulas est fumasse. Le président de l’Olympique Lyonnais se confie à l’Equipe et n’hésite pas à tacler ses joueurs. Il laisse entendre  que Juninho, l’homme des sept titres, n’est plus “indispensable” dans l’optique de la saison prochaine. Il récidive avec l’Italien Fabio Grosso : “On le sent plus motivé en Coupe d’Europe qu’en championnat”. Il conseille aussi à Mathieu Bodmer de cesser de râler. C’est aussi la fête des brésiliens, Aulas analyse ainsi la prestation du défenseur Cris :”Aujourd’hui, il est à un niveau qui est bien loin d’avant”. Aucun regret quant au départ de Fabio Santos qui s’était accroché avec l’entraîneur Claude Puel. Le président de l’OL défend ce dernier  à plusieurs reprises : c’est “l’homme de la situation…Sa responsabilité n’est pas engagée”, affirme-t-il. Selon lui si Lyon cette année perd son titre, cela incombe à ses hommes sur le terrain “qui n’ont pas la force de caractère pour se transcender quand la roue tourne mal, et ont tendance à reporter la responsabilité à l’extérieur”. Sympa l’ambiance! Dorénavant, les joueurs de l’OL, hormis une coquille et des protège-tibias, devront certainement se doter d’une paire de boules Quiès, pour finir les matchs.

Thuram, après une année poussive et difficile à Barcelone, une ligue 1 où il n’a pas franchement brillé, s’avère tout de même le parfait client pour le PSG. Charles Villeneuve signe et persiste, déclarant  qu’il engagerait l’international français, aux142 sélections, pour un an assorti d’une deuxième année optionnelle : mais c’était sans compter les problèmes cardiaques découvert lors de la visite d’incorporation de l’athlète. Nous comprenons maintenant pourquoi le défenseur ne quittait plus le banc de touche sur lequel du reste maintenant il est cloué.