Peillon, tout l’art de semer la Zone
L’éducation Nationale est-elle poursuivie par une malédiction, celle d’avoir un ministre qui ne l’aime pas. Que la droite n’aime pas l’éducation Nationale autre fois, et cela a bien changé, niche de gauchistes de syndicalistes rebelles d’irréductibles empêcheurs de réformer en rond. Mais où siège en fait la réelle malédiction c’est que dès que la gauche passe, elle nomme un ministre qui détruit son propre électorat.
De célèbre mémoire Lionel Jospin, qui oeuvra à ce ministère de 1988 à 1992, eut l’art de faire dans le primaire des enseignants à deux vitesses, faute bien entendu de moyens, comme toujours. En effet il faut absolument réformer et laisser sa trace, ce fut son cas et il y mis tout son zèle. Il continua du reste lorsqu’il devint premier ministre lors de la cohabitation à s’acharner en nommant à ce poste un de ses proches, Claude Allègre, (1997-2000) qui mit a feu et à sang l’éducation Nationale en appliquant avant l’heure une politique Sarkoziste. Sa formule, “dégraisser le Mammouth” est resté au sein de cette corporation comme un brûlot.
Pas étonnant que Mr Jospin le paya cash lorsque ce dernier voulu être président curieusement le Mammouth avait de la mémoire. Il lui manqua cruellement avant tout les voix de ceux qu’il avait sacrifiés, ses anciens collègues. Peillon ne déroge pas, il parle et fonctionne à la hussarde, “à la Peillon”, comme l’on dit maintenant. En pleine crise de vocation, il propose se travailler plus, en particulier en sabrant les vacances d’été. Peillon c’est l’art de la gaffe à son paroxysme… Pour ne pas changer l’éducation Nationale sera un nouvel échec pour la Gauche et à terme elle le paiera certainement.