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Les mensonges répétés de Damas, pour gagner du temps

Jeudi 12 avril 2012

Selon les Nations Unies aujourd’hui entre en vigueur le cessez-le-feu entre les forces du régime syrien et les rebelles. Damas a toujours de bonnes excuses pour maintenir son incessant  pilonnage sur les secteurs insurgés d’Homs. Le bilan ne cesse de s’alourdir dans la population civile et en moins d’un mois les Nations Unies évaluent à plus de 9000 morts. Le gouvernement quant à lui accuse les rebelles d’avoir tués 2 600 membres des forces de sécurité. Facile ce « c’est pas moi c’est lui » , mais la situation reste très confuse et le gouvernement continue à se trouver des prétextes pour ne pas cesser son offensive armée, et n’a toujours pas retiré ses blindés comme il s’y était engagé en date du 10 avril. Si Koffi Annan se veut toujours confiant, il n’en reste pas moins vrai que la Chine, qui a déjà opposé à deux reprises sont veto dans cet affaire,  émet maintenant de sérieuses réserves et a déclaré  par la voix de Liu Weimin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, qu’elle invitait les deux parties à respecter le cessez-le-feu. Il faut espérait que ses alliés d’hier, que sont la Chine et la Russie, seront faire pression sur Bachar Al Assad pour le résoudre à interrompre cette boucherie à la face du monde.

Homs ville matyre

Vendredi 24 février 2012

Homs croule sous les tirs de requêtes et le nombres de morts ne cesse de s’amplifier de jour en jour.  Des milliers de morts de blessés qui sont poursuivis jusque dans les hôpitaux pour être arrêtes, torturés et disparaissent ainsi sans espoir de retour. Une ville où la population ne peut pas dignement enterrer ses morts. Homs est devenu la ville de tous les dangers un véritable Beyrout Syrien, où l’armée libre affronte les blindés du régime fournis par la Russie qui a maintien ce tyran. Pourtant il est évident que nous assistons une fois de plus à un véritable génocide, sans que l’ONU puisse réellement jouer un rôle efficace. C’est actuellement un véritable nettoyage confessionnel des quartiers.L’accès au bus sont dangereux aux sunites, aux chrétiens, ils peuvent à tout moment être arrêtés et on ne les revoit jamais après être le arrestation. Il faut dire que le régime de Bachar al assad possède 17 services de renseignements avec chacun leur propre prison.Les Jaouié, composés de 20 000 membres, sont les plus redoutés. Ce service de sécurité de l’armée de l’air est commandé par le général Jamil Hassan qui reproche à Bachar al Assad sa mollesse. A Homs la population résiste au prix de sa vie,chaque vendredi, jour de prière une manifestation est organisée où les slogans tels “La Russie tue nos enfants” fleurissent. La presse  couvrant actuellement le conflit au prix de tous les dangers paye aussi un lourd tribu, comme ce fut le cas pour  la mort de la journaliste américaine Marie Colvin et du photojournaliste français Rémi Ochlik tombé au front. Attendrons-nous impuissants que la ville d’Homs soit rasé de la Syrie pour réagir alors que nous furent prompt, au delà de tout, à libérer la Libye ? Il faut dire que nombres de pays sont en période d’élections et le boucher d’Homs ne l’ignore pas.

Gilles Jaquier fauché en mission

Vendredi 13 janvier 2012

La nouvelle tombe et c’est la consternation dans le milieu journalistique, Gilles Jacquier grand reporter émérite vient de perdre la vie à Homs en Syrie. Gilles Jacquier travailler entre autre pour France 2 et envoyés spécial, ce journaliste de 43 ans  est le premier occidental à perdre la vie en couvrant la révolution syrienne. Pour l’instant c’est encore l’incertitude quant à la provenance du tir d’obus mortel. Le journaliste français se trouvait dans une zone alaouite favorable au régime, et c’est ce qui laisserait à penser que la roquette mortelle émane du milieu rebelle, mais cela reste à confirmer. Gilles Jacquier était un grand professionnel qui avait couvert depuis 1999 tous les fronts les plus chauds de la planète. Il ne passait pas loin de là pour une tête brûlé, du reste il était à l’abri au moment de l’impact dans un bâtiment officiel. Gilles Jacquier avait obtenu en 2003 le prix Albert-Londres, prix le plus prestigieux de sa profession, pour un reportage sur Naplouse. La profession s’est dite profondément choquée et  a rendu de vibrant hommage à celui qui fut une fierté de la profession.