Grand oral du Dalaï Lama face au Parlement européen.

Napoléon Ier disait “Quand la Chine s’éveillera le monde tremblera”. Alain Peyrefitte de surenchérir “Vu le nombre de chinois, lorsqu’ils auront atteint une culture, une technologie suffisante, ils pourront imposer les idées au reste du monde”. C’est sans compter sur quelques voix qui s’élèvent et brouillent les cartes des autorités chinoises actuelles. En premier le Dalaï Lama chef spirituel tibétain mais aussi Hu Jis, le plus connus des dissidents chinois que le parlement européen a honoré récemment du prestigieux prix pour la liberté de pensée, le prix Sakarov.

“Pour être une surperpuissance, il faut la puissance humaine, ils l’ont; la puissance militaire, ils l’ont aussi; la puissance économique, ils l’ont encore. Mais il leur manque un élément décisif, dit le Dalaî Lama, c’est l’autorité morale.” Enfin il décrit le pouvoir chinois, dans une distante allégorie, comme rongé pas “le stress, la méfiance et la soif de réussite”.

L’assemblée bruxelloise clairsemée apprécie l’exotisme de leur interlocuteur, mais reste hermétique aux jeux de miroirs et des métaphores qui font sens en Orient.

“C’est tout ce qu’il a à dire ?” l’incompréhension nuirait presque à la sympathie.

Tags: , , , , , , , ,

Laisser un commentaire