Articles taggés avec ‘Enki Bilal’

Elle décède un 17 octobre

Lundi 17 octobre 2022

Sylvia Kristel

Sylvia Kristel plus connu pour son rôle de la célèbre Emmanuel est morte le 17 octobre 2012

Enes Bilal, dit Enki Bilal /ɛŋki bilal/, est auteur de bande dessinée et réalisateur français, né le 7 octobre 1951 à Belgrade en Yougoslavie. Son œuvre se situe en partie dans la science-fiction et aborde les thèmes du temps et de la mémoire. En 1987, il obtient le grand prix du festival d’Angoulême.

Ils sont nés ou morts un 7 octobre

Mardi 7 octobre 2014

le dessinateur et peintre français Enki Bilal est né le 7 octobre 1947

l’homme de théâtre et réalisateur français Patrice Chéreau est mort  le 7 octobre 2013

pour en savoir plus cliquez ici

Bilal hante le Louvre

Vendredi 21 décembre 2012

L’histoire d’amour entre le Louvre et Bilal remonte à 1961 lorsqu’il le découvrit à 10 ans, lors de son arrivée en France. Depuis il habite non loin et c’est souvent,  qu’il s’y rend pour se remettre en mémoire un tableau, c’est son luxe et son plaisir. Son éditeur, Furopolis, qui collabore aussi avec le Louvre dans une série où le musée joue un rôle déterminant dans l’intrigue, lui propose de faire un BD portant sur ce cadre prestigieux. Il refuse.  Bien lui a pris, puisque Henri Loyrette, le patron du Louvre, insiste et lui donne carte blanche. Bilal explique : ” Chez moi la confiance produit de l’adrénaline”. Il accepte et se pique au jeu. Il prend 400 photos de chefs-d’œuvre  dont 25 d’entre elles sont désaturées puis revisitées par ses soins à l’acrylique et au pastel. Bilal invente une nouvelle vie aux œuvres, leur apporte du fait divers, des  morts brutales. Ses propres fantômes hanteront, jusqu’au 18 mars 2013, la salle des 7 Cheminées, située dans l’Aile Sulydu Louvre. A cette occasion Enki Bilal a aussi réalisé un livre publié par Europolis, comme cela tout le monde y trouve son compte.

Drôle d’”Animal’z” cet Enki Bilal nouveau

Samedi 7 mars 2009

enki-bilalCe nouveau Enki Bilal casse son image,  son nouveau travail risque de dérouter ses fans de toujours. Il s’est modifié comme après une apocalypse, certainement qui vient de se passer en lui… Il se réveille après des années de gloire incontestée mais figée, fermé dans cette image, ses couleurs, ce tiroir, toujours le même, qui fait dire : c’est du Bilal. Il étouffe, il n’en peut plus, il n’en veut plus, il a envie d’autre chose, de revenir au dessin, en ce qu’il a de plus simple en apparence, mais de plus âpre et de plus abstrait en réalité. Sa tonalité grise est celle des états de crise. Il semblerait avare en couleur contrairement à son habitude. Comme si Enki Bilal se réveillait d’un rêve coloré, mi apocalytique mi fantastique. Tout à coup c’est pour lui aussi, la crise, certainement plus existentielle que financière. Que faisons nous de notre planète? Il écrit plus qu’il ne dessine. C’est un autre Enki Bilal que nous découvrons dans “Animal’z”. Il présente là un monde post apocalytique mêlant western, science-fiction et catastrophe climatique, le tout épuré et tendu. La critique a déjà salué ce livre comme un petit chef-d’oeuvre graphique. A ce niveau là, rien d’apocalytique, tout juste une mutation de plus, la maturité d’un art peut être qui se remet en question, car l’artiste approche de la soixantaine.