Omar Sy, des deux côtés du périph
Mercredi 19 décembre 2012
Décidément 2012 aura été l’année Omar Sy. il ne cesse d’être à l’affiche et encore cette semaine dans De l’autre côté du périph de David Charton. Après avoir obtenu le César du meilleur Acteur pour Intouchables, voilà qu’il entre au musée. Bernard Pivot président de l’académie Grévin fit remarquer à Omar qu’il était le pensionnaire du musée possédant le nom le plus court et déclara :«Avec des si on mettrait Paris en bouteille, avec Omar Sy on fait entrer Paris et sa banlieue dans un musée» En parlant de banlieue, il tomberait sous le sens que ce nouveau film reprenne l’éternel cliché de l’opposition traditionnelle de ces deux horizons. Mais voilà David Charton brouille des idées reçues en narrant dans cette comédie d’action, la rencontre de deux flics que tout oppose, Ousmane, interprété par Omar Sy, le souffre douleur de sa cité et François, joué par Laurent Laffite, un chaud lapin parisien. Vous avez peut être pu voir le duo en action dans mais qui a retué Pamela Rose ? il y a peu sur vos écrans, que vous pourrez aussi voir dans L’Ecume des jours de Michel Gondry qui sortira en 2013. Il semble qu’un nouveau couple comique à l’écran soit né, quant à Omar il a de plus en plus le vent en poupe et n’arrête plus de tourner.
Trois femmes puissantes, publié par Gallimard, l’a emporté dès le premier tout de scrutin, ce qui avait été également le cas lorsque le jury Fémina avait couronné son Rosie Carpe. Dans son dernier livre, Marie NDiaye raconte des histoires d’exil, de frontières, de solitudes brassées dans une pâte humaine originale. Bernard Pivot a reconnu que “L’adhésion du jury s’est faite presque naturellement sur son écriture. Sur le style. Sur la richesse de vocabulaire C’est intitulé Trois femmes puissantes, mais cela aurait pu être plus négativement : Trois hommes détestables!(…)” Ce qu’à confirmé Françoise Chandernagor : “Des quatre, son roman était le plus puissant! Sans mauvais jeu de mot.(…)”. Elle a par ailleurs souligné que par le passé, les Goncourt avaient souvent étaient “machistes”. Belle affaire aussi pour son éditeur, Antoine Gallimard, qui confiait que, depuis 2005, les livres de Marie NDiaye se vendaient en moyenne à 200 000 exemplaires. Ce dernier livre est déjà à 120 000 et il vient de commander une réimpression de 200 000 exemplaires. Marie NDiaye est en passe de devenir une des femmes les plus puissante de la littérature française.