Un couactweet assumé
Le mélange des genres ne fait pas bon ménage, et le tweet de la première dame de France a tout d’abord jeté un froid avant d’être rapidement suivi d’une levée de boucliers. Il est évident que son tweet de soutien à Olivier Falorni, dissident du PS et adversaire de Ségolène Royal aux législatives de La Rochelle peut être interprété comme un règlement de comptes entre les deux femmes, mais cela parait peu probable. Ce qui a priori semble avoir le plus agacé la première dame de France, c’est le parachutage d’une éléphante du PS et que l’on demande le retrait du candidat naturel. De ce fait, elle trouve cela injuste, puisqu’il fut toujours un soutien fidèle à François Hollande, et voulait le faire savoir. Si ce Tweet n’avait pas eu d’importance, elle aurait envoyé un simple sms de soutien à Falorni . Elle tenait certainement par cette prise de position à marquer aussi son indépendance comme elle l’a fait en décidant de continuer son travail de journaliste et rappeler qu’elle était toujours une femme libre. Ce tweet c’est évidemment à cette période l’embarras de la gauche, mais aussi l’agacement avec son lot de déclarations qui anime les médias. Pour la droite c’est un tweet béni qui permet de faire diversion et oublier, autant que faire se peut, les appels de Nadine Morano et d’autres députés UMP aux voix du FN, ses propres dissidents et ses parachutages. Même si François Hollande a organisé la riposte en faisant diffuser que ce Tweet n’engageait que Valérie Trierweller à titre personnel et qu’un recadrage est venu de la voix du premier ministre, la droite voudrait bien avoir un éclaircissement sur le statut de la première dame de France. Couac, bévue, faute, courage, peu importe, voilà un tweet qui laisse dubitatif quant à ses réactions médiatiques même si tout compte fait il a valu à Valérie Trierweller 20 000 abonnés de plus sur son micro blogigng, dépassant à ce jour celui de Ségolène Royal…
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