Apple est en deuil Steve Jobs n’est plus

Steve Jobs, l’emblématique et visionnaire patron de Apple vient de s’éteindre à l’âge de 56 ans. Il avait annoncé qu’il passait définitivement la main en août dernier à son dauphin Tim Cook qui le remplaçait déjà à la tête de la société depuis qu’il avait pris un congé illimité en janvier 2011, pour raison de santé. Les réactions sont excessivement nombreuses à travers le monde entier, et Barack Obama dans un communiqué se dit fort “attristé par la nouvelle” et déclare : “Steve était l’un des grands inventeurs américains, assez courageux pour penser différemment, assez audacieux pour croire qu’il pouvait changer le monde, et assez talentueux pour le faire”. On souligne son génie  et TIm Cook  estime que “Steve laisse derrière lui une société que seul lui pouvait avoir bâtie, et son esprit sera pour toujours la fondation d’Apple”. Mais voilà au moment où tout le monde l’encense, certains osent parler de “dictateur”, et racontent  la peur qu’il engendrait à cause de ses crises de colère et son arrogance. L’un des reproches faits à Steve Jobs était le verrouillage de ses produits afin de rendre l’utilisateur dépendant sous prétexte de le libérer, le paradoxe de ce “visionnaire réactionnaire”. Il est bien évident qu’il n’avait rien d’un philanthrope tout comme Bill Gates qui a dit en apprenant sa disparition : “Steve Jobs me manquera énormément”. Il était avant tout un perfectionniste qui n’avait comme objectif que de tirer ses produits par le haut, ce qui le rendait certainement inflexible et cassant, un être avec qui il était difficile d’échanger. Plus qu’un grand créateur, c’était un grand découvreur doublé d’un chef d’orchestre avec un sens de l’esthétisme hors du commun.

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