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Pina un hommage de Win Wenders à la chorégraphe Pina Baush

Mercredi 6 avril 2011

Quand on voit sur une même affiche Pina Baush et Win Wenders on court au cinéma. Pourtant ce film n’a pas failli voir le jour puisqu’au moment où Win Wenders allait faire les premiers essais techniques en 3D avec la chorégraphe et sa troupe, cette dernière meurt soudainement en août 2009. Compte tenu des circonstances dramatiques de la situation Wenders songea abandonner le projet  de documentaire qu’il venait de préparer depuis 6 mois. Dissuadé et soutenu par la troupe, le réalisateur repris le tournage mais cette fois ci d’en l’optique de faire un film en hommage à l’immense chorégraphe qui venait de disparaître. Voilà à découvrir le premier film d’auteur en 3D. La production n’a pas hésité à  employer des experts, comme Alain Derobe scénographe et spécialiste de la 3D, pour ce tournage marathon. Comme dans le documentaire tournée il ya peu sur Pina, l’équipe a filmé trois castings différents de “kontakthof” une pièce de jeune de la chorégraphe. Il est trop long de noter tout l’intérêt de ce film, alors pour faire court courez y!

Sur les traces de Pina Baush

Mardi 12 octobre 2010

Pina Baush s’est éteinte voilà plus d’un an, le 30 juin 2009, et elle apparait pour la dernière fois dans le film documentaire d’Anne Linsel qui lui est consacrée. La très célèbre danseuse et chorégraphe allemande ne verra jamais ce long métrage. Ce film est né lors des répétitions de la troisième version de la pièce Kontakthof, que Pina Baush voulait réaliser avec des adolescents de 14 à 17 ans. Anne Linsel avait obtenu, compte tenu de la nécessité de protéger les jeunes danseurs, l’ exclusivité de tourner pendant les répétitions. Le film, Les rêves dansants, sur les pas de Pina Baush, relate donc l’ultime travail de la chorégraphe avec 46 danseurs provenant de 12 écoles différentes. Ce tournage a duré une année et le jour de la première, Pina Baush a demandé que ce moment ne soit pas tourné, comme si elle voulait garder ces dernières minutes comme un ultime échange. Tout d’abord vexée, la réalisatrice explique qu’après elle avait compris et à postériori lui donne raison. Elle raconte : “Pina les remercia de porter sa création au travers du monde. Elle avait les larmes aux yeux. Pina Baush avait crée le spectacle Kontakthof une première fois en 1978 avec les danseurs de sa compagnie Tanztheater de Wuppertal, l’avait repris avec des amateurs en 1999. Ces derniers sont venus pour cette dernière version donner aides et conseils aux adolescents. Voilà un moment intense à ne pas rater pour tous les amoureux de danse, une merveilleuse et unique occasion de revoir cette grande chorégraphe au travail.

“L’Einstein” de la danse est mort de mort naturelle

Mercredi 29 juillet 2009

merce-cunninghamCelui que l’on surnommé “l’Einstein” de la danse est mort “de mort naturelle, chez lui paisiblement” à l’âge de 90 ans, déclare la Cunnigham Dance Foundation et la Merce Cunningham Dance Company dans un communiqué. Le chorégraphe américain Merce Cunningham révolutionna la danse contemporaine. Il a littéralement dynamité lors des années 50 les codes du ballet : le danseur ne se déplace plus en fonction du centre de la scène, il est lui-même un centre. “Au contraire du danseur classique, j’estime tous les mouvements possibles”, expliquait-il. Après avoir enseigné à l’Américan Ballet (1949-1950), il fonde en 1953 la Merce Cunningham Dance Compagny, au Black Mountain College, une communauté d’artiste de Caroline du Nord. Il rencontre des peintres, Jasper Johns qui devient son conseiller artistique en 1965, ou Robert Rauschenberg. Il travaille également avec Andy Warhol pour Rainforest (1968), Frank Stella ou le muiscien David Tudor. Ce chorégraphe” a révolutionné les arts visuels et du spectacle, non pour le plaisir d’être iconoclaste, mais pour la beauté et l’émerveillement procurés par l’exploration de nouvelles voies”. Cette année la danse contemporaine, après  la récente disparition de Pina Baush, paye un lourd tribu à la mort.

Let’s Recap, récapitulons

Dimanche 5 juillet 2009

Le chant du cygne de Pina Baush

Jeudi 2 juillet 2009

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La compagnie de danse Tanzheater Wuppertal, basée en Allemagne a annoncé la mort de Pina Baush son immense chorégraphe . La Danse est en deuil, le crabe a encore frappé alors qu’elle était dans sa 69e année et dansait il y a encore quinze jours. Pina Baush la visionnaire a chorégraphié pour les plus grands réalisateurs comme l’italien Federico Fellini dans “Vogue le navire” (1982) ou l’espagnol Pedro Almodovar dans “Parle avec elle” (2001) où on la voit même danser dans l’une des séquences. Elle a réalisé elle-même un film intitulé “La plainte de l’impératrice” (1990). “Je voudrais filmer comme je construis mes pièces, sans script, en trouvant la forme et le contenu au fur et à mesure”, avait -elle confié. L’ancien directeur du Théâtre de la Ville à Paris , Gérard Violette, a déclaré : “C’était quelqu’un de considérable. Elle n’a pas révolutionné la danse, elle est allée bien au-delà ; c’était de la danse, du théâtre, le travail d’un auteur complet”. Une création hors norme : “Pina Baush a d’abord créé des pièces radicales. Ensuite, ce n’est pas qu’elle avait changé d’opinion sur la solitude, la difficulté de communiquer mais l’amour reçu du public avait fini par lui donner le plaisir d’apporter du plaisir”, et nous sommes ses obligés.