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Il y a 20 ans Limoges fut la capitale de l’Europe

Mercredi 17 avril 2013

Bozidar MalKovic

A Limoges c’est la fête du CSP 20 ans après. Pour tous les amoureux du basket, Limoges a été  le 15 avril 1993 la véritable capitale de l’Europe dans ce sport. Émissions spéciales avec les anciens, les gloires passés  comme Dacoury ou Forte qui sont interviewer sur France Bleue, FR3, et l’on voit fleurir des publications et un livre pour l’occasion L’Équipe ressort ses archives, et il est fort rare de voir Limoges en tête de gondoles à part pour parler des pommes ou des belles limousines à la robe de feu. Et oui à cette époque on oubliait même que Limoges était la capitale des arts du feu, on occultait tout au nom du basket divin, le CSP était connu mondialement et Limoges pour l’occasion. Quand on est Limougeaud,  comment échapper à cette déferlante à qui l’on consacra des budgets pharaoniques pour acheter des américains. Les stars étaient dans les rues et séduisaient nos plus belles femmes, ils nous prenaient de haut. On avait le sentiment que Limoges, ville rebelle par excellence, avait vendu son âme et ne se résumait qu’à ça, le basket. Comme toujours pour être fidèle à mon personnage, je n’ai pas profité de cette aubaine pour portraiturer ces demi dieux. Dacoury est l’exception, j’en avais réalisé deux versions pour son jubilé  qui sont restés du reste très confidentielle.


Richard Dacoury

Cette gloire a laissé un goût amer, déjà aux nombreux contribuables qui ont estimé que Limoges ne pouvait pas se payer une danseuse comme le CSP à vitam eternam. Après cette heure de gloire, ce ne fut que grandeur et décadence. Jalousé, Limoges s’est rangée petit à petit à la normalité et a disparu, faute de finances suffisantes agrémentée de parfum de scandale et de malversations.


Il n’en reste pas moins que le CSP a permis à de nombreux limougeauds de vivre l’ivresse des sommets et nombreux sont les nostalgiques de cette période de gloire dont je ne suis point.

Ghespière et Taponier enfin libres

Samedi 2 juillet 2011

Voilà enfin une excellente nouvelle en cette fin juin. Les deux journalistes de FR3, Hervé Ghespière et Stéphane Taponier sont enfin libres après 547 jours de captivité. C’est ce qu’ils appellent “Une bulle de non vie”. Lors de leur première interview, Stéphane Taponier dit :” On savait que l’on ne risquait pas notre vie dès le début, on représenté de l’argent”, son confrère rajoute non sans humour : ” On a pas été menacés, car on ne détruit pas sa tirelire.” Il n’en reste pas moins que les conditions de vie furent excessivement difficiles. “l’enfermement, la mauvaise nourriture, le manque d’hygiène, pas simplement parce que nous étions otages, mais parce que dans ces montagnes afghanes on vit comme au moyen âge” explique Stéphane Taponier. Séparés au bout de trois mois, il leur a fallu un courage inouï pour structurer leur temps et l’organiser pour tenir, tenir à tout prix parce que “c’est être enfermés 23h45 sur 24… avec deux sorties pour aller aux toilettes à l’aube et le soir”. Lors de leur arrivée, les médias ont été tenus à distance, à la demande des familles, seul LCI a pu filmer leur descente d’avion par ruse, ce qui a provoqué de vifs mécontentements et une grande frustration de la part des chaines concurrentes. Cela paraît bien mesquin au regard de cette épreuve. L’après captivité ne sera certainement pas simple non plus. Après le manque il va falloir gérer l’excès, avant l’oubli. Une seule chose importe c’est qu’ils soient enfin libres.

Souchon, la poésie au quotidien…

Mardi 2 décembre 2008

Hier au soir, sur la chaîne publique FR3, en prime-time, un bol de fraîcheur, de poésie sans esbroufe.

Une heure avec Souchon c’est comme si l’on feuilleté un vieux cahier à spirale jauni que l’on vient de débusquer d’une malle, dans un grenier oublié. On le voit, ce grand dégingandé, qui ne sait pas quoi faire de ses mains, qui s’excuse presque d’avoir du succès et d’en vivre, c’est touchant. “ça me fait quelque chose que les gens m’aiment bien” ! Il vous dit ” des mots d’amour des mots de tous les jours et ça vous fait quelque chose”. Ces mots qui en apparence sont aussi les vôtres. “Allo maman bobo…dérision dérisoire, on nous inflige des choses qui nous affligent, alors qu’on est …foule sentimentale, attiré par les étoiles, les voiles, que des choses pas commerciales…”

Voilà, ça existe encore des moments de vrai bonheur télévisuel, de poésie, de nostalgie.

Merci Alain pour cette balade dans tes ballades, elle nous a fait oublier une heure seulement, comme les choses graves nous accablent et nous a rappelé comme la terre est belle, tout simplement, tout bêtement.