Alain Roche Nalair de rien

Daniel Cohn Bendit

L’ homme politique de nationalité allemande, Daniel Cohn-Bendit, est né le 4 avril 1945 à Montauban (Tarn-et-Garonne). Il est présent dans la vie politique allemande, française et européenne.

René Girard

Le footballeur international français, aujourd’hui devenu entraîneur, René Girard est né le 4 avril 1954 à Vauvert.

Robert Downey Jr

L’acteur américain Robert Downey Jr. (de son nom complet Robert John Downey Jr.1) est né le 4 avril 1965 à New York.

Louis Nicolin, Président de Montpellier , dans une de spécialité, la provocation, évoque lors d’une conférence de presse l’éventuel départ de René Girard, l’entraineur avec qui il fut champion de France. Pour commencer, ça donne : “Pour emmerder le PSG”, au moins la cible est cadrée, il a une furieuse “envie de faire venir Diego Maradona”. Mais la suite de ses choix est aussi tonitruante. Il parle pourquoi pas de prendre Raymond Domenech, qui reste depuis l’histoire de la coupe du Monde, libre de toute équipe à entrainer.

Une chose est certaine maintenant, le départ de René Girard, après une saison mi figue mi raisin est bien d’actualité.

Ce serait en effet une véritable surprise que Raymond Domenech, libre depuis la dernière coupe du monde 2010,  s’assoie sur le banc de touche de la Mosson la saison prochaine.

Dernière option, Antoine Kombouaré, pied de Nez au PSG qui l’a chassé…

Nicolin toujours égal à lui même évoque la possibilité d’un choix de toute manière haut en couleur et avant tout fortement médiatique. Cela n’est guère étonnant d’un Président qui aime lors de ses déclarations  créer la polémique, art qu’il manie fort bien. Ses prochains choix optent pour ceux qui ont d’une façon ou d’une autre défrayé la chronique footballistique. A Montpellier, bien venu sue le banc de touche aux exclus célèbres, cela changera sans doute d’un parfait inconnu qui mena l’équipe au sommet de la Ligue 1. Maintenant, il faut prendre avec précautions les déclaration de Louis Nicolin, qui a l’art de ne pas seulement emmerder le PSG, mais qui sait faire parler de son club qui n’a pas les moyens de concurrencer financièrement  la machine galactique qatari et ne le souhaite certainement pas à ce niveau là.

Il semble que l’investissement des quataris  commencent à porter ses fruits. Le PSG est passé de la 12e place à la première où il caracole seul sans être inquiété. Zlatan Ibrahimovic a donné très vite le meilleur de lui . Les Bastias viennent de faire les frais de ce moment de grâce en se faisant pulvériser  4 à 0. « C’est une machine, un rouleau compresseur », avouait le Bastiais Jérôme Rothen.

Montpellier et loin du compte, Loulou doit fulminer dans son coin, et René  Girard, d’ordinaire si placide, semble avoir découvert ses nerfs. Mais pas de gloriole, ce n’est qu’une impression du moment après trois matchs qu’ils ont survolés. Le championnat de Ligue 1 est long et souvent plein de revers, restons comme St Thomas, nous ne croirons que ce que nous verrons, mais pour l’instant nous voyons une machine de guerre bien huilée par de nombreux pétrodollars.

Tous les fans de foot attendaient avec impatience le dénouement de cette 38e journée en ligue 1 et n’avaient d’yeux que pour deux clubs, Le PSG et Montpellier qui s’affrontaient pour le titre. Soirée riche en émotions certes, mais surtout en grand n’importe quoi. Alors que les parisiens arrachent la victoire face à Lorient 2-1, ils ne peuvent qu’espérer, mais ne savent pas encore qui sera champion au terme de leur match. En effet,  les supporters d’Auxerre en deuxième période entrent dans la partie en jetant, balles de tennis, tomates et rouleaux de papier “cul” sur la cage  de  Jourdren, le portier héraultais. Le match est arrêté à deux reprises sur le score de 1 partout, avant qu’enfin John Utaka, acteur du premier but égalisateur, délivre son équipe. La messe est dite, mais la fête est gâchée encore une fois à cause de l’incivilité et le manque de sportivité des supporters d’Auxerre qui seront eux aussi relégué en ligue 2 pour la prochaine saison. Du jamais vu, un match qui s’éternise comme l’accession tant attendue et sans faille à ce titre tant espéré par l’équipe de Loulou Nicolin drivée par René Girard. Maintenant le plus dur reste à faire l’an prochain, pour défendre un titre inespéré, mais aussi pour accéder à la difficile Ligue des Champions dans les meilleures conditions. Faute de pétrole, il faudra à la future équipe de Montpellier de bonnes idées mais aussi un moral en acier bien trempé.

Décidément cette année il faudra attendre le terme de la 38e et ultime journée de L1 pour connaître le champion de ligue 1. Même si Montpellier a arraché la victoire face à Lille ( 1-O), il n’a fait que conserver son avance de trois points. Le suspens fut à son comble, il a fallu attendre la 4e minute du temps additionnel pour que la délivrance arrive. Alors que tout le monde savait que les Parisiens avaient gagné 3 à 0 face à Rennes, Giroud dans un ultime rusch fut le passeur décisif pour Aït-Fana, qui délivra enfin son équipe.  Quant au mach PSG Rennes, ce fut seulement en deuxième partie que Nené, meilleur buteur parisien, réalisa un véritable festival. Il a littéralement exécuté les rennais en réalisant un triplé dont un somptueux coup franc dans la lucarne et un penalty. Le Brésilien rattrape ainsi Giroud en tête du classement des buteurs avec 21 buts. L’espace d’un match les parisiens se sont mis à rêver, mais comme le disait René Girard entraîneur de Montpellier : « nous les emmerderons jusqu’au bout ». Lille restera bloqué en 3e place et Montpellier et le PSG sont d’ores et déjà qualifiés pour la Ligue des champions. En 35 ans à la tête du MSHC, jamais Louis Nicolin n’avait vu sa ville adoptive se passionner ainsi pour le football. Le stade de La Mosson était plein comme un œuf avec près de 30 000 personnes et la Place de la comédie noire de monde face à un écran géant. Tout reste à faire le 20 mai prochain, mais pour le héraultais c’est déjà une performance inespérée.

Le malheur des uns fait bien entendu le bonheur des autres. La défaite hier au soir du PSG face à Lille (2-1) est une très mauvaise affaire pour le club parisien. La conquête du trophée de L1 2012 semble sérieusement s’éloigner pour un PSG qui devra maintenant se battre pour conserver une éventuelle deuxième place, talonné de près par une équipe nordiste à nouveau dopée par cette performance. Quant  à l’équipe de Montpellier, elle a assuré vendredi soir face à Toulouse (1-0), et au terme de cette 34e journée conforte sa place de leader.   Les hommes de René Girard se retrouvent maintenant avec 5 points d’avance sur le PSG à quatre journée de la fin du championnat. Bien évidemment il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, et René Girard ne se disperse pas et son seul objectif en parlant du PSG, « …les emmerder jusqu’au bout ». Le PSG  n’a plus qu’à compter sur les faux pas des hérautais, d’autant plus que Lille doit aller à Montpellier lors de l’avant-dernière journée. Mais dès à présent , l’équipe de René Girard et du très charismatique Loulou Nicolin a réalisé une année exceptionnelle, puisqu’au terme de cette 34 e journée en battant Toulouse elle s’est qualifiée pour la ligue des champions.

Loulou Nicolin peut être fier de son équipe. Elle est non seulement passée très proche de l’exploit, mais a surtout empêché le PSG de prendre le large dans ce championnat de L1. L’entraîneur René Girard  plutôt cash dans ses propos promet : “On est à un tout petit point. On va les emmerder jusqu’au bout.” Pas étonnant que ce coach plaise à Loulou qui est connu pour son franc parler mémorable.  Il y a bien entendu dans ce match un petit arrière goût de regret, et l’égalisation pour Girard est certainement dû à “un manque de lucidité”. Pour Carlo Ancellotti, il avoue que je match a été “difficile, compliqué” et reconnait à l’équipe de Montpellier un jeu fluide et naturel dû au fait que les joueurs se connaissent bien et travaillent ensemble depuis 2 ou 3 ans. Loulou Nicolin a bien fait de rebrousser chemin, billet en main, il ne voulait pas, dit-on porter la guigne à son équipe et a préféré renoncer au voyage et au plaisir de vivre le match en direct. Peut-être est-ce aussi ne sentait-il  pas aussi à l’aise au Parc des Princes au milieu des officiels qu’il souhaite l’être. Certainement que l’homme aime vivre sa passion jusqu’au bout, avec son tempérament il déteste être obligé de mettre sans cesse sa langue sous son talon face aux médias omniprésents lors de ce choc au sommet, surtout qu’il avait promis : ” Si l’on gagne je pars en vrille”. Tout un programme !