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L’université d’été du PS se fera-t-elle sans Ségolène ?

Vendredi 24 août 2012

L’université d’été PS est partie. En effet conformément à son rituel, le PS organise chaque année son université d’été à la Rochelle. Mais voilà cette ville, contre toute attente, fut cette année le siège d’un combat fratricide, entre un leader historique du parti, une éléphante délicatement parachutée et un élu local pur sucre. Ce dernier, dissident  PS pour l’occasion,  a fini par avoir la peau du parti et de son choix. Un tweet de bon augure de Mme la nouvelle Présidente avait signé la mise à mort de l’ex madame Hollande, mère de ses enfants. La Rochelle fut donc le théâtre consommé d’une tragédie hollandaise et les cendres de la défaite fument encore en cette rentrée politique aux marches du vieux Port. Bien entendu je fais référence au duel Royal /Falorni ,  qui s’est soldé par la déroute de l’ex candidate à la présidence de 2007, 63% à 37 .Quelle descente en enfer, quel camouflet pour Ségolène qui a dû capituler et se retirer de la scène politique nationale blessée à mort. Elle a tout perdu, y compris son rêve d’accéder au perchoir tant attendu. Mme Royal avait donc prévenu que l’université d’été à la Rochelle cette année se ferait sans elle. Il va  falloir au PS beaucoup d’imagination pour laver l’opprobre. Mais en fait une des principales qualités de nos chers politiques n’est-il pas l’amnésie totale ou partielle quand la nécessité impérieuse de rebondir se présente ? Laissons passer les jours et coule sous le pont la Seine, en attendant quelques nouvelles désopilantes.

La France voit la vie en rose

Mardi 19 juin 2012

Alors que la gauche se réjouit et que le PS a lui seul a réussi à avoir la majorité absolue à l’assemblée, deux éléphants, à qui les parachutages n’ont rien valu, disparaissent de l’Assemblée Nationale. Tout d’abord Ségolène Royal pour qui ce fut à la Rochelle une véritable descente aux enfers. Arrivant au premier tour en tête, elle subit second un véritable camouflet face à Olivier Falorni dissident PS qui s’est maintenu et la emporté avec près de 63% des voix. Adieux, veaux, vaches, cochons et perchoir, Ségolène Royal voit ses projets contrariés et Mme Royal a succombé au “tout sauf Ségolène”. Elle parle de trahison politique et assure qu’elle n’a pas encore dit son dernier mot. Viserait-elle maintenant la place de Martine Aubry ? Ce n’est pas encore fait parce qu’il y aura encore certainement contre elle de nombreuses nuits des longs couteaux. On est jamais si bien trahi que par les siens. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, la bataille pour le perchoir s’est d’ors et déjà engagée. Une autre femme, Elisabeth Guigou ancienne garde des sceaux, sort de l’ombre, sans compter Jean Glavany ou Claude Bartolone.

Jack Lang avait choisi les Vosges et les Vosges n’en n’ont pas voulu. Même si son score est plus honorable, il obtient 49, 12 %  ce n’est pas suffisant pour ce parachuté qui perd la partie dans la 2e circonscription face à Gérard Cherpion UMP. Il semble qu’au PS aussi une page se tourne  et que cette fois ci le Palais Bourbon ne soit plus autan,t un cimetière aux éléphants. Les 234 nouveaux élus, soit 40%, rajeunissent l’Assemblée Nationale et la féminise avec 155 femmes, un record,  dont les plus nombreuses sont au PS. Le PS a réussi le grand chelem en étant à l’ÉLysée, majoritaire au Sénat, à l’Assemblée Nationale  mais aussi dans les régions. Après avoir obtenu la confiance totale des électeurs, il reste maintenant à engager le plus dur des combats, ne pas décevoir. Face à une crise omniprésente, la partie sera serrée puisque c’est toujours au pied du mur que l’on voit le mieux le mur.

Un couactweet assumé

Jeudi 14 juin 2012

Le mélange des genres ne fait pas bon ménage, et le tweet de la première dame de France a tout d’abord jeté un froid avant d’être rapidement suivi d’une levée de boucliers. Il est évident que son tweet de soutien à Olivier Falorni, dissident du PS et adversaire de Ségolène Royal aux législatives de La Rochelle peut être interprété comme un règlement de comptes entre les deux femmes, mais cela parait peu probable. Ce qui a priori semble avoir le plus agacé la première dame de France, c’est le parachutage  d’une éléphante du PS et que l’on demande le retrait du candidat naturel. De ce fait, elle trouve cela injuste, puisqu’il fut toujours un soutien fidèle à François Hollande, et voulait le faire savoir. Si ce Tweet n’avait pas eu d’importance, elle aurait envoyé un simple sms de soutien à Falorni .  Elle tenait certainement par cette prise de position à marquer aussi son indépendance comme elle l’a fait en décidant de continuer son travail de journaliste et rappeler qu’elle était  toujours une femme libre.  Ce tweet c’est évidemment à cette période l’embarras de la gauche, mais aussi l’agacement avec son lot de déclarations qui anime les médias. Pour la droite  c’est un tweet béni qui permet de faire diversion et oublier, autant que faire se peut, les appels de Nadine Morano et d’autres députés UMP aux voix du FN, ses propres dissidents et ses parachutages. Même si François Hollande  a organisé la riposte en faisant diffuser que ce Tweet n’engageait que Valérie Trierweller à titre personnel et qu’un recadrage est venu de la voix du premier ministre,  la droite voudrait bien avoir un éclaircissement sur le statut de la première dame de France. Couac, bévue, faute, courage, peu importe, voilà un tweet qui laisse dubitatif quant à ses réactions médiatiques même si tout compte fait il  a valu à Valérie Trierweller 20 000 abonnés de plus sur son micro blogigng,  dépassant à ce jour celui de Ségolène Royal…