Articles taggés avec ‘Lopsi 2’

Le PSG a mal à ses supporters

Jeudi 25 mars 2010

robin-leprouxLa mort d’un supporter tabassé après un match PSG-OM le 28 février relance le débat sur la violence liée au football. Une violence inadmissible pour tout  le monde. Frédéric Thiriez, patron de la Ligue, prône une “répression ciblée et sans états d’âme”. Le ministre de l’Intérieur a décidé avec la LFP que les trois prochaines rencontres du PSG se joueront à huit clos. Brice Hortefeux souhaite légiférer dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure, Lopsi 2. David Douillet quant à lui voudrait exclure le PSG de la ligue 1, rien que ça. Face à cette avalanche de réactions Robin Leproux estime que “La survie du club est en cause”, aussi se décide-t-il à agir. Il déclare : “Nous annonçons la suspension de nos relations avec les supporters”. Concrètement le PSG remet en cause les accords précédemment passés avec les associations de supporters et compte bien exclure “les gens qui viennent pratiquer cette guérilla urbaine.” Comme toujours les excès d’une minorité font trinquer la majorité. Le fait que les gradins et les abords d’un stade deviennent infréquentables est littéralement inconcevable. La violence engendrant la violence, à ce compte les stades de foot resteront-ils à terme des lieux de liesses populaires ?

Garder à vue ou faire peur

Mardi 23 février 2010

brice-hortefeux L’an dernier, 580 108 GAV (garde à vue) ont été prononcées en France. Un chiffre en augmentation de 67% par rapport à 1996, sans compter celles pour les délits routiers, estimées à 250 000 par le journaliste Matthieu Aron. Un véritable tollé médiatique enfle sur le thème de la garde à vue des mineurs et qu’il n’y probablement pas de fumée sans feu. Le Monde.fr note que certains flairent là une manœuvre politique : faire du chiffre sur la délinquance juvénile pour mieux doper la réforme à venir sur le droit pénal des mineurs. “Le droit français n’est plus en conformité avec le droit européen sur le régime de la garde à vue. C’est une situation d’insécurité juridique totale,” affirme Laurent Bedouet, secrétaire général de l’Union syndicale des magistrats. Après le débat sur l’identité nationale et en pleine Lopsi 2, tout cela fait froid dans le dos. De la patrie des droits de l’homme ne glisse-t-on pas petit à petit au royaume de la peur ?