Articles taggés avec ‘Bachar al Assad’

Une mascarade d’élection en Syrie

Samedi 7 juin 2014

Il est bien évident que la réélection de Bachar el Assad n’est pas une surprise. Le voilà donc élu à 88,7% pour un nouveau mandat de 7 ans. Ce simulacre de démocratie avait été organisé avec deux faire-valoir, Hassan al-Nouri et Maher al-Hajjar, qui ont obtenu respectivement 4,3% et 3,2%. Bien évidemment cette élection a été organisée uniquement  dans les régions sous contrôle du pouvoir, dans un pays en pleine guerre civile. Même si l’opposition parle de” farce” et les Etats-Unis de” honte”, que l’Otan ne veuille pas reconnaitre les résultats, comme toujours Bachar al Assad persiste et signe sans se préoccuper du reste du Monde. Comme le souligne le chef de l’opposition Ahmad al-Jarba, “les dictateurs ne sont pas élus, ils gardent le pouvoir par la force et la peur… Une chose est certaine c’est que fort de cette fausse nouvelle légitimité, le dictateur va amplifier les combats et perpétuer de nouveaux massacres.

Damas front de la guerre civile Syrienne

Samedi 21 juillet 2012

Bachar al Assad a-t-il quitté Damas ? On ne sait pas grand chose de fiable de son actuelle situation dans le pays, une chose est certaine, Damas est actuellement un des fronts les plus importants et les plus virulents de cette guerre civile. Après avoir chancelé, suite à l’étêtement du système répressif de Bachar,  le pourvoir du dictateur reste apparemment intact, et son apparition télévisuelle voudrait en attester. De violents combats ont lieu actuellement dans les rues de la capitale Syrienne et le pouvoir a lancé sa répression, chars en avant, pour tenter une nouvelle fois de mater la répression dans un nouveau bain de sang. Après un troisième veto de la Russie et de la Chine au conseil de sécurité de l’ONU, pour protéger leurs intérêts, la communauté internationale reste impuissante face aux massacres perpétués par Assad et ses complices. Cependant  la mission de l’ONU a été prolongée à l’unanimité, une manière de rester les observateurs impuissants qui pourront peut être témoigner sur les horreurs de cette guerre civile. Le Ramadan commence aujourd’hui, interdisant dès le lever du soleil toute nourriture, toute relation sexuelle, mais à priori tuer ne doit pas couper le jeune.

Mohamed Merah la mort en direct

Vendredi 23 mars 2012

Au bout de 32 h, Mohamed Merah meurt comme il l’avait souhaité les armes à la main, après avoir tiré sans aucune retenue sur ses assaillants, les policiers du Raid qui tentaient de le déloger. C”est lors d’une tentative de fuite, vers 11h 30, qu’il s’est fait abattre par un sniper, mettant ainsi fin à sa folie meurtrière . On a franchement de curieux sentiments en vivant l’événement en live, que ce soit  sur BFM ou I>Tele.   Il y a un côté voyeur, malsain de ce type d’information qui tourne en boucle, un peu comme quand il y a un accident qui provoque des ralentissements insensés, parce que les conducteurs aiment à se repaître du sang des autres. Entre les commentaires des spécialistes et la bande son, au travers d’un flot d’informations continues et souvent erronées, les chaînes tentent de faire de l’audimat .Trop n’est-ce pas trop ? On a la nausée au bout de quelques heures de ces infos diffusées en live, où se mêlent les psychiatres, journalistes et politiques qui tentent de récupérer ce regrettable événement. Sous un prétexte de solidarité nationale, tout le monde essaye d’emporter le morceau, de glisser la peau de banane dans un commentaire déplacé.  Il n’y a plus rien d’autre qui existe, c’est une affaire d’état dans son grand déballage d’ information à chaud. Bien évidemment un tel événement peut et doit amener à réfléchir, sur la vulnérabilité de notre société face au terroriste, et particulièrement face à la détermination d’un seul homme, sorte de loup solitaire psychopathe. Il semble que nos sociétés modernes charrient ou créent ce genre d’individu, qui par leur jusque boutiste, leur suicide agressif, peuvent attirer l’attention de tous sur leur cause, dans l’horreur et la folie de leur action antisociale. La violence aveugle et barbare, que l’on nomme de nos jour terrorisme,  fut et restera toujours le talon d’Achille d’une société, dite civilisée. Ce jeune barbare, sorte de loser djiadiste, a su à lui seul bloquer la campagne présidentielle et mettre sur le mode pause toute l’information d’un pays. Nous sommes bien peu de chose, et nous avons surtout du mal à faire la part des choses, quand on sait que pendant ses 32h, Bachar al Assad, pour ne parler que de lui, a continué en toute impunité à égorger son pays à la face du monde.

Homs ville matyre

Vendredi 24 février 2012

Homs croule sous les tirs de requêtes et le nombres de morts ne cesse de s’amplifier de jour en jour.  Des milliers de morts de blessés qui sont poursuivis jusque dans les hôpitaux pour être arrêtes, torturés et disparaissent ainsi sans espoir de retour. Une ville où la population ne peut pas dignement enterrer ses morts. Homs est devenu la ville de tous les dangers un véritable Beyrout Syrien, où l’armée libre affronte les blindés du régime fournis par la Russie qui a maintien ce tyran. Pourtant il est évident que nous assistons une fois de plus à un véritable génocide, sans que l’ONU puisse réellement jouer un rôle efficace. C’est actuellement un véritable nettoyage confessionnel des quartiers.L’accès au bus sont dangereux aux sunites, aux chrétiens, ils peuvent à tout moment être arrêtés et on ne les revoit jamais après être le arrestation. Il faut dire que le régime de Bachar al assad possède 17 services de renseignements avec chacun leur propre prison.Les Jaouié, composés de 20 000 membres, sont les plus redoutés. Ce service de sécurité de l’armée de l’air est commandé par le général Jamil Hassan qui reproche à Bachar al Assad sa mollesse. A Homs la population résiste au prix de sa vie,chaque vendredi, jour de prière une manifestation est organisée où les slogans tels “La Russie tue nos enfants” fleurissent. La presse  couvrant actuellement le conflit au prix de tous les dangers paye aussi un lourd tribu, comme ce fut le cas pour  la mort de la journaliste américaine Marie Colvin et du photojournaliste français Rémi Ochlik tombé au front. Attendrons-nous impuissants que la ville d’Homs soit rasé de la Syrie pour réagir alors que nous furent prompt, au delà de tout, à libérer la Libye ? Il faut dire que nombres de pays sont en période d’élections et le boucher d’Homs ne l’ignore pas.

Et l’horreur continue en Syrie

Samedi 31 décembre 2011

La répression du régime ne baisse pas d’intensité et ce n’”est pas les observateurs de la ligure arabe qui y changeront quelque chose. Pris en main pas le pouvoir, ils observent ce que l’on veut bien leur montrer, et bien évidemment trouvent de ce fait que la situation n’est pas aussi grave que l’on veut bien le dire à l’étranger. Sont-ils capables de déjouer la désinformation de Bachar Al Assad et de ses sbires. Malgré les protestations de la communauté internationale le régime autoritaire syrien continue sa répression sans état d’âme jouant son va tout. L’année 2012 promet encore des violences inouïes, derniers soubresaut  d’un régime moribond qui vend cher sa peau.

En Syrie le massacre continue

Mardi 13 décembre 2011

En Syrie le bilan de la répression s’alourdit de jour en jour. Il y aurait déjà près de 5 000 morts alors qu’il y a 10 jours  le nombre de 4000 morts était avancé. Le bilan certainement est plus élevé encore puisqu’il faut compter, les civils, les déserteurs et les soldats qui ont désobéi. Bien entendu ce bilan ne fait pas non plus état des soldats tués par la contestation. Les membres de l’ONU se déclarent choqués  et trouvent scandaleux que la Chine et la Russie n’aient pas pris de mesures de rétention contre le gouvernement de Damas. Pourtant l’ambassadeur Russe Vitali Tchourkine s’est déclaré troublé par le rapport de Pillay mais pense qu’une intervention pourrait déclencher une guerre civile encore plus meurtrière. Les Syriens ont entamé depuis le 11 décembre une grève générale, une “grève de Gignité”, premier pas vers un mouvement de désobéissance civile. Comme on pouvait s’y attendre les moukhabarat s’en sont pris aux magasins, brisant portes et vitrines et les laissant en proie au pillage. L’intimidation est à son paroxysme, la violence de la répression continue mais aussi s’amplifie.

Après la Libye la Syrie ?

Lundi 31 octobre 2011

Alors que la situation en Syrie est plus que jamais au bord de la rupture et risque de tourner en une véritable guerre civile particulièrement meurtrière, Damas campe sur ses positions.  Alors que la mort de Kadhafi a certainement donné un nouvel élan à l’opposition syrienne, le régime durcit les répressions, les arrestations et bloque les activités en ligne des opposants. Vendredi la Syrie a connu de nouveau une journée particulièrement violente. La Ligue arabe menace Bachar al Assad, d’une intervention internationale si son régime ne s’engage pas sur un calendrier de réformes et n’entame pas sérieusement un dialogue avec l’opposition actuellement en exil. Ban Ki-moon demande de son côté ” La fin immédiate des opérations militaires contre les civils”. Il reste que les blocages russes et chinois au conseil de sécurité de l’ONU, rendent, dans l’immédiat, toute intervention peu probable.  Bien entendu, Assad est conscient du fait que les occidentaux vont mettre la pression, aussi hausse-t-il le ton. A l’instar de Kadhafi, Assad défi les occidentaux et menace d’embraser la région. Pour bien préciser les choses il leur pose cette question :” voulez-vous voir un nouvel Afghanistan, ou des dizaines d’Afghanistan ?” Suite aux intimidations et aux méfiances de part et d’autres, verrons-nous à terme,  la Syrie finir comme la Libye ?

Syrie nouveau “massacre” à Hama

Mardi 2 août 2011

Dimanche, à la veille du Ramadan, a eu lieu une nouvelle intervention autoritaire du régime de Bachar al -Assad dans plusieurs villes syriennes et plus particulièrement à Hama. Ce fut “l’une des plus des journées les plus sanglantes” depuis le début de la révolte.  Selon l’Observatoire syrien de droits de l’homme (OSDH), la seule journée de dimanche aurait fait entre 130 et 140 morts, dont une centaine dans la seule ville de Hama, symbole de la rébellion. Toujours d’après les associations sur place, le bilan de la répression depuis le 15 mars, début des contestations contre le régime en place,  serait de quelque 2000 morts dont plus de 1600 civils. En fait si  les chiffres sont souvent contradictoires et invérifiables,  une chose est certaine le régime syrien tire sur son peuple, n’hésitant à aucun moment à utiliser une répression meurtrière conjointe de l’armée et des forces de sécurité. Une vague de protestations internationales a condamné cet événement, horrifiée par ce nouveau “massacre”. Franco Frattini ministre des affaire étrangères italien a demandé de toute urgence une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU appuyé par la France et l’Allemagne qui présidait le Conseil jusqu’au 31 juillet. La Syrie deviendra-t-elle à terme comme la Libye ? Nous sommes encore loin d’une nouvelle intervention armée, puisque Le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, actuellement membres du Conseil de sécurité, y sont hostiles, et l’on peut craindre aussi le Veto de la Russie et la Chine proches du régime syrien.

Ban Ki moon sans rival

Vendredi 24 juin 2011

Le Sud Coréen Ban Ki-moon, 67ans,  a été réélu sans grande surprise, le mardi 21 Juin lors de l’Assemblée Générale de l’ONU pour un second mandat. Sans rival déclaré, et après avoir reçu le soutien des quinze pays du Conseil de Sécurité,  l’affaire était entendue et ne fut qu’une formalité. Il est vrai que cette élection  ne manque pas d’originalité, puisqu’elle se déroule par acclamation. Son mandat ne s’achèvera donc pas le 31 décembre 2011, comme prévu, mais bel et bien le 31 décembre 2016. Si beaucoup s’”entendent à dire qu’il n’a pas le charisme de son prédécesseur Kofi Annan, il n’empêche que durant le printemps Arabe, ce bourreau de travail a su prendre des positions courageuses. Il s’est impliqué personnellement dans la crise Ivoirienne et n’a pas ménagé ses critiques à l’égard du Libyen Mouammar Kadhafi ou du Syrien Bachar-Al-Assad qui depuis boycotte tout entrevue. Ce fils d’agriculteur,détenteur d’un master d’administration publique à Harward, spécialiste des relations internationales. En 2001, il fut chef de cabinet de Han Seung-soo alors président de l’Assemblée générale de l’ONU, et devint ministre de la diplomatie sud-coréenne en 2004. Ban Ki-moon,ainsi maintenu dans son poste, remercie et déclare : “Rarement les Nations Unies n’ont été aussi utiles, plus que jamais elles sont nécessaires.” Il a rajouté une note d’espoir à son message : “Ensemble, aucun défi n’est trop grand. Ensemble rien n’est impossible”. Nous voulons bien y croire !

Bachar al Assad emploie les grands moyens

Mardi 26 avril 2011

Pour Bachar al Assad, pas question de s’en faire compter, il emploie les grands moyens pour mâter toute rébellion. Il envoie ses chars et fait tirer à balles réelles par ses snipers de manière à intimider les rebelles et tuer dans l’œuf tout désir démocratique. La presse n’est pas la bien venue, il veut commettre son forfait à l’abri de tous témoins occidentaux. Le journal l’Humanité titre : “Le huis clos meurtrier du régime syrien”, cela résume parfaitement l’état de fait devant lequel la communauté internationale est une nouvelle fois est confrontée. Bachar al Assad a à faire à un nouveau type de contestation qui va certainement à terme le balayer. Les mesurettes qu’il a accordé n’ont en rien émoussé le fort vent contestataire qui enflamme son pays. Deraa ainsi que Naoua à 25 km de cette dernière sont pilonnées de manière intensive par l’artillerie lourde. Les chars foncent sur les civils qui n’ont que des pierres à leur opposer. Les habitants sont contraints à rester chez eux de force et ne peuvent même pas décemment ensevelir leurs morts. C’est pour la minorité en place le début de la fin.