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Les opposants au “mariage pour tous” ne désarment pas

Lundi 25 mars 2013

Les opposants au mariage pour tous et au projet de loi pour l’adoption par des couples de même sexe descendent à nouveau dans la rue en ce dimanche des Rameaux. La fronde ou la croisade perdure dans les rues de Paris où ils étaient plusieurs milliers de manifestants. Comme toujours il est bien difficile de les décompter, puisqu’entre la police et les organisateurs cela va du simple au triple. Voilà donc une véritable armée d’opposants à la loi Taubira.

Des gaz lacrymogènes ont été employés par la police qui tentait d’empêcher les manifestants d’accéder aux Champs-Elysées en voulant forcer leur barrage. Petite bavure parmi d’autres, la présidente du mouvement démocrate chrétien, Christine Boutin,  est intoxiquée et se retrouve à terre. Elle déclare remise de ses émotions :”La façon dont la police a traité les manifestants est inacceptable, a déclaré l’ancienne député des Yvelines. C’étaient des gens calmes…” La droite forme la nouvelle vague des indignés, et joue pour elle une carte forte contre le gouvernement. Les banderoles fleurent bon celles des soixante-huitars et  l’on pouvait lire : “On veut du boulot, pas du mariage homo” ou “Touche pas au mariage, occupe-toi du chômage”. Il semble là que le côté apolitique de la manifestation soit contestable mais l’occasion était trop belle au moment où François Hollande n’a jamais été aussi bas dans un nouveau sondage d’opinion.

Guérilla urbaine à Athènes

Samedi 18 février 2012

Les rues d’Athènes et de Salonique viennent de connaitre une véritable guérilla urbaine. Plus de 100 000 personnes étaient descendues dans la rue pour manifester contre le vote d’un nouveau plan d’austérité. La manifestation tourne très rapidement à l’affrontement, les casseurs se sont invités à la fête. Les manifestants jettent sur les forces de l’ordre, pierres, morceaux de marbres et cocktail Molotov . Les forces anti émeutes répliquent par des gaz lacrymogènes. Alors que les débats continuent au Parlement, les affrontements se poursuivent encore à 22h. Les casseurs cagoulés brisent les vitrines et détruisent tout sur leur passage. Ses bâtiments sont incendiés dont un des cinémas les plus anciens d’Athènes. Le Parlement, gardé par 3 000 policiers, continue sa séance malgré les incidents, et adopte le nouveau plan de rigueur. La crise grecque, “c’est la guerre”, explique l’historien et ethnologue Panaglotis Grigoriou. Plus de trois millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté selon Eurostat. C’est le royaume de la débrouille et se développent des mouvements citoyens, la résistance s’organise comme en temps de guerre.