Dakar oui mais en Afrique …
Jeudi 10 janvier 2013
Cela n’a échappé à personne que depuis 5 éditions, le célèbre rallye-raid Dakar ne se passe plus en Afrique mais en Amérique Latine. La décision fut prise en 2008 de le changer de continent pour des raisons de sécurité, mais il a conservé le Label et la notoriété du Paris Dakar. Le célèbre chanteur Youssou Ndour, devenu depuis ministre du tourisme et des loisirs depuis avril dernier, pousse un véritable coup de gueule contre l’organisation de la course. Il vient de déclarer : ““Je trouve scandaleux qu’on utilise Dakar pour un rallye qui se fait hors de Dakar et qui ne rapporte rien au pays”. Il met en fait l’organisation devant un ultimatum, soit revenir en Afrique, soit changer de Label. Voilà que ce nouveau ministre sénégalais, à un moment en lice pour les présidentielles, n’a rien perdu de sa fougue dans l’art de donner de la voix sur la scène internationale. Il a seulement changer de musique.




Scoop! Le Premier ministre gabonais n’était pas au courant de la mort de son Président. “J’ai été très surpris, comme beaucoup de mes compatriotes, en apprenant par la télévision française que le président gabonais était décédé”, a-t-il déclaré. Après un invraisemblable cafouillage médiatique, il s’est rendu sur place et annonce que l’inamovible président du Gabon, doyen des chefs d’Etat africains est bien vivant. Ce répit fut de courte durée, car l’après-midi même, c’est officiel Ormar Bongo âgé de 73 ans est décédé d’un arrêt cardiaque. Depuis la disparition de l’Ivorien Félix Houphouët-Boigny, fin 1993, Bongo avaiit repris vaillamment le flambeau d’une “Françafrique” moribonde. “L’Afrique sans la France, c’est une voiture sans chauffeur. La France sans l’Afrique, c’est une voiture sans carburant” disait-il à Libération en 1996. La famille Bongo posséderait en France des biens immobiliers équivalents à quelques 150 millions d’euros, soupçonnés d’avoir été financés par des fonds publics détournés. Au cours de son long règne, Bongo, fin stratège, a coopté un à un ses opposants au sein de différents gouvernements, réduisant à néant toute idée d’alternance. Vice-président du parti au pouvoir son fils, Ali, contrôle l’armée à la tête de laquelle il a nommé ses fidèles. Ce dernier est idéalement placé pour succéder à son père.