Archive pour décembre 2008

Souchon, la poésie au quotidien…

Mardi 2 décembre 2008

Hier au soir, sur la chaîne publique FR3, en prime-time, un bol de fraîcheur, de poésie sans esbroufe.

Une heure avec Souchon c’est comme si l’on feuilleté un vieux cahier à spirale jauni que l’on vient de débusquer d’une malle, dans un grenier oublié. On le voit, ce grand dégingandé, qui ne sait pas quoi faire de ses mains, qui s’excuse presque d’avoir du succès et d’en vivre, c’est touchant. “ça me fait quelque chose que les gens m’aiment bien” ! Il vous dit ” des mots d’amour des mots de tous les jours et ça vous fait quelque chose”. Ces mots qui en apparence sont aussi les vôtres. “Allo maman bobo…dérision dérisoire, on nous inflige des choses qui nous affligent, alors qu’on est …foule sentimentale, attiré par les étoiles, les voiles, que des choses pas commerciales…”

Voilà, ça existe encore des moments de vrai bonheur télévisuel, de poésie, de nostalgie.

Merci Alain pour cette balade dans tes ballades, elle nous a fait oublier une heure seulement, comme les choses graves nous accablent et nous a rappelé comme la terre est belle, tout simplement, tout bêtement.

Tsonga n’est pas une “petite frappe” !

Lundi 1 décembre 2008

Jo-Wilfried Tsonga Petsonga est né le 17 avril 1985 au Mans d’un père Congolais, ancien handballeur, et d’une mère française.

Utilisant pleinement son gabarit impressionnant, 1,87m/90kg, ce “joli poulet” est un frappeur de fond de court, avec un revers à deux mains. Il possède un service puissant difficile à breaker et peut aussi monter au filet pour conclure à la volée. C’est un battant souvent comparé au boxeur Mohamet Ali. Il est vrai que la ressemblance physique est troublante. Comme lui il impose à son adversaire un duel physique sans merci. Mentalement, le Manceau est un monstre. 2008, l’Open d’Australie nous le révèle. Il fait sensation en éliminant l’écossais Andy Murray , tête de série n°9, au premier tour. Il continue son ascension jusqu’en finale en écartant Richard Gasquet et Mikhail Youshny. La vrai performance est en 1/2 finale où il bat le redouté Rafael Nadal, sur le score sans appel de, 6-2 6-3 6-2, excusez du peu ! Son niveau de jeu est alors exceptionnel. Il devient très vite une coqueluche médiatique. c’est alors que l’on attend tout de lui, peut être trop de lui. Mais c’était sans compter sur Gilles Simon, d’un an son aîné, plus discret moins médiatisé mais pourtant le seul joueur, avec Andy Murray, à avoir battu les trois meilleurs joueurs mondiaux durant cette saison : Rafael Nadal, Roger Federer (deux fois) et Novak Djokovic.

Alors, avec Tsonga et Simon, le tennis français reviendra-t-il à son niveau de 1986 ? Rappelons que cette année là, deux français, Yannick Noah et Henri Leconte caracolaient dans les dix premiers mondiaux. Même en période de crise on peut toujours rêver !

Résultat du sondage du mois de novembre.

Lundi 1 décembre 2008

Cette fois de sont des femmes !

Laquelle d’entre elles souhaitez-vous que je caricature le mois prochain ?

Regardez dans la colonne de droite pour voter avant de partir…