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Pandémie contestatrice

Lundi 21 février 2011

La monde arabe  a attrapé la fièvre contestatrice, c’est une véritable pandémie qui affecte maintenant le Maroc, la Libye, Bahreïn ou le Yémen. Les capitales attrapent la fièvres et le manifestants descendent de plus en plus nombreux affronter des répressions souvent féroces. Le joug des dictatures es mis à mal et secoué jusqu’à ce que leur dirigeants prennent la fuite. Cette épidémie se propage via Facebook, Twiter ou autre Myspace. L’Europe dépassée par les événements assiste stoïque à la chute des interlocuteurs et alliés d’autrefois. La France proteste faiblement contre l’excès de répression d’un Kadhafi autrefois invité en grande pompe de l’Élysée. Au grand dam d’un peuple qui loue et adule Mohamed VI comme un dieu, les rues de Rabat se mettent elles aussi à gronder et près de 5 000 manifestants ont défilé dans le centre de la capitale marocaine.

Non seulement la Tunisie a eu raison de Ben Ali qui depuis est tombé dans le coma mais voilà que maintenant elle se pique de juger son ex dictateur.

Les matraquages permanents, la liste des morts qui s’allongent rien n’enraye la détermination de peuples qui crient leur ras le bol de ces régimes dictatoriaux qui ont fleuri et ont fait fortune. au lendemain de la décolonisation, dans les pays arabes. Nous assistons en ce début de XXIe siècle à un tournant sans égal dans la région.

Barack Obama un an déjà

Mercredi 20 janvier 2010

barack-obamaUn héritage calamiteux conjugué à une année de crise sans précédent, en 2009 le challenge était à la hauteur de l’attente d’un homme providentiel. La réalité est tout autre : le taux de chômage va franchir les 10%, du jamais vu depuis 1949. Obama les mains liées, doit tenir compte des contre-pouvoirs, toujours très puissants dans la société américaine. C ‘est du reste ce qu’il a fait lors du sommet de Copenhague où beaucoup espéraient que son leadership face pencher la balance. Il n’en fut rien. Un autre dossier l’occupait, sa réforme de santé qui, à force de tractations et de compromis, pourrait voir le jour au forceps. Par ailleurs il ose lever l’interdiction d’entrée des séropositifs sur le sol américain. Obama a donné aux États-Unis et au monde l’espoir d’une nouvelle Amérique, plus généreuse, plus soucieuse des faibles, plus tolérante et moins va-t-en guerre que durant les années Busch. Malgré son Nobel de la Paix, l’envoi de nouvelles troupes en Afganistan et l’actuel dossier brûlant du Yémen montre que les USA, même  sous Obama, se veulent les gendarmes du monde. La désillusion est à la hauteur des espérances qu’avait fait naître son élection. Le “Yes we can” du candidat ne risque-t-il pas de mute en “No we couldn’t” doublé d’un “no we can’t” du président. L’avenir nous le dira !