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Fin partielle de l’imunité berlusconienne

Vendredi 14 janvier 2011

Le feuilleton de la chronique d’une chute annoncé de Berlusconi continue. En décembre, Silvio Berlusconi, après sa rupture avec Gianfranco Fini, son ancien allié, échappa de peu à la motion de censure au parlement. Jusqu’à ce jour, il avait fait voter une loi qui lui permettait d’évoquer  ” l’empêchement légitime”, pour échapper aux procès. Des juges de Milan avaient saisi la Cour Constitutionnelle italienne. Le  verdict est tombé le jeudi 13 janvier. Cette dernière a partiellement invalidé, la dite loi qui lui garantissait l’immunité, la considérant comme anticonstitutionnelle. Dorénavant, au cas pour cas, les juges pourront inculper et traduire en justice le Cavaliere, sans qu’il puisse s’y soustraire. Plus dur sera la chute aimerait-on dire ! Mais voilà, accusé de versement de pots-de-vin et de fraude fiscale, Silvio Berlusconi est toujours là et fanfaronne. Il déclare à la suite de ce nouveau revers : “Cela m’indiffère qu’il y ait ou non de nouveaux procès. Je considère ces procès absolument ridicules.” En un mot, même pas peur…

Un surcis pour Silvio Berlusconi

Jeudi 16 décembre 2010

Mardi 14 décembre, Silvio Berlusconi, 74 ans, chef de la droite italienne depuis 16 ans, échappe de peu à une motion de censure, initié par un ancien allié Gianfranco Fini, président de la Chambre des députés, rejetée par 314 voix contre 311 et deux abstentions. Quelle érosion quand on sait qu’en 2008 après sa victoire aux législatives, “Il Cavaliere” disposait d’une majorité de 100 sièges à la chambre basse. En revanche quelques heures plus tôt au Sénat, il obtenait un vote de confiance par 162 voix contre 135, grâce à l’appui de son allié, la Ligue du Nord. “La journée d’aujourd’hui marque le début de la fin de votre empire de carton-pâte. Vous êtes arrivé au terminus”, a lancé Antonio Di Pietro, chef du Parti Italie des valeurs(IDV). Silvio Berlusconi a sauvé son gouvernement et son poste de président du conseil, mais la crise politique continue en Italie et ne peut que s’aggraver. A l’annonce du maintien par le parlement de Berlusconi, les rues de Rome ont connu des scènes de véritable guérilla urbaine. Dans de telles conditions, sans nouvelles alliances et avec une majorité aussi faible, il semble peu probable que Silvio Berlusconi aille au terme de sa législature dans deux ans et demi.