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Thévenoud le pestiféré

Mercredi 10 septembre 2014

Thomas Thévenoux hier était un des jeunes loups du parti socialiste, tout lui réussissait et c’est à ce titre qu’il s’est retrouvé au ministère de l’économie. Puis on découvre ses errements fiscaux et il es chassé du paradis. L’homme n’avait pas payé ses impôts et son loyer pendant 3 ans, chose hallucinante. Il est chassé du gouvernement et du PS et pourtant annonce haut et fort qu’il votera la confiance et gardera son mandat de député. On pense rêver quelques fois …mais en fait ce n’est qu’un cauchemar.

Thomas Thévenoux est poussé fermement vers la sortie de l’assemblée Nationale. Manuel Valls dit qu’il ne comprend pas que Thomas Thévenoud ose persister à rester dans l’hémicycle, il assure par ailleurs que son vote ne sera pas comptabilisé même s’il est positif au vote de confiance. C’est sans modération que Thomas Thévenoud est considéré à ce jour comme un nouveau Cahuzac, homme que Thomas Thévenoud avait largement critiqué précédemment.

Manuel Valls se montre ferme et sans appel à l’encontre de Thomas Thévenoud en lui demandant de quitter ses fonctions à l’assemblée nationale.

Petit crobard du main

Lundi 1 septembre 2014

Comment la machine PS va-t-elle de digérer?

Valls clos le chapitre Frondeurs and C°

Les frondeurs ont un visage

Samedi 30 août 2014

Laurent Baumel a tout compris.  Cet anonyme député a pris la tête d’une fronde, du moins en est la partie visible médiatiquement. De machin ou Laurent truc il s’est fait un nom et on y associe un visage celui du portrait de la contestation PS. Il n’est pas Mélenchon comme il le dit très bien mais s’il continue il risque piétiner ses plate-bandes de l’intérieur. Quand les médias en tiennent un il ne le lâche plus, et lui sera-t-il lâché par ses pères…Montebourg, Filippetti ou Hamon sont déjà d’autres pointures, mais Laurent Baumel sort de son anonymat petit à petit. En fait pour être connu de nos jours il faut désobéir. Les universités d’été de la Rochelle va être pour lui une magnifique occasion de continuer à exister.

Changement de tête au PS

Jeudi 17 avril 2014

Est-ce un hasard à la veille des déclarations sur le lancement d’un plan d’austérité qui va créer des vagues au sein des élus PS que la tête de Harlem Désir roule dans un placard doré ?  Il est évident qu’il fallait un homme de poigne absolument dévoué et près à tenter de maitriser l’aile gauche du PS pour éviter le naufrage d’un système qui crée des levés de boucliers des députés de la majorité. Il s’agit de remettre en ordre de marche un parti qui prenait l’eau. Cet homme déterminé c’est Jean-Christophe Cambadélis qui briguait le poste depuis trois fois. Son heure est venue, il doit faire ses preuves et avec 67% de suffrages il ne fut  bien évidement pas le candidat escompté par la gauche de la gauche. La bataille de Solférino ne devait pas tourner en une nouvelle Bérézina, donc il fallait impérativement changer de stratège pour une bataille qui n’est pas gagné d’avance et tenter de tuer toute mutinerie dans l’oeuf .

On sent bientôt dans ce limogeage d’Harlem Désir sous forme de promotion la patte de l’ex-patron du PS  devenu président qui a senti l’urgence de cautériser avant de soigner une majorité qui fout le camp.

La nomination de Harlem Désir au poste de secrétaire d’Etat des Affaires européennes est loin de faire l’unanimité, mais Manuel Valls la justifie en parlant de “Belle figure”. Il s’agit de justifier ce strapontin doré de l’ex homme fort du PS d’hier.Harlem Désir ne moufte pas et le petit doigt sur la couture comme un bon petit soldat s’exécute. On a ménagé sa sortie lui évitant un camouflé publique mais aussi certainement en lui présentant un avenir au sein des cadres européens du PS.

A Limoges le 30 mars fut rebaptisé le 1er avril 2014

Mardi 1 avril 2014

Le 30 mars au soir à Limoges on s’est soudain cru le 1er Avril quand on a reçu le message : “Rodet battu par Lombertie”. Là  c’est automatiquement le doute qui s’installe, ce sont les “oh tu déconnes !”. Et puis Lombertie, c’est qui ? Limoges a toujours été un bastion imprenable qui a viré à gauche en 1912 et  n’a jamais capitulé, résistant à tous les assauts, par vents et marées. A Limoges la gauche et plus particulièrement le PS sont des institutions. Au bout de 60 ans de vie à Limoges je n’ai connu que la gauche, alors on se met tout à coup à douter…Ne serait-ce pas une farce faite à l’heure d’été …Nenni, c’est bien ça, le poilu Rodet a été abattu avant même que le gouvernement de combat de Valls existe. Franchement c’est de la faute à pas de chance. Du reste personne n’en parle ou presque. Au lendemain de la défaite, de la capitulation, en pénétrant dans mon fief, un café bar pour y faire ma revue de presse j’ai soudain eu l’impression d’être devenu un limousin Corse. Ici c’est la totale Omerta, pas de triomphalisme, pas de larmes pas de commentaires. A Limoges, au lendemain d’une bataille historique, on fait comme si rien n’avait changé, comme si personne n’y croyait, c’est impressionnant. Je ne savais pas non plus qu’à Limoges on avait rebaptisé la Vienne , la Bérézina.

J’ai vu de mes yeux vu l’image de la reddition sans condition qui a eu lieu le soir même dans le hall de la mairie, incroyable mais vrai.

C’est à croire que nos Président issus du Limousin nous concocte la même spécialité corrézienne :

1 je suis élu comme un président normal

2 je me dépêche de dissoudre ma majorité

C’est à croire qu’à Limoges le 30 mars fut rebaptisé le 1er Avril 2014

PS Le Général Jean-Marc Ayrault au terme des municipales 2014 fut Limogé pour avoir perdu une bataille décisive mais aussi pour avoir perdu le contrôle de sa majorité

La droite n’a pas gagné, c’est la gauche qui a perdu

Lundi 31 mars 2014

Il semble que plus l’on s’éloigne de Paris plus l’on s’éloigne du pouvoir et c’est encore une fois le cas pour les municipales  2014, où l’on voit Paris au main du PS alors que Marseille reste au main de l’UMP avec un débordement à l’extrême droite dans le 7e secteur, le plus peuplé de la ville. Paris vote sa différence en élisant pour la première fois de son histoire une femme comme maire. Il faut dire que les parisiens n’avaient guère le choix. Pour en savoir plus cliquez ici

Les parisiens marquent leur originalité en élisant surtout une maire PS, ce qui durant cette dernière élection municipale n’est guère dans le sens du courant. L’UMP fait un demi triomphalisme  mais a tout de même conquis 155 villes de plus de 10 000   habitants. Une autre bataille reste à gagner pour la droite c’est celle des communautés de communes pour les grandes agglomérations comme Bordeaux et Lille entre autres

C’est à croire que seule les femmes PS ont été épargnées. Martine Aubry conserve facilement sa mairie de Lille mais risque voir la présidence de l’agglomération tournée au bleu du fait que Roubaix et Tourcoing aient changé de camp.

Quant au patriarche UMP Jean-Claude Gaudin il est élu pour une  4ème mandature dans un fauteuil.

Patrick Mennucci a payé le prix fort perdant même sa mairie et favorisant en maintenant la liste PS l’accession de Stéphane Ravier (FN) élu maire du 7e secteur de Marseille

Elle a échappé à la tourmente bleu et a sauvé sa mairie, c’est une miraculée de ce ras de marée UMP et FN. Certainement quelque part parce qu’elle n’avait pas été adoubé par Paris et le gouvernement, mais en plus parce sue Samia Ghali incarne le renouveau, la proximité avec les gens et qu’elle a l’art de faire de la politique autrement. Si vous souhaitez en savoir plus cliquez ici

Enfin un François heureux! Le palois Bayrou avait dit que s’il récupérait sa mairie il allait s’y consacrer. Il vaut mieux du reste parce que ses ambitions nationales ont tourné court.

Les municipales 2014 furent pour le PS et son gouvernement une véritable Bérézina électorale. Très ou trop souvent ce n’est pas la droite qui a gagné mais la gauche qui a perdu. Nous étudierons le cas de Limoges demain parce que ce fut un véritable poisson d’Avril avant l’heure.

Ouf un couac évité, Mennucci est élu

Lundi 21 octobre 2013

Il semble que Marseille soit rentré dans le rang, et que le choix du gouvernement fut comblé en ce deuxième  dimanche de primaire PS. Le député Patrick Mennucci adoubé de toutes parts par les autres candidats a triomphé  d’une courte tête mais les résultats sont incontestables pour les deux candidats. Si à Paris nous allons assister à un duel purement féminin, dans le sud ce sera un lutte d’hommes et de vrais. Les minis bus n’ont pas suffit, du coup on n’en a même pas parlé.

Alors que la Fronde gronde un peu partout, la candidate rebelle a été mise au pas. Il faut dire que son score est loin d’être celui de la défaite quand on voit qu’elle n’a été en rien soutenue. Je pense que le gouvernement a besoin d’en prendre écho, au sein du PS les clivages sont de plus en plus flagrants. La courageuse, comme Samia Ghali se surnomme, n’en reste pas moins amère, cela prouve donc qu’elle y croit encore. Il reste maintenant à Patrick Mennucci à convaincre pas seulement une majorité de socialistes mais de Marseillais, et ce n’est pas gagné.  Même si grand seigneur il a lancé « J’ai été désigné mais personne n’a perdu”, souvent les rancoeurs sont tenaces, il n’y a qu’a voir les dégâts que les primaires UMP ont faits.  Y a t-il pire combat  qu’un combat fratricide , si l’on en croit  les légendes d’Abel et Cain ou de  Rémus et Romulus ? En politique, il n’y a pas de familles, c’est une meute ou il n’y a que des confrontations d’ambitions.

Samia Ghali, un parcours atypique

Samedi 14 septembre 2013

Compte tenu de l’actualité Marseillaise, il est assez fréquent de voir sur les médias nationaux la maire du 8e secteur de Marseille,  sénatrice depuis 2008, faire fi de la langue de bois et parler avec ses tripes. Il faut dire que Samia Ghali a un parcours totalement  atypique, c’est le moins que l’on puisse dire. Elle a connu une ascension sociale hors du commun qui l’a menée des bidonvilles du côté de Bassens au Sénat. “Les souffrance de mon passé …m’aident à faire de la politique autrement” dit-elle. Pourtant :”Je vis dans la peur que mes enfants soient victimes de la drogue”, avoue-t-elle.  A l’origine de son engagement politique, une professeur de français qui la repère et lui demande de l’accompagner dans une réunion du PS. Sa voie est alors toute tracée, aider ses concitoyens autant que faire se peut, en embrassant la carrière politique. Elle ne jure que par le terrain où elle est fort appréciée parce qu’elle s’investit à fond, n’hésitant pas à mettre les mains dans le cambouis. Cette Marseillaise reste un cri d’alarme pour que les choses ne s’aggravent pas dans sa ville. Pour tenter de faire bouger les lignes elle continue à interpeler rudement son propre camp, quitte à se voir désavouer au sommet. Elle reste encore à ce jour la “dure à cuire” de son enfance. Ce qui fait toute sa différence, c’est qu’elle se bat sans compter pour ce qu’elle croit juste, au risque de se perdre. Mais n’est-ce pas là la vraie fonction d’une personnalité politique ?

Images de la semaine selon Nalair

Dimanche 16 juin 2013

Enterrement d’un éléphant devant un parterre de roses

A que d’Johnny fête ses 70 ana en grande pompe et pour l’occasion organise deux concerts….l’un public l’autre public trié et choisi

Fronde du parti communiste au Sénat

Vendredi 9 novembre 2012

Fronde de gauche au Sénat Jean-Marc Ayrault collectionne les camouflets. Les amis d’hier sont les ennemis d’aujourd’hui, quand on voit le comportement du PCF qui s’allie à l’UMP pour bloquer l’action du gouvernement on mesure fort bien que la maxime revisitée d’Alexandre Dumas père est plus que jamais d’actualité. Bruno le Roux président du groupe parlementaire PS à l’assemblée nationale s’agace et déclare : “”On marche sur la tête quand la gauche vote avec la droite”. Le premier ministre a convoqué les deux présidents de groupe parlementaire  Elianne Assassi et  André Chassaigne qui ont déclaré qu’il continueraient à camper sur leur position, tout en démentant faire parti de l’opposition. Tout cela montre combien les relations avec le Front de Gauche, auquel le PCF appartient, deviennent précaires. Il y a de l’eau dans le gaz, puisque le texte sur l’énergie avait été rejeté au même titre que la loi de programmation budgétaire. Ce n’est certes pas une première de voir ce vieux couple d’opposants se déchirer surtout quand il passe, et ce n’est pas si souvent, dans la majorité. Vont-ils consommer le divorce ? Pour l’instant l’heure est encore à la négociation, et le passage en force, d’après un proche du président, n’est pas d’actualité.