Hommage à Boris Vian
Mardi 23 juin 2009
Que ce soit pour le théâtre, la littérature ou encore la chanson, Boris Vian est sans conteste un des plus grands écrivains du XXe siècle, auteur notamment du roman l’écume des jours. Ce touche à tout était passionné de jazz, il jouait de la trompette de poche, rebaptisée “trompinette-c’est une petite trompette”, au Tabou, club de Saint-Germain-des -Près. Il était aussi directeur artistique chez Philips et chroniqueur de Jazz Hot, de décembre 1947 à juilllet 1958, où il tenait une revue de presse explosive et extravagante. Henri Salvador disait de lui : “Il était un amoureux du jazz, ne vivant que pour le jazz, n’entendait, ne s’exprimait qu’en jazz”. Pour le cinquantième anniversaire de sa disparition, le 23 juin 2009, Salle Pleyel, sous la direction d’Olivier Nuc et de Fred Pallem, plusieurs artistes lui rendront hommage parmi lesquels on trouvera : Agnès Jaoui, Adrienne Pauly, Arthur H, Thomas Fersen mais aussi Jean Louis Trintignan. Tous seront là pour évoquer quel grand artiste français il fut.
Le couturier japonais Kenzo Takada, 70 ans, fait table rase du passé en vendant aux enchères tout le contenu de sa demeure parisienne. L’estimation globale est située entre 1,5 et 1,8 millions d’euros. Lors de la première journée de la vente qui se déroule sur deux jours à Drouot-Montaigne, à Paris, 436 lots sur 1 043 ont trouvé preneur. Reste un cheval de bois de l’époque Han, lot phare de la vente vieux de 2000 ans, estimé entre 80 000 et 100 000 euros, et des laques de type Negoro -la vaisselle de laque des moines zen- estimées entre 15 000 et 20 000 euros pièces. Les 1 100 m2 de son exceptionnelle demeure japonaise du quartier de la Bastille qu’il habitait depuis 1990, à cloison colissantes en papier de riz, salle de méditation, jardin traditionnel et petit bassin dans lequel nageaient des carpes, ont été récemment vendus au producteur de télévision Pascal Breton. Kenzo tourne la page et part vivre à Saint-Germain-des-Prés.