Articles taggés avec ‘Florence Cassez’

Brève du jour

Mercredi 28 janvier 2015

Deux ans après sa libération, Florence Cassez réclame 36 millions de dollars au Mexique.  La demande est faite au titre de “dommage moral, atteinte aux sentiments, à la réputation et à l’honneur”. L’ex-président Calderon est le principal visé ainsi que les ministres de la Sécurité Publique Genaro Garcia Luna (souvent présenté comme le principal instigateur de l’affaire) et de la Justice Daniel Cabez de Vaca.

Un an après la vie reprend ses droits

Mardi 8 avril 2014

A l’occasion de Lire à Limoges qui s’est déroulé du 4 au 6 avril, Florence Cassez a donné une conférence afin de parler de son procès au Mexique et de sa libération. A l’occasion de la sortie de son deuxième livre,  Rien n’emprisonne l’innocence, éd. Michel Lafon et de l’organisation d’une signature, c’est aussi l’occasion de faire le point. Cette conférence débat et animé par Éric Portais, critique littéraire, au ton pointu et suffisant qui ne met guère Florence Cassez très à l’aise si l’on en croit son installation emberlificotée  un micro en main.(voir ci-dessus un croquis réalisé en live) . Cette jeune rousse à la peau laiteuse constellée de taches de rousseur raconte dans un souffle souvent la gorge nouée par l’émotion son retour de l’enfer. Elle décrit fort bien cette terrible machination dont elle fut victime. Corruption et mensonge, le chef de la police Garcia Luna fait du cas Cassez un tremplin politique pour devenir premier ministre. Elle raconte la rencontre  de ses Étoiles, des gens qui l’ont  aidé alors qu’elle était détesté de tous y compris au Mexique parce que sa peau était trop blanche. Après un scoop monté par” l’agence des films inventés”, comment ne pas la diaboliser. Témoignages à charges obtenus sous la torture, là bas on ne donnait pas cher de sa peau, et pourtant, elle était là qui témoignait, comme elle là fait par écrit déjà dans deux livres. “Le pire, lance-t-elle en montrant du doigt un accusé imaginaire, c’est qu’on vous juge, vous signale…”

Elle parle aussi de son retour mouvementé sous haute protection, au point que s’en est insupportable, et puis l’oubli. Oui parce que Florence de retour en France n’a droit à rien, même pas ce que l’on offre à la réhabilitation de nos prisonniers, parce qu’elle fut incarcérée à l’étranger, et n’a pas de numéro d’écrou. Voilà un an pour tenter en vain de gommer ce traumatisme. Heureusement pour elle il y a l’amour, un franco mexicain, comme quoi elle n’est pas rancunière. En conclusion elle annonce que les droits de ses deux livres ont été acquis par le producteur Benoôt Jaubert, et qu’un biopic est en cours d’écriture avec son témoignage, il va de soit.

Point de casting encore pour son rôle, mais je peux leur suggérer au regard de Florence que Sylvie Testud serait parfaitement l’actrice de l’affaire.

Je précise que je ne l’ai pas interrogée, je me suis contenté de l’écouter et de la regarder pour vous comme tout un chacun. Pour en savoir plus il faut lire son dernier livre “Rien n’emprisonne l’innocence ” éd Michel Lafon

Images de la semaine selon Nalair

Dimanche 27 janvier 2013

Nouvelle investiture de Barack Obama  comme Président des États-Unis

Libération immédiate de Florence Cassez après 7 ans de détention au Mexique

Enfin libre

Vendredi 25 janvier 2013

Florence Cassez  emprisonnée depuis 8 décembre 2005 est enfin libre. Arrêtée en flagrant délit entièrement orchestré et mis en scène par la police en direct pour deux télévision, au terme du premier procès elle était condamnée, après trois témoignages douteux, à 96 ans d’emprisonnement pour enlèvement, association de malfaiteurs et port d’armes. Cette peine sera ramenée à 60 ans en appel. Une affaire qui était au Mexique éminemment politique. Florence Cassez était avant tout pour le gouvernement précédent un symbole de la lutte contre les cartels et la drogue.  Cette libération a été possible certainement grâce à un faisceau de circonstances positives. Tout d’abord l’alternance politique des deux côtés de l’Atlantique a permis de tourner la page entre la France et le Mexique, en mettant fin au bras de fer entre les présidents Nicolas Sarkozy et Felipe Calderon qui faisait de l’affaire Cassez une affaire personnelle, soutenant son ministre de l’intérieur. Le départ à la retraite d’un des juges de la cour suprême, hostile à l’accusée fut ensuite un élément majeur. La presse qui fut en un premier à charge,  a joué un rôle déterminant dans le retournement d’une partie l’opinion mexicaine. Enfin la juge Olga Sanchez Cordero, rapporteuse du dossier, s’appuyant sur les irrégularités dès l’arrestation de Florence Cassez a proposé l’annulation de toutes les charges. Le suspens fut à son comble jusqu’au terme de ce procès où trois juges sur cinq de la première chambre de la cour suprême votent pour la libération immédiate de l’accusée. Après ce véritable coup de théâtre, c’est le retour immédiat de Florence Cassez en France qui essayera maintenant de retrouver une vie normale autant que faire se peut.

Le 8 mars journée internationale de la femme

Jeudi 8 mars 2012

Pour cette nouvelle journée internationale de la femme, on annonce un espoir de libération pour Florence  Cassez, la française arrêtée en 2009 et incarcérée depuis au Mexique. Cette jeune femme avait été condamnée à 6o ans de prison  pour une série d’enlèvements  et séquestrations, qu’elle a toujours niés. Elle pourrait être libérée, mais tout  cela reste encore à ce jour au conditionnel. Il y aurait eu, d’après un juge de la cour suprême du Mexique, un vice de forme évident puisque le droit français aurait  été bafoué lors de son arrestation. Le juge Arturo Zadivar Lelo de Lamea indique : ” les agents de police n’ont pas contacté immédiatement le consulat français lors de son arrestation” et qu’elle aurait été jugée sans respect de sa présomption d’innocence. Il faut maintenant attendre maintenant le vote des quatre autres autres juges de la Cour suprême du Mexique.  Maintenant  l’avocat de Florence Cassez s’est dit “confiant” mais “prudent”. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que la jeune femme a espéré être libérée, mais toutes les tentatives ont jusque là échouées. Pourtant Florence Cassez très courageusement  continue à y croire et  de nombreuses personnalités ont pris fait et cause pour elle y compris au Mexique. Souhaitons pour elle, que ce  nouvel espoir ne reste pas vain.

Tristes réveillons pour Florence Cassez

Samedi 25 décembre 2010

Tristes réveillons pour Florence Cassez dont le pourvoi en cassation ne sera examiné pas avant la mi-janvier 2011. Rappelons que la jeune Française de 36 ans a été condamnée au Mexique à 60 ans de prison pour enlèvements. L’église catholique mexicaine, très influente et omniprésente dans le pays, a conclu fin novembre à “l’absolue innocence” de la prévenue. Mel Ignacio Morales Lechuga, ancien ministre de la Justice, à l’issue d’une étude de son dossier pendant un an, a lui aussi déclaré : “On a condamné une innocente”. Quant à Me Morales Lechuga, une sommité parmi les juristes mexicains, il estime que la procédure “n’a pas respecté les règles de droit pénal mexicain, a violé les droits de la condamnée” et ” a abouti à laisser en liberté les coupables véritables du crime”. Espérons pour elle que l’année 2011 marquera la fin d’une ignoble affaire qui l’a injustement privé de liberté pendant plus de 5 ans.

Let’s Recap…récapitulons

Dimanche 6 juin 2010

Florence Cassez vraie fausse coupable

Vendredi 4 juin 2010

florence-cassez

Accusation rocambolesque et dramatique d’enlèvement en tant qu’hypothétique chef de la “bande du Zodiaque” avec son compagnon de l’époque Israël Vallarta, Florence Cassez, 35 ans, purge actuellement au Mexique une peine de 60 ans de prison, depuis sa condamnation en appel en 2008. Après une “vraie fausse arrestation”, mise en scène uniquement pour la télévision locale, voilà qu’un témoin à charge se rétracte. C’est enfin la preuve que la police Mexicaine, sans aucun scrupules, a fabriqué de vraies fausses preuves. David Orozco, présenté comme un témoin majeure déclare : “J’ai été torturé, physiquement et psychologiquement. Tous les lieux, les noms, les enlèvements que j’ai décrit sont faux. On m’a obligé à désigner Iraël Vallarta et Florence Cassez. Je ne connais pas ces personnes”. Voilà maintenant clairement établi qu’elle est victime d’un coup monté de main de maître, d’une machination infernale. La mère de l’accusée en tire le bilan suivant : “ça veut dire que Florence a toujours dit la vérité, que Florence est innocente….Il y a beaucoup de vices de procédures dans cette affaire depuis le début”. Par ailleurs, dans la tribune “El Universal”, la journaliste mexicaine, Lydia Cacho, met en cause le président Calderón et érige Cassez en victime d’un système judiciaire mexicain que fabrique des coupables à sa guise. Pourtant la même justice s’entête à ne pas prendre en compte ces nouveaux éléments et refuse obstinément que Florence Cassez soit transférée e France pour purger sa peine près des siens. Autant d’acharnement et d’aveuglement laisse sans voix.