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A droite toute, oui mais …

Mercredi 18 août 2010

Nicolas Sarkozy veut sécuriser le tout sécuritaire. Pour cela il souhaite endiguer les débordements et excès naturels de Christian Estrosi, l’un des chantres de l’extrémisme sarkozien en marche. Le “oui mais…”est appliqué avec soin et vient à la rescousse pour cautériser le mal venu. Chères surenchères… Le chef de l’Etat ne souhaite pas être débordé par la droite de sa politique de droite dure, la sienne suffit et il le fait savoir par les gardiens du temple les cerbères de sa politique de l’outrance, Brice Hortefeux et Eric Besson, sans oublier Nadide Morano et Luc Chatel la voix de son maître. Il s’agit de baliser l’ère de jeu et des enjeux, stigmatiser les immigrés et étrangers de tous crins certes, mais pourquoi mordre la main de ceux qui vous portent, les élus locaux? Les risques sont de taille, mais semblent échapper à la subtilité d’analyse politique du maire de Nice. Un concert de voix fait écho à celle du président pour recentrer et renvoyer Christian Estrosi dans ses 18 m niçois.Faut -il que l’affaire soit mal engagée, pour que Alain Jupé et  le président du Sénat mettent en garde face aux dérapages évidents. Quant au député  Bernard Debré, il a appelé dans un éclat de clairvoyance, à “manier avec précaution le concept de nationalité”. Souffler ainsi le chaud et le froid, risque à terme de fissurer le délicat et fragile ciment majoritaire.

Nouvelle piqûre pour Roselyne Bachelot

Samedi 9 janvier 2010

roselyne-bachelotMême si Roselyne Bachelot s’est faite vacciner face aux médias pour montrer l’exemple en orchestrant la peur, à priori cela n’a pas transporté les foules, seules 5 millions de personnes ont franchi le pas. Les 94 millions de doses commandées sont maintenant une épine dans le pied de la ministre qui ne sait qu’en faire. L’opposition persifle : “C’est un échec total, assène Jean-Marie le Guen, député de Paris et spécialiste des questions de santé publique. On est le pays qui a dépensé le plus pour vacciner le moins”. Même l’UMP Bernard Debré vilipende : “le principe absurde, poussé à l’extrême, de précaution” de la ministre. Après avoir cherché à “brader” le surplus de molécules, l’annonce de la résiliation d’une parti de contrat portant sur 50 millions de doses est plutôt hasardeuse. Les groupes pharmaceutiques ne perdent pas le nord et demandent “forcément une compensation financière”. Ultime piste pour tenter d’écouler l’excédent gênant, accepter que les médecins vaccinent dans leur cabinet. Après la grippe H1N1, voilà qu’une épidémie mondiale touche certains pays les plus industrialisés et particulièrement  la France : comment revendre la sur-dose de vaccins commandés ?