Haïti la maudite
Lundi 18 janvier 2010Un séisme de magnitude 7 sur l’échelle de Richter, l’un des plus violents enregistrés depuis 200ans, touche Haïti, un des pays les plus pauvres du monde. Le chaos règne à Port au Prince, capitale de 2 millions d’habitants, réduite en champ de ruines jonchés de cadavres où les survivants choqués errent dans les rues dévastées. Elle compte à elle seule quelques 300 000 sans-abri, de 10% à 20% des habitations seraient détruites. Même s’il est difficile d’évaluer le nombre de victimes, Hillary Clinton parle d’une catastrophe dont le bilan sera “l’un des plus élevés de ces dernières années en pertes humaines”. Le président René Préval évoque des scènes “inimaginables” et appelle à l’aide la communauté internationale qui, sans plus attendre, s’organise. Comme Mat Damon, Georges Clooney ou Tiger Woods, le show business américain s’engage pour Haïti, la liste est longue des people qui mettent la main à la poche. Internet joue un rôle considérable pour le soutien des ONG, les dons privés affluent, mais attention aux arnaques. Haïti, en proie à une terrible loi des séries, avait été dévastée en 2008 par le cyclone Gustav, causant des dégâts matériels estimés à 15% de la richesse nationale. Avec ce nouveau coup du sort, Haïti ressemble plus que jamais à une île maudite.




La réalisatrice Catherine Breillat, dans Abus de faiblesse ( éd. Fayard), raconte sous forme de confession comment elle a été “dépouillée” par Christophe Rocancourt, un escroc français qui a beaucoup vécu aux crochets des stars hollywoodiennes. Après avoir été partiellement paralysée, suite à une attaque cérébrale, Catherine Breillat est à la recherche d’un acteur pour son nouveau film, Bad Love. Elle rencontre alors Christophe Rocancourt, un bad boy tout juste sorti de prison, et avoue avoir été “bouleversée” par cet homme. Bilan pour la réalisatrice : “Il ne me reste rien, le dernier round m’a encore coûté 200 000 €. Ma stupidité semble insondable à ceux qui la découvrent. Un pigeon, une oie grasse à la surface. Christophe Rocancourt m’a dépouillée de tout ce que j’ai gagné dans ma vie”. Elle ajoute pour faire bonne mesure : ” “Ami”, pour lui, signifie victime. C’est un imposteur… Jamais il n’a pu escroquer 35 millions de dollars. Il n’a abusé que de la faiblesse, partout où elle suinte.” Catherine Breillat a payé cash et peut dire à l’instar de la Fontaine que ; “Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute”, cela vaut bien un nouveau livre sans doute ! Honteuse et confuse Catherine jura mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.