Articles taggés avec ‘directeur général du FMI’

Le choc culturel franco américain

Jeudi 19 mai 2011

Un très bon article de Lorraine Millot dans le journal Libération pose bien le sujet avec un titre choc :” Laxisme” contre “puritanisme”. C’est en effet le grand écart entre deux cultures, qui n’ont pas du tout les mêmes valeurs. Nous trouvons de notre côté de l’Atlantique ridicule les excès du puritanisme américain qui aime pourfendre ses champions, les brûler au bûcher des vanités sous les yeux d’une presse enragée qui fait ses choux gras de l’adultère décliné sous toutes les ondes et sur tous les tabloïds américains. Bill Klinton, TigerWoods, et actuellement Arnold Schwarzenegger qui est sur la sellette et doit, selon les us et coutumes,  faire lui aussi  des excuses publiques pour tenter d’éviter une déchéance totale et programmée.  Vue de loin, cela prête à rire,  mais avec l’affaire DSK, le champion promis à une nouvelle gauche battante, directeur du puissant FMI, on fait plutôt grise mine. Un anti américanisme primaire se met alors en place dans toutes les discutions de comptoir. Arthur Goldlhammer, chercheur à Harward n’hésite pas à dire : ” Les États-Unis aussi sont un pays compliqué, où l’on ne peut prédire qui survivra à un scandale sexuel et qui n’y survivra pas”. Le côté Maoïste, Staliniens ou inquisiteur de la société américaine contemporaine fait froid dans le dos. Par ailleurs l’aspect laxiste français choque de la même manière outre Atlantique. En France ce n’est pas un secret et DSK ne s’en cache pas, qu’il aime les femmes et pas que la sienne, même si cette dernière ne cesse de dire à qui veut l’entendre, “qu’ils s’aiment comme au premier jour”.

Depuis sa nomination comme directeur du FMI, DSK passe pour “womanizer”, mais n’en demeure pas moins très respecté dans les milieux financiers. En 2008 le conseil d’administration avait de ce fait consenti à passer l”éponge sur sa relation avec la Hongroise PirosKa Nagy, cette fois DSK a démissionné compte tenu de la gravité des faits. Curieusement notre société française s’américanise de plus en plus avec l’avènement du web et tout particulièrement des sites communautaires comme face book.

G 20, tout le monde il est beau, tout le monde il est content

Samedi 4 avril 2009

barack-obamaLes effets d’annonce vont bon train, tout le monde a gagné!  Quoi ?  On ne sait pas trop, mais c’est eux qui le disent ! Du jamais vu, la crise non plus, à priori ! Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI (Fonds Monétaire Internationnal), a considéré que les annonces faites par le G20 représentaient  “le plus grand plan de relance coordonné jamais décidé”. Il faut dire que compte tenu de l’ampleur des dégâts générés par le Capitalisme sauvage, on ne peut que tenter de rassurer la planète qui  court vers la faillite. Le clou du G 20, c’est bien entendu “Dieu”, noir pour l’occasion et américain. Tout le monde veut l’approcher, lui serrer la main, se faire photographier avec ce mythe vivant, l’homme actuellement le plus médiatisé au monde. Il faut dire qu’après le calamiteux Busch, Barack Obama joue sur du velours. Du reste il est reçu royalement  chez les britanniques, fer de de lance proaméricain depuis toujours, même avant la communauté européenne. Nicolas le petit quant à lui s’est déclaré heureux, à voir sa tête, il le cachait bien. Ouf, nous sommes sauvés ! Enfin on peut toujours y croire, ça par contre, ça ne coûte rien.