Alain Roche Nalair de rien

Mais pour qui se prend-elle vraiment ?

Pour l’élue, il faut le craindre, dieu et tous ses saints nous gardent de ce démon de la communication tout de rose vêtue. Elle cherchait une scène, un public et voilà qu’il lui a été envoyé du ciel par les cathos, les ultras, les faschos et la droite de la droite UMP. Icône bonbon trop sucé, la voilà qui pérore et chauffe sa nouvelle scène, la rue et le flots de manifestants qui défilent à outrance contre la majorité silencieuse. On ne voit qu’elle, on la prend en cause l’interviewe à vomir, elle a enfin son succès tant attendu par ailleurs. Elle est à la France ce que Grillo Beppe est à l’Italie, une humoriste décadente qui nous fait pleurer face à tant de suffisance au quotidien. Sous ces aspects cool, elle distille un vinaigre dictatorial et se fait un carnet d’adresse chez les empêcheurs de tourner en rond, les culs bénis et la police maintenant qui la protège contre d’hypothétiques menace sur “sa personne “. Voilà un ses derniers messages qui vous fait dresser les poils sur le dos et les bras :”Si j’étais moi-même une simple manifestante, j’irai manifester. Mais je suis Frigide Barjot….” Halte là la court est pleine de sa suffisance intolérable, on peut encore se demander pourquoi, si ce n’est par complaisance ou complicité, on continue à lui tendre un micro. Dieu épargne nous la prochaine fois de révéler à la religion de telle Barjot ! Merci d’avance pour ta sollicitude.

Serait-ce la fin de l’angélisme italien vis à vis du il Cavaliere? Rien n’est encore gagné, ni pour la justice italienne ni pour Silvio Berlusconi qui vient en appel d’être condamné à nouveau à un an de prison ferme et 5 ans de non éligibilité pour fraude fiscale. Voilà vraiment un sujet qui est très à la mode ces temps-ci et qui est le fait de tous les dirigeants. C’est en Europe, et pas que, une véritable gangrène qui discrédite de plus en plus les hommes politiques. Mais le pire c’est qu’il n’y a plus d’honneur, avant avec un peu de chance il ou on les suicidait, maintenant que ce soit les politiques et dernièrement un responsable sportif de foot, ils continuent à mentir mordicus. Pour Silvio Berlusconi, c’est tout au plus de l’acharnement judiciaire. On croit rêver, poursuivi de multiples fois certainement pour des raisons qui en auraient fait pendre bien d’autres, il s’en est toujours sorti en payant grassement les ténors du barreau, qui n’ont de cesse que de déjouer le droit par le droit. Fâcheuse affaire, mais rien n’est encore perdu, le Cavaliere va aller en cassation, faire trainer l’affaire qui sera obsolète en 2014.Il semble que la fin de l’angélisme italien ne soit pas encore pour cette fois.

Incivilités, violences, le PSG en serait-il un abonné ? Nous connaissions la folie ordinaire des supporters, mais voilà que maintenant joueurs et  responsables sont atteints par se mal et le plus bel exemple brûlant d’actualité est l’attitude inconcevable de Leonardo vis à vis de l’arbitre au terme du match. Des images consternantes qui laissent sans voix, mais aussi sans appels. Leonardo risque gros, mais le PSG par la même occasion peut se voir sanctionné. Pétage de plombs en live , les caméras étant partout dans les coulisses, nous voilà spectateur de la folie ordinaire de gens que l’on considère comme des stars et qui gagnent des fortunes au quotidien.

Les joueurs du PSG, Zlatan en tête, considèrent les arbitres comme leurs valets et n’hésitent pas à les insulter. Quel fabuleux exemple pour une jeunesse et des fans qui les ont déifiés. Que peut-on reprocher aux supporters qui hooliganisent les tribunes, insécurisent les abords des stades et les bars à moitié ivres. Du pain et des jeux, nous y voilà avec la violence des rencontres sportives. Le foot flambent plus que les banlieues, c’est la crise là une des pires que nous allons vivre puisqu’elle est liée au manque d’éducation basique et surtout à un total respect de la règle. L’arbitre n’est qu’un homme, et l’erreur est humaine, et alors faut-il le tuer?

On a le sentiment de revoir l’excellent et terrifiant film de Jean Pierre Mocky,  A mort l’arbibre, 1983, avec les surprenants Michel Serrault et Eddy Mitchel. Comment Leonardo peut-il  affirmer «ne pas avoir bousculé l’arbitre», alors que la vidéo qui passe en boucle montre bien évidemment le geste inconcevable d’un des plus haut placé à ce jour dans le club. Il y a trop d’argent en jeu et avec consternation nous assistons à la corruption la plus monstrueuse sous l’oeil glauque des caméras placides qui enregistrent la perte de repères, de respect envers la loi, qu’est censé représenter l’arbitre sur un terrain, puisque l’on se croit au dessus de tout.

Conflit générationnel face au programme choisi pour la soirée tv d’un lundi ordinaire. Quand on se retrouve chez ses grands enfants on découvre, souvent avec super et énervement, ce qu’il sont devenus en tant que téléspectateur moyen qui fait l’audimat de notre chère télévision française qui part à vaux l’eau dans l’américanisme primaire. Nous avons droit au fil des soirées à la dictature des séries et l’abêtissement d’une pseudo TV réalité bourrée de pognon. Ce soir finale de Top chef sur M6 est au programme. L’émission,fort bien pourvue se déroule dans le cadre du Trianon à Versailles où un jury de 5 chefs étoilés jugent 3 chefs en devenir. En un premier temps, Noaëlle la Pleureuse, l’HIrsute Florent et Jean-Philippe le Ricaneur belge de service s’affronte en demi finale.

Le Belge sera très vite mis à l’écart. Les deux premiers vont donc s’affronter durant 10 heures pour satisfaire l’appétit critique de 105 3convives dont le jury de toqués et de généreux donateurs de la croix Rouge, parce que les restes des carcasses est gracieusement offert la l’association caritative. Nous assistons au duel sans merci mais doté d’un prix de 100 000 euros, des deux finalistes qui agissent et commentent l’aspect affligeant de la compétitivité. Nous finissons tous par pleurer à chaud de larmes dans les bons et mauvais côtés de la nature humaine filmée ici pour nous. Et voilà qu’au terme d’une série de joute Noaëlle d’Hainault,  30 ans, mère de deux charmants bambins sous chef de l’Hôtel Bristol représentant le savoir faire parisien l’emporte face à Florent Ladeyne  provincial à la cuisine créative du terroir flamant représentant la province. La hiérarchie est respectée dans la suprématie de Paris sur le désert français.

Françoise Martres, présidente du Syndicat a expliqué à Métro : « Pour nous, c’est un non-évènement. Ce mur est quelque chose de complètement privé et interne au syndicat. Il s’est construit à une époque bien particulière, durant les années Sarkozy, où les magistrats étaient vivement critiqués et ont fait l’objet d’attaques très violentes de la part d’une certaine droite. Et particulièrement le Syndicat de la Magistrature avec parfois des choses assez nauséabondes. Il a surtout servi de défouloir… Ce sont des blagues de potaches, c’est vraiment de ce niveau-là ». Peut-on leur en vouloir ? Certainement pas, il est bien évident que dans bien des administrations pour ne viser qu’elles, et c’est très à la mode, il y a des murs de cons partout.

Pour cause parce que nous sommes toujours le con de quelqu’un et que les cons dit-on se reproduiraient plus vite que les autres. Ce qui est fort étonnant c’est que l’on en fasse des unes et des patacaisses, alors que franchement il n’y a pas de quoi fouetter un chat même à sept queues.  Qui se sent morveux se mouche et les petits cochons seront bien gardés.

Mais actuellement on a le sentiment que la droite vient de se ressourcer depuis que Boutin et Frigide Barjot défilent main dans la main, battant d’un même pied martial le pavé pour combattre Satan et le mariage pour tous.

C’est au pied du mur que l’on voit un bon ouvrier surtout si ce mur est décoré par une fresque de véritables cons souvent précédés maintenant, noblesse oblige et parité itou, par de véritables connes.