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Bernadette Chirac se paye le luxe de s’offrir un nouvel emploi

Mardi 20 avril 2010

bernadette-chiracQuand Chirac se conjugue au féminin, cela ne finit pas dans le bling bling mais dans le luxe. Depuis que Claude Chirac n’est plus chargée de communication de son président de père, elle a rejoint le groupe PPR pour en diriger là encore, la communication. Maintenant voilà que Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe concurrent LVMH, a décidé de féminiser le conseil d’administration  en s’adjoignant la personne de Bernadette Chirac pour “son expérience, sa connaissance du monde” et “un œil féminin”. Parmi les dix-huit membres du conseil, Bernadette Chirac, 76 ans, rejoindra l’unique femme à siéger pour l’instant, Delphine Arnault, fille du PDG et directrice générale adjointe de Dior. Voilà une belle promotion pour “la madone” des pièces jaunes, quand on sait que les jetons de présence s’échelonneraient entre 15 000 et 93 000 euros. Il reste à savoir combien on estime le luxe d’avoir dans son conseil, celle qui fut la première dame de France pendant 12 ans. Voilà un camouflé de première pour ceux qui pensent que le troisième âge a du mal à se reconvertir. Quant au combat pour la retraite décidément, c’est bien une lubie de pauvre.

Christian Lacroix pique sa crise

Mercredi 3 juin 2009

christian-lacroixLa maison de couture Christian Lacroix a été placée en cessation de paiements. Les propriétaires, les frères Jérôme et Léon Falic invoquent la crise, mais le designer dénonce avant tout le fruit d’une gestion désastreuse. Le couturier se plaint de ne pas avoir eu son mot à dire : “Dès 2004, lorsque Bernard Arnault et LVMH ont souhaité céder la maison aux frères Falic, j’ai été mis devant le fait accompli”, écrit-il, avant de qualifier la gestion des nouveaux actionnaires majoritaires d’”opaque, puis perturbante…et finalement catastrophique”. Depuis un  an, Falic cherchait à se désengager de la maison de haute couture, des discussions ayant démarré en avril avec un investisseur dont l’identité n’est pas connue. Si les discussions “n’aboutissaient pas, les actionnaires se disent prêts à financer un plan de continuation”, mais cela impliquerait des suppressions parmi les 125 emplois. “Notre contrat s’arrête fin 2010 mais, vu la situation, nous allons essayer d’y mettre fin plus tôt”, confie son président Philippe Benacin. Un couple, financier-créateur, ‘C’est un peu le mariage de la carpe et du lapin”, déclare ironiquement un des fournisseurs de la maison de couture. Christian Lacroix affirme à ses équipes qu’il fera tout pour que l’entreprise reste ” une maison de couture à 200%”. Cette mise au point faite, reste maintenant à trouver les moyens de sortir de cette crise.