Alain Roche Nalair de rien

Nicolas Sarkozy est encore une fois très irrité contre Olivier Giesberg, avec qui il avait déjà un lourd passif. Le journaliste publie une chronique féroce sur Sarkozy, qui déjà avait tenté de le faire virer  un an à peine après son élection. Le président de la République aurait demandé sa tête, trouvant que le point n’était pas assez Sarkoziste. Seulement voilà, le milliardaire François Pinault actionnaire majoritaire du magazine n’a pas obtempéré. Giesberg est un coutumier du fait, il aime se payer les présidents, il avait déjà donné ave maintenant, jamais deux sans trois. Il faut dire qu’il n’y va pas avec le dos de la cuiller puisqu’il dt de sa façon de gouverner que c’est : “Je ne délègue pas, j’écoute personne, j’engueule tout le monde et je passe mon temps à la TV”. Et pour en remettre une couche il rajoute : ” quand il parle, on n’est pas fier d’être français. Un peu honteux, même, notamment pendant l’épisode de l’Anti- Roms”. Pour avoir publié une chronique acerbe sur Besson et son épouse Carla Bruni, Olivier Gisberg a reçu un  coup de fil plus que rageur du chez de l’État qui a exigé une lettre d’excuses qu’il attend toujours. Sarkozy disait  à propos de la chronique sur Carla : ” Cet article est une saloperie qui mérite un cassage de gueule. Qu’est-ce que tu dirais si j’écrivais que ta femme est une pute”. Voilà que la nouvelle chronique a fait renaître le feu d’un brûlot pas encore éteint.

Dr House c’est reparti, voilà que la saison 6 qui a débuté le 29 mars dernier en faisant un record d’audience encore une fois. Quelques 15,5 millions de téléspectateurs étaient devant leur petit écran, ça laisse rêveur. TF1 encore une fois se frotte les mains encore un nouveau record d’audience d’engrangé pour l’année 2011. Mais qu’a donc fait  Hugh Laurie cet américain “so british”, qui était considéré comme une véritable erreur de casting, pour plaire à autant de gens? Certes la nouvelle saison a commencé par un épisode double de plus d’une heure et demie mais tout de même cela fait énormément de monde devant le petit écran, fidèle à ce nouveau rendez-vous.  David Shore qui a crée le personnage du docteur en s’inspirant de Sherlok Homes a vraiment eu le nez creux. Il avait imaginé tout d’abord son héros en chaise roulante un peu comme l’homme de fer, mais s’est ravisé le faisant claudiquer de la jambe droite avec une canne. C’est fini dans la saison 6 le décor chaleureux de l’Hopital Princeton Plainsboro, notre héros se retrouve dans une institution psychiatrique comme patient. L’abus et l’addiction secrète de narcotiques pour soulager sa jambe a mis notre Dr House en grande difficulté. Mais le docteur peut-il être un patient ordinaire ? Pour le savoir il ne vous reste plus qu’à regarder et grossir le nombre déjà considérable d’accros.

Fillon Copé, l’heure est venue de la réconciliation après un entretien de normalisation élyséen. Il est bien évident, tout le monde le sait, à l’UMP on se s’étripe pas, non , on a tout au plus, des échanges et des relations viriles.

Copé n’a jamais explosé Fillon, il s’est  juste un peu énervé. Cacophonie à droite, lors du débat controversé sur la laïcité. Pourtant les grands responsables des différentes communautés religieuses en France, ont organisé un lynchage sans précédent du projet sarkozien, estimant le débat malsain.Comme le dit fort bien Erik Emptaz du Canard enchaîné : “Si au lendemain des cantonales l’UMP n’est pas tout à fait un champ de ruines, c’est un champ de bataille”. Les élus craignent de plus en plus pour leur réélection et se rebiffent soudain. Souffle alors un vent de fronde sur cet unique parti de droite qui se fissurent de partout. Des voix dissonantes se font entendre, les députés renâclent  sans se cacher fasse à une normalisation établie. Les élus réclament à corps et à cris un changement de cap avant le crash annoncé de 2012. C’est alors un sauve qui peut sa vie et avant tout un sauve si je peux mon poste.

Chabal et la chabalmania encore une fois a fonctionné à fond dans ce dernier sondage. Est-il possible à ce jour d’échapper en consultant un quelconque journal sportif d’échapper à un article  sur notre première ligne qui est en permanence en ligne de mire de nos journalistes sportifs. Quel manque d’imagination et quel esprit suiveur, cette surimposition nous travaille jusqu’à la nausée, cet acharnement médiatique nous lamine. Loue-t-on le joueur et son jeu ou parle-t-on de lui parce qu’il est populaire grâce à son look de pithécanthrope moderne et sympathique. Peu importe, on nous sert des interviews de  Chabal à répétition et à longueur de revue. Voilà un bourage de crâne jusqu’à lobotomisation qui faitcertainement les choux gras de ces publicistes.

Quand on voit sur une même affiche Pina Baush et Win Wenders on court au cinéma. Pourtant ce film n’a pas failli voir le jour puisqu’au moment où Win Wenders allait faire les premiers essais techniques en 3D avec la chorégraphe et sa troupe, cette dernière meurt soudainement en août 2009. Compte tenu des circonstances dramatiques de la situation Wenders songea abandonner le projet  de documentaire qu’il venait de préparer depuis 6 mois. Dissuadé et soutenu par la troupe, le réalisateur repris le tournage mais cette fois ci d’en l’optique de faire un film en hommage à l’immense chorégraphe qui venait de disparaître. Voilà à découvrir le premier film d’auteur en 3D. La production n’a pas hésité à  employer des experts, comme Alain Derobe scénographe et spécialiste de la 3D, pour ce tournage marathon. Comme dans le documentaire tournée il ya peu sur Pina, l’équipe a filmé trois castings différents de “kontakthof” une pièce de jeune de la chorégraphe. Il est trop long de noter tout l’intérêt de ce film, alors pour faire court courez y!

Le temps des massacres et des exactions en tous genres est venu, tous camps confondus. Les ONG dénoncent, qu’au nom d’un président ou de l’autre, il y a eu de 330 à 800 civils tués lors de la prise de Duékoué dans l’ouest le 29 mars. Ce fut dans ce cas là un massacre des pro Outtara soutenus par les Occidentaux. Bien entendu les deux camps se renvoient les responsabilités mais les faits sont là. Depuis 2004 les relations de la France avec Gbagbo sont au plus bas, c’est alors que Jacques Chirac avait fait du départ du président de la Côte d’Ivoire une affaire personnelle. L’ambassadeur d’Outtara en France a déclaré : “Nous demandons une forte implication de la France…Il y a des accords de défense entre la Côte d’Ivoire et la France. Nous pouvons invoquer ces accords!” Paris très engagé appelle en vain au calme, face à ces flambées de violence. La guerre éclair s’enlise à Abidjan et Outtara fait face à une résistance inattendue de Gbagbo.Pourtant d’après l’annonce des derniers rebondissements, la France a envoyé sur le terrain des opérations, 150 soldats en plus. Le camp Outtara annonce la prise de la résidence de Gbabo. Ce dernier semble vivre ses dernières heures de résistance et n’hésite pas à enlever cinq civils dont deux français.

Un symbole de la Révolution libyenne  est abattu par un sniper de Kadhafi. Kais était devenu un héros de son pays en dessinant sur les murs des caricatures de Kadhafi. Cela lui a valu la mort. L’an dernier sur mon site je parlais de la tentative de meurtre du dessinateur danois Kurt Westergaard et cet éditorial m’avait valu un prix lors du 10e festival de dessin de presse  d’Ottawa sous l’égide de l’UNESCO. Mais Kurt était vivant ! Tout était bien qui finissait bien…

Cette fois ci, le pas est passé, la mort fut le châtiment ordonné pour crime de lèse-majesté contre sa majesté le dictateur Kadhafi. On ne tue pas un symbole et encore moins la Révolution. Kadhafi a fait de Kais un martyr de plus qui est mort pour avoir fait son métier  de caricaturiste. On sait très bien qu’un dessin vaut mieux qu’un long discours, c’est tellement vrai et ça a tellement dérangé que l’on a abattu Kais comme un chien enragé.

En tant que président de Feco-France je fais appel à tous les dessinateurs de notre fédération pour empaler de nos crayons le dictateur terroriste libyen Kadhafi…

Le 23 mars dernier Patricia Kass, elle si discrète et secrète sort son autobiographie  “L’ombre de ma voix”,  aux éditions Gallimard. Elle se livre sans complexe ni tabous, elle dit qu’elle ne cache rien, peut-on vraiment la croire ? Mais à  44 ans la chanteuse semble plus sûre d’elle que jamais. Elle affirme que si très longtemps elle a douté d’elle et de son image, aujourd’hui en affirmant : “Tiens, t’es une belle artiste”, elle semble avoir fondamentalement changé son fusil d’épaule. Elle raconte combien elle fut malheureuse comme jamais à la mort de sa mère. Curieusement cela arriva au moment même où sa carrière décollait avec Mademoiselle chante le blues. Elle livre ses relations avec les hommes pas toujours simple et comment les ragots de la presse l’ont blessée. On a prêté à la Piaf de Forbach une liaison avec Alain Delon et Jérémy Irons, et elle s’avoue gratifiée que l’on puisse l’imaginer, pourtant cette annonce brisa son amitié avec le second. Elle avoue que la relation avec Alain Delon oscilla entre affection et attirance, mais qu’elle a choisis de conserver l’ami au détriment de l’amant éventuel. Ce livre est fait comme beaucoup pour combler la curiosité de ses fans mais en rien ne bouleversera la littérature française.