Bilal hante le Louvre

L’histoire d’amour entre le Louvre et Bilal remonte à 1961 lorsqu’il le découvrit à 10 ans, lors de son arrivée en France. Depuis il habite non loin et c’est souvent,  qu’il s’y rend pour se remettre en mémoire un tableau, c’est son luxe et son plaisir. Son éditeur, Furopolis, qui collabore aussi avec le Louvre dans une série où le musée joue un rôle déterminant dans l’intrigue, lui propose de faire un BD portant sur ce cadre prestigieux. Il refuse.  Bien lui a pris, puisque Henri Loyrette, le patron du Louvre, insiste et lui donne carte blanche. Bilal explique : ” Chez moi la confiance produit de l’adrénaline”. Il accepte et se pique au jeu. Il prend 400 photos de chefs-d’œuvre  dont 25 d’entre elles sont désaturées puis revisitées par ses soins à l’acrylique et au pastel. Bilal invente une nouvelle vie aux œuvres, leur apporte du fait divers, des  morts brutales. Ses propres fantômes hanteront, jusqu’au 18 mars 2013, la salle des 7 Cheminées, située dans l’Aile Sulydu Louvre. A cette occasion Enki Bilal a aussi réalisé un livre publié par Europolis, comme cela tout le monde y trouve son compte.

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