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Barack Obama un an déjà

Mercredi 20 janvier 2010

barack-obamaUn héritage calamiteux conjugué à une année de crise sans précédent, en 2009 le challenge était à la hauteur de l’attente d’un homme providentiel. La réalité est tout autre : le taux de chômage va franchir les 10%, du jamais vu depuis 1949. Obama les mains liées, doit tenir compte des contre-pouvoirs, toujours très puissants dans la société américaine. C ‘est du reste ce qu’il a fait lors du sommet de Copenhague où beaucoup espéraient que son leadership face pencher la balance. Il n’en fut rien. Un autre dossier l’occupait, sa réforme de santé qui, à force de tractations et de compromis, pourrait voir le jour au forceps. Par ailleurs il ose lever l’interdiction d’entrée des séropositifs sur le sol américain. Obama a donné aux États-Unis et au monde l’espoir d’une nouvelle Amérique, plus généreuse, plus soucieuse des faibles, plus tolérante et moins va-t-en guerre que durant les années Busch. Malgré son Nobel de la Paix, l’envoi de nouvelles troupes en Afganistan et l’actuel dossier brûlant du Yémen montre que les USA, même  sous Obama, se veulent les gendarmes du monde. La désillusion est à la hauteur des espérances qu’avait fait naître son élection. Le “Yes we can” du candidat ne risque-t-il pas de mute en “No we couldn’t” doublé d’un “no we can’t” du président. L’avenir nous le dira !

G 20, tout le monde il est beau, tout le monde il est content

Samedi 4 avril 2009

barack-obamaLes effets d’annonce vont bon train, tout le monde a gagné!  Quoi ?  On ne sait pas trop, mais c’est eux qui le disent ! Du jamais vu, la crise non plus, à priori ! Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI (Fonds Monétaire Internationnal), a considéré que les annonces faites par le G20 représentaient  “le plus grand plan de relance coordonné jamais décidé”. Il faut dire que compte tenu de l’ampleur des dégâts générés par le Capitalisme sauvage, on ne peut que tenter de rassurer la planète qui  court vers la faillite. Le clou du G 20, c’est bien entendu “Dieu”, noir pour l’occasion et américain. Tout le monde veut l’approcher, lui serrer la main, se faire photographier avec ce mythe vivant, l’homme actuellement le plus médiatisé au monde. Il faut dire qu’après le calamiteux Busch, Barack Obama joue sur du velours. Du reste il est reçu royalement  chez les britanniques, fer de de lance proaméricain depuis toujours, même avant la communauté européenne. Nicolas le petit quant à lui s’est déclaré heureux, à voir sa tête, il le cachait bien. Ouf, nous sommes sauvés ! Enfin on peut toujours y croire, ça par contre, ça ne coûte rien.