Le futur numéro 1 chinois est nommé
Mardi 13 novembre 2012
Lors du XVIIIe congrès a été nommé le futur numéro 1 de la Chine Comme très souvent pour ne pas dire à chaque fois le futur numéro 1 chinois est une énigme pour l’Occident. Il semble surgir du néant et l’on sait peu de choses sur cette ascension vertigineuse de cet homme de 59 ans. Une chose est certaine il faut que le dirigeant soit un homme de compromis et de ce fait il est bien délicat d’imaginer ce que sera la Chine de demain. Son père, Xi Zhongxun était une compagnon de Mao avant de tomber en disgrâce et d’avoir droit à une rééducation par le travail forcé. Mais avant une adolescence rude à la campagne où il a appris durant 7 ans les vertus de la vie paysanne, il avait connu une petite enfance privilégiée à Pékin celle de la dynastie rouge. Ce que l’on connait le mieux de lui c’est son épouse, une chanteuse de folk, Peng Liyuan, très populaire en Chine. Il était vice président depuis 2008, et déjà dauphin de poste Hu Jintao. Cet ancien patron du PC dans la riche ville de Shangaï et considéré comme le chef de file de la faction des “Princes rouges” descendant de l’ancien régime. Sa famille est à la tête d’une fortune dans la téléphonie mobile, les minerais et l’immobilier. Là encore le compromis subsiste entre tradition et avenir. Xi Jinping devra faire face au ralentissement de l’économie chinoise et la multiplication des conflits sociaux.



La Chine vide Pékin de ses dissidents la veille de l’anniversaire de la sanglante répression de la révolte “Du printemps de Pékin”, manifestations en faveur de la démocratie, qui ont eu lieu du 3 au 4 juin 1989, place Tiananmen. Le pouvoir de Pékin ne laisse rien passer. Toute contestation est tuée dans l’œuf : la toile vérouillée, les portables confisqués, les gens déplacés ou cloîtrés sous surveillance policière. “Cette année, la police prend des mesures beaucoup plus radicales”, a estimé Nicholas Bequelin de l’organisation des Droits de l’homme Human Rights Watch à Hong Kong. Amnesty note que le militant Wan Yanhai, est “mis dans un train de force avec sa famille” pour une ville du Nord. Quant à Zeng Jinyan, l’épouse du dissident emprisonné, Prix Sakharov 2008 pour la liberté de pensée, Hiu Jia (illustration), “Ils lui ont dit qu’elle n’avait pas le droit de quitter son domicile dans les prochains jours” , il en va de même pour l’écrivain Jiang Qisheng, emprisonné pour subversion pour avoir voulu organiser des commémorations en 1999. L’occident détourne pudiquement le regard. Cai Chongguo dissident chinois exilé en France pense que : “La Chine a raté une occasion unique dans son histoire de permettre une démocratie pacifique.”
