Brahim Asloum jette l’éponge
Samedi 12 septembre 2009
Sans partenaire depuis son conflit avec Canal+, Brahim Asloum refuse une proposition de la chaîne cryptée en juillet 2008. “L’envie est (toujours) là, mais je suis dans l’obligation d’arrêter. Il n’est plus possible d’organiser un événement de boxe en France”,a-t-il déclaré. Le 27 avril dernier, Asloum et sa société Starvision ont tenté une expérience en diffusant un de ses combats en pay-per-view (3,80 euros le combat sur le site Internet du boxeur). Seulement un millier d’internautes avait pu voir la dernière victoire d’Asloum car les serveurs du site avaient sauté. Le mi-mouche, que la France avaient découvert lors des en pleurs dans un drapeau tricolore, abandonne donc la boxe professionnelle à 30 ans. Il a disputé 26 combats pour 24 victoires dont un titre de champion du monde WBA en 2007. Il vient d’annoncer sa retraite sportive lors de l’émission de stade 2. Cette fois-ci, il a définitivement jetée l’éponge.
“Coach, nous aussi on a quelque chose à vous dire. Là, je parle au nom du groupe. Nous aussi, on reste sur notre faim. On s’ennuie pendant vos entraînements. Cela fait douze ans que je suis en équipe de France, jamais je n’ai été dans cette situation”. On ne sait pas comment jouer, où se situer comment s’organiser. On ne sait pas quoi faire. On n’a aucun style, aucune idée directrice, aucune identité…ça ne va pas”. Ce petit laïus a l’avantage d’être clair précis et sans appel. Raymond Domenech se serait alors lancé dans une longue digression tactique. “Depuis que le coach est en place, on a toujours eu des difficultés…”, avait déjà glissé Thierry Henry qui en a vu d’autres et n’a pas grand chose à perdre. Du côté de la Fédération française de Football (FFF), un remplacement de coach semble toutefois exclu, c’est à croire que Domenech a vraiment de très bons amis dans ces rangs directeurs. Ce n’est pourtant pas une première, mais cette fois ci il semble faire l’unanimité contre lui. Maintenant s’il arrive à se sortir de cet impasse et rebondir ce ne sera pas sans faire de casse.
Cinq ans après son départ de Bourgoin pour l’Angleterre et Sale, Sébastien Chabal est de retour sur les pelouses du Top 14. Le poilu le plus médiatique du sport français s’est engagé pour trois saisons avec le Racing-Metro où il retrouve son vieux copain berjalien : Lionel Nallet. En gérant au mieux son image publique, l’icône médiatique prend ses marques dans son nouveau club. Son “look” vigoureux, homme des cavernes avec barbe fournie et cheveux longs, lui a permis de conclure de nombreux contrats publicitaires qui font de lui, à partir de 2007, le rugbyman français le mieux payé. Recrue star et tête de gondole de la campagne d’abonnement du Racing Metro 92, l’homme annonce la couleur : le bouclier de Brennus “C’est l’ambition du club. J’y crois, j’ai envie d’y croire et je pense que c’est réalisable”. Chabal ne veut lors des interviews entendre parler que de rugby. “Je suis ici pour jouer au rugby”, on s’en doutait un peu. Sébastien Chabal est devenu l’un des sportifs les plus populaires de France, après l’indétrônable Yannick Noah, le retraité chantant, à tel point que les journalistes ont pu parler d’une “chabalmania”. L’homme a l’air content de son retour et conclue en disant “Je retiens d’abord qu’il y avait une belle osmose et beaucoup d’envie dans l’équipe”. Nous attendons maintenant que son charisme parle rugby avant tout, de la façon la plus virile qui soit.
La semaine dernière, Laurent Blanc et son président Jean-Louis Triaud avaient évoqué leur souhait de voir Chamakh rester en Gironde. Boudé par les grands clubs anglais, le joueur a opté pour un an supplémentaire à Bordeaux. “Sur l’aspect sportif, je préfère rester à Bordeaux qu’aller à West Ham. Au lieu de rejoindre un autre club de Premier League, je vais opter pour l’année très intéressante que propose Bordeaux sportivement” a-t-il indiqué. Avec trois buts en deux matches de Ligue 1, ça semble bien parti !
Ce n’est certainement pas sans un pincement au cœur que l’entraîneur parisien a retrouvé son ancien club où il a oeuvré pendant quatre saisons. Il revient à Nungesser, mais cette fois ci avec le blason du PSG cousu sur son costume. Pourtant ceux qui ont connu “AK” comme entraîneur, à l’image de Rudi Mater, l’appellent encore “coach”. “Je ne pense pas que ce soit un avantage particulier pour lui de connaître aussi bien ces joueurs. Et je reste persuadé qu’Antoine ne marquera pas samedi d’une tête rageuse comme contre le Real Madrid”. En effet mais d’autres ont marqué pour lui, le résultat est là le PSG s’impose 3 à2, Antoine Kombouaré peut être fier de sa nouvelle sélection et quitter Nungesser la tête haute.
C’est désormais officiel, le pilote allemand renonce à son retour en F1 la mort dans l’âme. Il devait initialement remplacer Massa au volant d’une Ferrari. Voici son communiqué : “…j’ai dû informer le président de Ferrari, Luca di Montezemolo, et le directeur de l’écurie, Stefano Domenicali, que malheureusement, je ne pourrais pas prendre la place de Felipe Massa”. Le septuple champion du monde dit qu’après des essais non concluants, en raisons de douleurs à la nuque, consécutives à une chute à moto en début d’année il doit jeter l’éponge. Ferrari a donc confirmé son pilote d’essai, Luca Badoer. ” A l’intérieur de moi-même je suis déçu. Je suis terriblement désolé pour les gens de Ferrari et pour tous les fans qui ont croisé les doigts pour moi. Je peux seulement répéter que j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir. Tout ce que je peux faire maintenant, c’est croiser les doigts pour tout l’équipe pour les courses à venir”, a conclu Michael Schumacher. A 38 ans, Badoer va donc revenir en course pour la première fois depuis 1999 et son passage chez Mimardi. Presque aussi vieux que Shumi, 40 ans, il possède avant tout une expérience inégalé de la Ferrari puisqu’il est pilote essayeur de la Scuderia depuis maintenant dix ans ! C’est chez Williams qu’ils doivent être contents !
Une histoire qui ne tient qu’à un cheveu. Les tests capillaires de Richard Gasquet le blanchissent, affirmant qu’il n’est pas coutumier du fait. Pour Pamela ce n’est pas la même chose, elle a de quoi broyer du noir, cette Mélusine qui avait affirmé le contraire aux policiers. Le tennisman Français devrait reprendre le chemin des cours la semaine prochaine à Niw Haven aux Etats-Unis. Pourtant la fédération internationale de tennis et l’agence mondiale antidopage ont fait appel, pour eux un doute plane encore. Richard n’a donc pas fini de se faire des cheveux blancs en attendant la décision définitive.
43 records du monde qui sont tombés durant cette semaine des mondiaux romains. Beaucoup attribuent ce nombre hallucinant à l’autorisation d’utiliser certaines combinaisons tout polyuréthane telle que la sulfureuse Jaked. “La combinaison ne fait rien. C’est juste l’entraînement”, déclarait Michael Phelps après son sacre. Alors qu’il était annoncé dans une petite forme après sa gargantuesque année olympique, 8 médaille d’or, le gamin de Baltimore agrémente sa petite forme de 5 médailles d’or et d’une d’argent, défaite face à Paul Biedermann, la grande vexation de ses mondiaux. Michael Phelps a un palmarès inégalé, 24 breloques mondiales en grand bassin, excusé du peu! Il est un être à part qui déchaîne les foules, adulé tel un dieu vivant durant une semaine, les romains l’ont adoré comme certains gladiateurs à l’époque où leur civilisation régnait sur le monde. Dans la piscine, toujours le même cérémonial : les écouteurs sur les oreilles, le visage fermé, le regard porté vers le bout de sa ligne d’eau, il tente de rester imperméable à l’agitation alentours. Il est demeuré aussi de marbre aux requêtes répétées d’interviews de Nelson Montfort vexé qui rageait, ne manquant aucune occasion de mentionner l’indifférence et le manque de tact du champion. A priori, il reste une star peu abordable au moins pour les journalistes français, son public, lui, en redemande.
Bobby Robson légendaire joueur et surtout l’entraîneur qui avait conduit la sélection anglaise aux demi-finales de la Coupe du monde 1990, est décédé. “C’est avec une grande tristesse que nous avons appris que Sir Bobby Robson a perdu son long et courageux combat contre le cancer” indique sa famille dans un communiqué. Dimanche 26 juillet, 33 000 personnes l’avaient ovationné au St James Park de Newcastle pour un match de charité pour soutenir sa lutte contre le cancer. “C’était un gentleman parfait a réagi Ray Wilkins, qui avait joué sous ses ordres. Vous ne croisez pas souvent des gens comme lui.” Le foot anglais pleure une de ses figures mythiques. “J’ai été extrêmement attristé par l’annonce de la mort de Bobby Robson, a assuré le premier ministre britannique Gordon Brown. J’ai eu le privilège de le rencontrer à plusieurs reprises. Il était la parfaite illustration de tout ce que représente le football dans ce pays”. De nombreux messages de sympathie affluent de toutes parts comme celui d’Alan Shearer, ancien joueur de Newcastle : “Il va manquer à tout le monde, pas seulement à la famille du football…” certainement, mais le crabe gagne toujours.